Homo disparitus ou l’histoire d’un fin annoncée

J'ai toujours été interpellé par la posture de l'astrophysicien Stephan Hawking qui prétend que l'homme, pour survivre, devra coloniser l'Espace . Que pensez du même Stephan Hawking jouant au touriste de l'espace? Que pensez du tourisme spatial? N'est ce pas un énorme gaspillage de ressources? Plus prosaïquement, n'est-il pas simplement trop tard? L'homme n' est-il pas un has been?

Certains scientifiques, certains auteurs tel que Alan Weisman le pensent. Ce dernier a écrit un livre passionnant : Homo Disparitus (Flammarion, 398 pages, 19,90 euros).


Cette enquête promène le lecteur des souterrains new-yorkais à Tchernobyl, en passant par le Kenya et les Corées. Autant d'exemples concrets qui permettent à l'écrivain d'expliquer la fragilité de la présence humaine et, parfois aussi, son impact durable.

C'est d'ailleurs ce qui se passe autour de Tchernobyl, dans la zone coréenne démilitarisée. C'est ce type d'endroit offre une grande biodiversité.

L'auteur préconise la limitation à un enfant par couple. Selon lui le problème:" c'est que grâce à nos compétences agricoles et médicales, notre population s'est accrue hors de toute proportion par rapport au reste des êtres vivants sur la planète. C'est déjà arrivé localement à d'autres espèces et cela s'est toujours terminé par une extinction. Heureusement, nous avons le don de pouvoir prédire les conséquences de nos actes. Nous avons donc la chance de pouvoir nous atteler à ce problème avant qu'il soit trop tard. J'espère que nous le ferons avant que la nature le fasse pour nous."

La bonne nouvelle c'est qu'une fois que l'homme aura disparu la nature retrouvera tous ses droits. Cela nous fait une belle jambe.

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