La vie au Vatican n’est pas un long fleuve tranquille. Le micro état enclavé dans la cité de César, ne cesse de connaître remous et autres séismes depuis quelques mois/années. Des affaires de pédophilie touchant le monde catholique, aux suspicions d’homosexualité régnantes au sein même des appartements pontificaux, il ne fallait plus qu’un scandale de plus pour voir le monde de la divine Vatican voler en éclats. C’est alors que survint le désormais « Vatileaks »…

La nouvelle est tombée tel un séisme il y a quelques semaines. Benoit XVI, grand patron de l’église catholique romaine, s’en allait en retraite, renversant les us et coutumes de sa fonction en demandant l’autorisation à lui même d’en finir avec sa carrière, et de prendre un repos bien mérité avant que ne sonne l’heure du trépas. Une requête que lui même s’accorda, après tout, n’est-il pas le chef? Bref, il faut avouer que depuis quelques temps, l’ambiance dans le monde religieux devenait délétère, et les débats en vogue sur la place publique n’avaient de cesse que de mettre les principes mêmes de l’église au banc des arriérés d’esprits.

 

Comment reprocher à Joseph/Benoit de ne plus vouloir endosser le rôle de punching ball de l’église catholique? Rappelez vous par exemple l’affaire dite du « Vatileaks », qui mettait en avant les actes de corruptions au Vatican, le tout dénoncé par le propre valet du souverain pontife, le sieur Paolo Gabriele à coups de multiples documents confidentiels? Se faire trahir n’est déjà pas en soi quelque chose de très plaisant, mais quand cela vient d’un proche, les effets sont encore plus lourds à supporter. Harassé par cette affaire interne devenue affaire mondiale, c’est le boss du Vatican en personne qui avait demandé une scrupuleuse enquête interne pour faire toute la lumière et rien que la lumière sur ces déclarations. Bon moyen de faire taire les médias et de laver sa soutane sale en famille en fin de compte, mais véritable camouflet d’une institution plus que jamais montrée du doigt.

 

                                                 

 

Enquête faite, c’est un rapport de 300 pages qui est remis au grand patron du Vatican le 17 Décembre dernier. Un rapport accablant, révélant selon un quotidien Italien, l’existence d’un réseau de membres unis par leur « orientation sexuelle » au sein de la Curie. Pour faire simple, certains membres aux orientations homosexuelles auraient, selon le journal Italien, crée une sorte de réseau au sein même de l’église, et du fait, et toujours selon la « Reppublica », auraient été l’objet de chantage de la part de personnes extérieures au Vatican avec qui ces derniers auraient eu des relations sexuelles. Outre le fait que ce rapport attesterait les propos distillées dans la presse sur des scandales financiers, etc, le fait de voir apparaître le mot « homosexuel » au sein du Vatican était bien plus « grave » pour le grand pouvoir du micro-état. Pensez donc, des homosexuels au sein même du grand pouvoir catholique, et dans les murs saints du Vatican !! Une bombe à retardement sur l’autel même de Saint Pierre n’aurait pu avoir pires effets.

 

Ajoutez à cela les scandales de pédophilies qui n’ont cessé de fleurir dans la presse ces derniers mois, comme ces nonnes pédophiles en Belgique, ou encore l’affaire de pédophilie des légionnaires du Christ, voir les multiples affaires du même sujet en Irlande, Allemagne, et dans bien d’autres pays européens, etc, et là encore, c’est par la voie du sexe que le trouble est semé. A en croire la presse chaque semaine, c’est l’équivalent de canal+ le premier samedi du mois qui est en vigueur dans bien des évêchés, et force est de constater que un scandale plus un scandale, cela commence à faire beaucoup de scandales. Au pays de l’abstinence, le désir charnel n’est pas le bienvenue, et la masturbation ne permettant pas tout, certains ouailles de le parole divine sont passés du mauvais côté la barrière, pour finir en « une » non pas de « la Croix » mais des meilleurs journaux à scandales du monde.

 

Bon, nous ne parlons même pas de la remise en question du mariage, véritable sujet sociologique et politique dans bien des nations de la vieille Europe, qui n’ont eu de cesse que d’entamer un peu plus la sérénité de la divine prière du Pape. Voir l’une des nations historiques du Catholicisme franchir le pas du mariage homosexuel, cela fait mal, et à certainement renvoyé dans les cordes bien des certitudes du côté du Saint Siège. Mais me direz-vous, cela n’est pas fait, et ce n’est pas cela qui aurait pu engendrer une telle issue pour le grand Jospeh. Non c’est certain, mais cumulé au reste, c’est lassant pour le coeur émoussé du père des religieux. Et puis, depuis 2009, les affaires de sexes ne cessent de pleuvoir sur le pontificat, et au bout d’un moment, on comprend que Joseph préfère aller prier dans sa cellule au coin d’une vigne, plutôt que de faire le malin du haut se son balcon pour protéger les siens des crimes qu’ils commettent.

 

                                          

 

Après, il faut être honnête. Cela faisait un moment que les choses battaient de l’aile du côté du Vatican. En 2011 déjà, le Pape « himself », était accusé de crime contre l’humanité par deux associations de défense américaines, visant à défendre les victimes de prêtres pédophiles. En tant que garant de l’autorité religieuse, Benoit/Joseph, s’était vu traduire devant le grand tribunal de la Haye en compagnie de 3 cardinaux avec comme chef d’accusation, « la responsabilité juridique globales des abus sexuels commis par des prêtres sur des mineurs depuis des décennies. » Grosse modo, le Pape était dans le lot en tant que chef suprême, même si il n’était pas directement accusé d’actes semblables. Ne confondons pas tout.

 

Bon vous l’aurez compris, mises bouts à bouts, ces affaires de culs auront bien entamé les croyances de notre Pape allemand, et aujourd’hui, l’église semble en tous cas bien mal en point. Joseph lui pourra dès la mi-mars aller bécher ses salades tranquillement, tandis qu’il laissera derrière lui un saint siège devenu simulacre d’hôtel de passes, et ou les affaires de sexes seront devenues le pain quotidien d’un pouvoir politique divin défunt. Après tout, le sexe est l’instinct primaire le plus sacré de l’Homme, donc quoi de plus logique me direz vous.

 

Finalement, les homosexuels, les pédophiles, et le sexe (attention, les trois ne font pas une seule et même personne, loin de là, donc pas de clichés faciles), auront eu raison du seigneur pontife, et ça, ce n’est pas très gai. Et dire que ce dernier avait toujours connu des soucis de communication et de positions avec le port du préservatif…

 

 

 

Sources :

 

http://www.metrofrance.com/info/vatican-un-reseau-d-eveques-gays-derriere-la-demission-de-benoit-xvi/mmbv!nh8z0pr7f6us/

http://www.metrofrance.com/info/renonciation-de-benoit-xvi-election-du-pape-mode-d-emploi/mmbl!QuXQ29jXm1Ko/

http://www.metrofrance.com/info/entretien-le-scandale-du-vatican-a-affaibli-benoit-xvi/mmbk!HleOGY9RzxQVg/

http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Les-scandales-de-pedophilie-secouent-l-Eglise-catholique-_NG_-2010-03-10-548071

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/09/14/01016-20110914ARTFIG00528-pedophilie-le-pape-accuse-de-crime-contre-l-humanite.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_fuites_au_Vatican

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9gionnaires_du_Christ#Reconnaissance_des_abus_commis_par_le_p.C3.A8re_Maciel