La poésie en tant que genre littéraire par excellence est beaucoup prisée par la plupart des grands hommes de culture de ce monde. Le message véhiculé par celle-ci a influencé le comportement orthodoxe des dirigeants des siècles passés. Cette redoutable et sonore arme s’étiole au fil des jours à cause de la désaffection que les peuples manifestent à son égard, pour son hermétisme et les nouveaux moyens de communication qui ont fait leur entrée dans la société. Pourtant elle est un moyen incommensurable de développement parce qu’elle permet au lecteur de prendre conscience et fortifie son âme. Au vu de sa désaffection, la question qui nous vient à l’esprit est la suivante. Faut-il accompagner ce merveilleux outil au cimetière ?
A l’opposé de bon nombre de personnes qui ont déjà un dégoût de la poésie, moi j’affectionne très fort cette science pour le génie qui caractérise ses auteurs. Des talentueux penseurs comme Alfred de Vigny, Victor Hugo, Ronsard, La Fontaine Fables, Aimé Césaire, Senghor, Léon G. Damas, Baudelaire, etc., ont beaucoup marqué la société à travers leurs écrits…
Si j’ai une affection pour tous les poètes du monde, j’aime particulièrement Gazé Louho Clovis, ce grand poète né dans les années 1971 à Grogbalédou en pays Godié dans les profondeurs de la Côte d’Ivoire mais dont les œuvres sont encore méconnues du grand public. Cet homme court de taille et d’une beauté critiquée, ce poète autodidacte qui a touché tous les problèmes de la société et de l’humanité à travers plus de cinq cent poèmes au moins d’un quart de siècle, est en mon sens un poète avec qui le monde de la poésie peut compter.
Poète, après avoir été plusieurs été grugé par des hommes de petite foi, subit la haine et l’hypocrisie de ce monde, passé plusieurs nuits sans sommeil, je t’admire. Toi qui as opté pour la continuité des œuvres des poètes du passé, toi qui a toujours voulu que le monde te découvre à travers la saveur de ta plume, tu es un poète naissant…
Comme à ta conviction tu n’en as point mis de trêve, Dieu vient d’arranger les choses au mieux depuis le 23/07/2012 ; tu as retrouvé le sourire grâce aux Editions Edilivre de Paris en publiant l’un de tes excellents recueils de poèmes « Le noble dans le blême », un recueil de 230 pages ; enfin, tu viens de naître. Comme l’a dit le Professeur émérite Bernard Zady dans la préface du recueil de poèmes Maïto pour Zékia du poète Dally Bohui, et je cite : « Le poète n’est poète que lorsqu’il a publié une ou plusieurs de ses créations. »
Poète, ton courage, ta patience, ta sérénité et ta participation à l’œuvre commune te valent aujourd’hui des lauriers. Je suis fier de te célébrer. Je te rends un vibrant hommage parce que tu viens d’inscrire ton nom dans le livre d’or des poètes du monde. Désormais immortel, grand poète du Kéito, que tes pensées innovent et que jamais ne s’étiolent.
Kéita Boh.
Je suis bien de votre avis, un poète comme lui, il devrait en exister un peu plus à mon sens. La poésie est vraiment un rare merveilleux et Gazé Louho Clovis le manie avec tant d’aisance que je l’admire profondément! Bravo pour cet article!
Bien dommage qu’on ne peut pas lire ses poèmes!(dans votre article)