Tunisie : I have a dream

Ce qui suit, que beaucoup vont trouver iconoclaste à souhait, risque fort de virer à l’explosion polémique. J’en ai lucidement conscience, mais puisque ce rêve m’habite en effet, pourquoi m’auto-censurerais-je ?

Puissent donc ces lignes être placées sous la bienveillante sauvegarde des médiateurs du site et sous leur attentive surveillance, à charge pour eux de réagir si les dérapages redoutés devaient se produire.

Photo de Khalil Boujmil

Quelque chose vient de naître entre Sidi Bouzid et La Goulette, qui s’appelle révolution ou fièvre démocratique ; comme tout nouveau-né, cette « chose » est à la fois fragile et immensément prometteuse de futur. Elle se nourrit des espoirs des uns et des craintes des autres ; mais dans tous les cas, elle bouscule les idées reçues et les habitudes frileuses.

Comme la vie elle-même, maladie sexuellement transmissible dont le pronostic est mortel, systématiquement, cette fièvre exotique est tenue pour furieusement contagieuse et pandémique peut-être. Pourvu que Roselyne Bachelot, malheureusement inspirée par le tragique précédent de sa consœur Michèle Alliot-Marie, n’aille pas proposer le savoir-faire de la France en matière de vaccination !…

Déjà, poussée par les vents dominants, l’épidémie s’étend aux rives du Nil où on reconnaît le même tableau clinique : après une très longue période de léthargie, proche du coma pendant de très longues années, le patient vit trois ou quatre semaines d’intense fébrilité avant l’apaisement au terme de soubresauts plus ou moins violents et plus ou moins longs.

On estime qu’il faudra a minima six mois pour que le jasmin termine sa floraison (il en a fallu bien davantage aux œillets…) ; on peut d’ores et déjà pronostiquer des convulsions plus longues et plus douloureuses encore pour le papyrus qui s’annonce tout à la fois plus fragile et plus délicat.

Pendant ce temps, les pronostics vont bon train quant au trajet à venir du phénomène, dont l’un des symptômes semble être l’immolation : rebroussera-t-il chemin, sur les ailes d’Al-Djazira, longeant les côtes méditerranéennes pour venir visiter la république si peu démocratique et de moins en moins populaire avant de pousser jusqu’à Al-Jumhūriyyah al-Islāmiyyah al-Mūrītāniyyah. A Boukhadra, Mohcin Bouterfif (27 ans, comme Mohamed Bouazizi et chômeur comme lui) a devancé le geste perpétré à Nouakchott par Yacoub Ould Dahoud (43 ans, homme d’affaires). Persistera-t-il à éviter le royaume chérifien, miraculeusement épargné pour l’instant ?

A l’inverse, le mouvement poursuivra-t-il son périple cap au Sud-Est vers Aden et Sanaa où Fouad Sabri (28 ans, employé) a rejoint Awadh Saleh al-Samahi (45 ans, père de famille) par son geste suicidaire ? Si tel était le cas, il serait sur le bon parcours pour toucher Téhéran, puis Damas, avant de gagner, via Riyad et Islamabad, Séoul et de là, contaminer la Chine tout entière.

Kaboul n’a pas été mentionné en raison du sortilège tellement particulier qui l’accable au point de ne lui laisser le choix qu’entre la peste talibane (pourtant jadis armée par les Occidentaux pour faire la chasse aux Soviétiques) et le choléra du fantoche Karzaï, puisque décidément Ahmed Massoud n’y a pour l’éternité pas droit de cité.

Arrivée dans l’Empire du milieu, la contagion serait à portée de fusil (si l’on ose dire pour parler d’une déferlante pacifique) de Moscou et à une pichenette de Budapest.

Mais ce ne sont là que des hypothèses, sans pour autant négliger cette autre, tout autant crédible que les mouvements pourraient ne pas être linéaires et successifs, mais concentriques et simultanés, à l’image des ondes engendrées par le pavé lancé dans la mare. Où donc se niche le rêve annoncé par le titre ?

Eh bien, il est tout simple : il suffit de jeter un œil sur une mappemonde pour se rendre compte que si Jérusalem n’est qu’à une portée de missile de Téhéran, l’inverse est vrai également, en vertu du principe du retour inverse de la lumière. Le rêve est donc que la contagion, après avoir si nécessaire fait un détour par Amman, tourne un peu au-dessus du mont Nébo, puis fasse quelques pas sur les eaux du Lac de Tibériade avant d’établir ses quartiers à l’ombre de la porte de Nicanor ; le terrain lui serait favorable, avec un état léthargique installé là depuis la nuit des temps (1947 !…).

Il me plait d’imaginer les jeunes, fils de Sem, arpentant côte à côte et main dans la main l’esplanade des Mosquées ou celle du Temple (l’un et l’autre se dit, ou se disent…).

L’image est finalement non moins invraisemblable que celle du cortège qui s’est emparé des rues de Bruxelles le 23 janvier. Jérusalem pourrait même lui emprunter à bon droit le slogan d’outre-Quiévrain : « Shame ». Honte à ceux qui semblent se complaire dans cette fange depuis la nuit des temps (1947 !…), honte à ceux qui (Hamas et Hesbollah, Likoud et Herut confondus), osant se réclamer de « vertus » d’extrême-droite, insultent en ces lieux de manière insoutenable les mânes des victimes de la Shoah.

Honte enfin de ne pas s’apercevoir qu’ils ne sont que les pantins dont d’autres tirent les ficelles, trop heureux que les haines soigneusement entretenues évitent que cette région, ayant regroupé son potentiel, devienne un redoutable concurrent commercial.

Et puis, pourquoi le rêve s’arrêterait-il là ? Pourquoi n’entreprendrait-il pas d’armer un néo Exodus pour un retour vers cette vieille Europe où, à force de parler aux autres de démocratie, nous avons oublié que nous l’avons depuis belle lurette sacrifiée à l’oligarchie et/ou à la ploutocratie, deux notions qu’on aurait grand tort de croire mutuellement exclusives et qui toutes deux se nourrissent aux mamelles du népotisme.

Oui, je le confesse sans honte, I have a dream : « La Tunisie ne fait pas que se réveiller, elle réveille le monde entier » ; ou pour le dire d’une façon plus triviale (mais plus imagée aussi) extraite, elle, du Cœur des hommes : « La vraie question c’est : qu’est-ce qu’on ferait si on était moins cons ? »

 

12 réflexions sur « Tunisie : I have a dream »

  1. Loin de moi l’idée de vous trouver iconclaste, et je partage votre reve depuis longtemps , quoique sceptique depuis 2001
    [quote]I have a dream : « La Tunisie ne fait pas que se réveiller, elle réveille le monde entier » ; ou pour le dire d’une façon plus triviale (mais plus imagée aussi) extraite, elle, du Cœur des hommes : « La vraie question c’est : qu’est-ce qu’on ferait si on était moins cons ?… [/quote]

    Mais , la Revolution Française porteuse d’espoir ne s’est elle pas terminée dans une repression terrible de la part des Capets et de leurs alliés etrangers? Tien an Men sur un bain de sang toujours pas nettoyé.
    A part 1917 puis la chute de la dictature sovietique (remplacée par la mafia), j’ai le triste souvenir de 1921 et Weimar en tete.

    Mais il faut esperer

  2. [b]URGENT – Droit de réponse – URGENT[/b]

    « [i]Nous protestons solennellement contre l’ostracisme dont est victime notre capitale, injustement exclue de votre itinéraire.
    Pourtant, nos 42 ans de règne sans partage n’ont rien à envier aux 23 de Zine, ni aux 31 de Hosni ; nous sommes prêts à accueillir l’un et l’autre : ainsi ne manquerait plus à l’appel que Bachar pour que soit enfin créée la tant espérée République Arabe Unie.

    Signé : Mouammar

    PS : s’il devait arriver à Nicolas d’en avoir besoin, qu’il sache que emplacement est réservé à Tripoli pour qu’il y plante sa tente inch Allach, au nom du droit de réciprocité[/i] ».

  3. Chère AgnesB,

    Je suis à la fois en phase et en opposition avec vous.

    D’une part, je ne manie le mot « révolution » qu’avec des pincettes, me gardant d’oublier ce que Pagnol en dit fort justement dans La Gloire de mon Père : « [i]Révolution, c’est un mot mal choisi, parce que ça veut dire un tour complet. Par conséquent, ceux qui sont en haut descendent jusqu’en bas, mais ensuite ils remontent à leur place primitive… et tout recommence. Ces murs injustes n’ont pas été faits sous l’Ancien Régime : non seulement notre République les tolère, mais c’est elle qui les a construits ![/i] ».

    En revanche, si je n’oublie ni la Terreur ni les autres horreurs engendrées par la nôtre, Pagnol n’aurait tout à fait raison que si nous étions redescendus à la place primitive de nos ancêtres déshérités. Ce qui n’est pas le cas, puisque « [i]la démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres[/i] », ainsi que l’affirmait Winston Churchill.

    Le souhait de l’améliorer n’est pas à confondre avec la tentation de la jeter aux orties…

    Quant à Tien An Men, le cas est encore plus complexe, car on y réussit la « prouesse » de réaliser au quotidien la contradiction chère à Coluche : « [i]Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, alors que le communisme, c’est exactement l’inverse[/i] »…

    Il me semble que nous nous rejoignons sur l’essentiel : « [i]il est nécessaire d’espérer pour entreprendre, mais pas de réussir pour persévérer[/i] » !

  4. JLT07, quand je parlais de repression , je ne parlais pas de la Terreur qui fut necessaire et reduite à moins de 2 ans, mais bien de la Terreur Blanche, la repression violente et étendue, qui affama le peuple, commencée en 1814 et qui dura jusqu’en 1830 (malgré un changment de constitution), avec la creation de la Police secrete; donc en phase avec Pagnol.

    Il y a des phases de regression, d’horreur et d’espoir dans toute civilisation; souhaitons de nous laisser porter par une vague d’espoir

  5. Comme s’il avait suffi de citer son pays avant-hier et son prénom hier, le président syrien vient de se manifester (remarquer que la forme pronominale du verbe n’implique aucune notion de protestation).

    Dans une interview au Wall Street Journal, reprise par l’AFP et Nouvelobs.com (voir [url]http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110131.OBS7247/le-moyen-orient-est-malade-estime-le-syrien-bachar-al-assad.html[/url]), il déclare : « [i]Une eau stagnante attire la pollution et les microbes, et parce que vous avez eu cette stagnation pendant des décennies (…), nous sommes infestés par les microbes[/i] ».

    Il serait de mauvais ton de lui intenter un procès d’intention : dans son discours, « pollution » et « microbes » ne sont que des images et on peut lui donner acte du fait que son intention n’est d’insulter ni les mouvements en cours d’une part, ni leurs acteurs de l’autre. De plus, c’est une image des plus appropriées tant il est vrai que les microbes propagent la maladie, par contagion concentrique.

    Installé au pouvoir depuis 11 ans, Bachar al Assad n’est qu’un enfant de cœur par rapport à Ben Ali et Moubarak, à propos desquels il se refuse à tout commentaire direct. C’est peut-être parce qu’il se souvient que l’un des éléments du ras-le-bol égyptien fut la prétention de Hosni de mettre en selle pour lui succéder son fils Gamal, assurant au Washington Post en mars 2002 ([url]http://www.afrik.com/article4992.html[/url]) : « [i]Ici, nous ne sommes pas en Syrie[/i] »…

    Une Syrie où, avant Bachar, Hafez n’avait régné que durant 29 ans, jusqu’à sa mort ! Ma grand-mère aurait sobrement commenté à sa manière : « [i]La première poule qui chante, c’est celle qui a pondu[/i] ».

  6. Merci chère AgnesB de réveiller nos mémoires sur cet épisode ; ou plutôt ces épisodes car au vu de la « révision » à laquelle vous voulez bien nous convier, celui de 1815 fut précédé de ceux de 1795 et 1799, puis suivi des crus 1848 et 1870.

    Si la semaine sanglante des Versaillais et ses prédécesseurs demeurent comme des taches indélébiles sur le temps des cerises, je persiste à penser que l’esprit de 1789 ne s’est pas [u]terminé[/u] avec elles ; il en demeure des traces, qui sont profondes (dont Come4News est un exemple, pour ne pas aller en chercher plus loin…).

    Gardons-nous de jeter le bébé avec l’eau du bain : même si je n’en suis pas satisfait, je n’échangerais pas mon baril de NS contre deux de Capets/Valois, de Fidel Castro ou de Medvedev/Poutine. En outre, toute dictature me semble détestable, quel que soit celui (Pinochet, la tribu des Kim, Khomeiny ou le prolétariat) qu’elle érige en « modèle de vertu ».

  7. Merci pour cette envolée

    Impermanence , atemporalité de toute chose, œuvres de la chair : pragmatismes : – lit_terreau(x)…

    Et ici et maintenant
    Que cette nouvelle révolution de la terre (5771è de l’an hébreu, 5107è année indienne du Kali Yuga, 4709è de l’année chinoise, 2553è de l’année bouddhiste, 2137 pour les bouddhistes tibétains, 2011è de tradition chrétien, 1431è de l’an musulman, 1389è de l’an iranien, 218è du calendrier républicain, (…), autour du soleil soit pour tous un joli tour de man_âge

    [b]il faut… bien vivre pour bien mourir[/b].

    bien à vous

  8. [b]XIIIème feuille modéré(e) [/b]

    sous rire de lâme usé(e)
    From a few leaks to Cathar acte to come…

    [b]Wiki knowledge to Edge leaks in cataract [/b].

    [b]TRIBUNE LIBRE[/b] — feuille modéré
    [b]Religion… Idéologie… Nationalisme… même combat
    
De la supra rationalité à la supra_réalité… le monde bloque sur toute méta_physique.
    Ô_raison funeste. [/b]

    De la Lumière des lumières…
    De la philosophie critique de la raison à la révolution cellulaire :
    – pouvons-nous rester en toute espérance ?

    Et pendant ce temps des résolutions bafouées…
    De la colonisation… ô attentat !
    Des attentats… ô colonisation !
    – cercle sans fin, dont toutes les faims d’espérance se conjuguent toujours… ô présent bafoué

    Le « [i]peuple élu[/i] » semble bien finir par s’illusionner , et la jeunesse Gazaouite aussi! En êtes-vous si sûr ?
    cf. le manifeste de la jeunesse de gaza.
    [url]http://rocbo.lautre.net/spip/spip.php?article608[/url]

    [b]De la pensée aux ‘idéologisme(s) , nationalisme(s) sous couvert de RELIGION… BASTA !!![/b]
    – entend-t-on en vruissement imperceptible dans le corps de toute raison résonante

    Ô Raison funeste, que ne m’as-tu éclairé de l’esprit de ta chair, en mon corps, toujours bafoué mais intègre…

    Ô PROBITé !!!

    De la chair à l’esprit de la chair,
    De l’esprit de la chair à la peau_easy de la vie,
    De la poésie de la vie… ô lyrisme de l’instant partagé
    [b]le corps est l’énergie, le souffle, le mouvement qui nous propulse de notre vacuité originelle en l’élan vital de toute condition, notre engagement.[/b]

    De l’espérance à l’espoir… tout n’est-il point déjà dévoilé ?
    De l’espoir en la vacuité, voilà que les codes se compliquent, me rétorquerez-vous.
    – mais j’y reviendrai(s), très prochainement, s’il m’est loisible de le faire ici.

    Et pourtant : considérant encor le Moyen Orient: ô Jérusalem! carrefour potentiel de toute multitude, bigarrée de toutes les raisons, résonant en silence en l’esprit de tes chairs avenantes…
    – Me suis-je emporté ?! Je tempère:
    Qui parlera toujours et encor d’espoir ? Quand l’action est aliénée par l’esprit de l’intérêt (de quelques uns( ?), de nous-mêmes ( ?)!
    – Je vous le demande.

    DREAM ON IN BLUE!

    [i]La spécificité de la « condition humaine » s’épuiserait-elle dans le principe méta-praxis (pas dit physique) du divin principe : l’homme doit s’ouvrir, et ce…. jusqu’au plus profond de sa néantitude, au vide – plein du sens orgasmique – que le voit naitre. L’avantage du néant sur l’éternité, c’est que le temps ne peut l’entacher d’aucune turpitude.
    Rien ne s’explique, rien n’est prouvé, jamais – tout se voit !!! [/i]
    Si… [i]si ô rang[/i] – de toute infortune!

  9. [u]Notons [/u]:
    [i]L’AMOUR… commence lorsque l’on accepte la différence de l’autre et son « imprescriptible » liberté. Accepter que l’autre soi habité par d’autres présences que la nôtre, n’avoir la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes ; ce n’est pas se résigner à l’infidélité à notre égard. Non, c’est plutôt vouloir comme la plus haute preuve d’amour que l’autre soi tout d’abord fidèle à lui même ; même si cela est une souffrance, féconde. Car elle nous oblige à nous déprendre de nous même, à vivre intensément cette « dépossession » enrichissante.
    (Dans la plus amoureuse étreinte, c’est un être libre qui nous étreignons, avec toutes ses possibilités ; mêmes celles qui nous échappent). [/i]

    avata pour les âme_ usé(€)s
    paul_le_poulpe – en stand by sur Paname: ville des lumières obscures !
    – et la nuit brille de mil’éclats… Dors ! Dors mon ami(e), cils en cieux.

    [i]« Je ne suis pas là, je ne dors pas,
    «Je suis les mille vents qui soufflent,
    «Je suis le scintillement des cristaux de neige,
    «Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
    «Je suis la douce pluie d’automne,
    «Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
    «Je suis l’étoile qui illumine dans la nuit»*[/i]

    Je suis le trou noir de tout espace
    N’allez pas sur mes absences pour pleurer, vous lamenter…
    Mes chairs sont dansantes

    Et si votre désir est de m’éconduire … soit
    – c’est tout à votre guise !
    Les lumières de vos rêves vous attendent,
    – sans doute pour éclore

    Je ne suis pas là.

    Et m’élude en silence.

    Dansez maintenant!

    j’ai dit
    *Je rends hommage à ces Incantations indiennes.

    [u]conclusion:[/u]
    – Il m’appert que ce n’est pas la raison qui fut l’outil privilégié par la conscience humaine, mais bien plutôt une spiritualité fonctionnelle et supra rationnelle: métaphysique religieuse ou philosophie métaphysique – dans l’oubli (ou la négation du corps) – de ce « MOI – (JE) » illusoire, toujours prêt à arrimer… nouer… lier… riveter… clouer… cheviller… enraciner… sceller… toutes ses peurs, ses angoisses, en l’espérance d’une finalité toujours prête à ordonner la finalité anthropologique de ces chairs.

    [u]Et ici et maintenant[/u]
    Que cette nouvelle révolution (5771è de l’année hébraïque, 5107è année indienne du Kali Yuga, 4708è de l’année chinoise, 2553è de l’année bouddhiste, 2137 pour les bouddhistes tibétains, 2011è de tradition chrétienne, 1431è de Hégire, 1389è de l’an iranien, 218è du calendrier républicain, (…) de gaïa autour du soleil soit pour tous un joli tour de man_âge.
    – il faut… bien vivre pour bien mourir.

    Alors que tout contenant inclut son contenu, l’homme chercherait-il à inclure ce qui le contient ?

    Ô vacuité

  10. [b]Religion…[/b]

    [b][i]Les définitions qui ont été proposées reprennent le plus souvent l’idée selon laquelle la religion est un système de croyances.

    Bien que l’idée de religion semble avoir une histoire propre à l’Occident, ce terme a aujourd’hui des équivalents dans toutes les langues. Le cas, échéant, des néologismes ont été créés. Ces termes disposent de leur propre étymologie et ils n’ont pas nécessairement exactement les mêmes connotations ni la même portée d’une langue à l’autre, de la même manière que le terme religion n’a pas toujours eu exactement la même signification dans l’histoire occidentale.

    Les définitions de la religion qui l’envisagent à partir de l’idée de croyances ou de la présence d’un élément surnaturel dans le monde établissent une distinction entre ce qui d’un côté serait de l’ordre de savoir scientifiques et vérifiés et de l’autre un donné inaccessible à la raison. (Source: wiki_knowledge)[/i][/b]

    Dans le sens du mot de bien des maux…

    Sens étymologique:

    • reli_gare : ce qui relie, unit en une même croyance, foi.

  11. Chers avata et/ou paul_le_poulpe,

    Tout d’abord, je constate que vous opposez par votre présence le plus formel démenti à ceux qui avaient annoncé votre décès peu après la dernière coupe du monde footballistique…

    Vos jeux de mots et vos poèmes me paraissent bien trop innovants et audacieux pour ne figurer qu’en commentaires d’un article qu’ils n’illustrent même pas. Publiez les donc directement, sans vous abaisser à ce subterfuge ; vous n’avez que l’embarras du choix pour une rubrique digne de les accueillir : par exemple [b]Poésie et Littérature[/b] , ou bien [b]Culture, Livres et Ciné[/b] (que vous fréquentez déjà), ou bien encore (soyez ambitieux) [b]International[/b]…

    Je vous suggère aussi lire l’avertissement qui figure en prologue de l’article [b][i]Tunisie : et maintenant ?…[/i][/b] Je vous en serais infiniment reconnaissant si vous vouliez bien en prendre connaissance et bien plus encore si vous en teniez compte ! ! !

  12. JPLTOO7

    Vous pouvez à votre convenance dégazer ces [i]extravagances audacieuses[/i](dites-vous) si, si!
    Si elles vous semblent trop blasphématoire ou incongru(es) au sein de votre article.

    Salutation sincère et amicale e
    – désolé pou cette gêne occasionnée.

    Recevez et acceptez toutes mes excuses

    ô plaisir

    paul

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