Un véritable tsunami vient de toucher en ce début d’année certains pays du Maghreb et risque de s’étendre malheureusement à l’ensemble du monde arabe. Il a suffi d’une étincelle pour que la révolte s’embrase en Tunisie et entraîne ces pays dans le chaos. Comment se sortir de cette situation préoccupante et redonner de l’espoir à toutes ces populations qui souffrent ? C’est la cruelle question qui se pose actuellement.

 

Après la chute du règne du président Ben Ali en Tunisie, c’est au tour de l’Egyptien Hosni Moubarak d’être critiqué dans la gestion de son pays et d’être remercié par l’ensemble de la population qui a soif d’autre chose et réclame instamment son départ.

 

 

A force d’oppresser les peuples et de les priver de l’essentiel pour vivre, il n’est pas étonnant  que la colère de la rue gronde. On ne peut pas bâtir une nation en imposant la terreur, en portant atteinte aux droits de l’homme, à la liberté de la presse et en développant le clientélisme et la corruption au plus haut sommet de l’Etat.

 

Tous ces chefs d’Etats autoritaires qui détiennent le pouvoir depuis plusieurs décennies grâce au soutien de l’armée, sont de véritables despotes qui ne se soucient pas du peuple et s’enrichissent impunément sans aucune crainte d’être poursuivi.

 

Leur avenir, c’est de partir en exil avec biens et famille et de laisser leur pays en état de choc. Ben Ali a bien organisé sa sortie avec l’aide des américains et il s’offre la protection d’un des souverains les plus riches du monde le roi d’Arabie Saoudite, Abdallah ben Addelaziz Al Saoud 

  

Cela devient monnaie courante aussi bien en Afrique que dans d’autres pays, Hissène Habré au Tchad, Mohamed Bacar aux Comores, Moussa Dadis Camara en Guinée, Kourmanbek Bakjev au Kirghizistan ont fait la même chose et restent aujourd’hui impunis.

 

Comment peut-on faire confiance à ces hommes de paille qui imposent le pouvoir par tous les moyens sans essayer de donner des moyens d’existence décents à leur population.

 

 

C’est désormais au peuple de tous ce pays de se prendre en main et de bâtir leur avenir sur une démocratie plus fiable et égalitaire.

Même si l’inquiétude est de mise face à une telle situation, nous ne pouvons que les encourager à faire table rase pour construire un monde meilleur.