Apres avoir usé d’un discours d’une droite dure et flirté, ensuite, avec les grands nom de la gauche française , Nicolas Sarkozy est parvenu a séduire l’électorat français qui l’a porté au somment de l’état.
Depuis, et comme il l’avait promis, le nouveau président français a constitué pour diriger une équipe assez originale comprenant des gens de droit et de gauche et pas des moindres.
Bernard Kouchner ou le french doctor, comme aiment a l’appeler les outre-atlantique, hérite des affaires étrangères. Longtemps snobé voire même ignoré par les socialistes, Kouchner s’est vu proposer un ministère que même au plus fort de sa popularité il n’aurait espéré ce fauteuil.
Personnage assez singulier qui même étant de gauche a eu dans le passé des prises de position s’inscrivant dans un registre plus tôt libéral a la lumière de la guerre en Irak.
La main tendue de Sarkozy a Kouchner, comme pour le reste des socialistes qui ont intégré le gouvernement Fillon, revêt un double message.
Le premier s’inscrivant dans un but purement pragmatique dans ce sens que les postes occupés portent essentiellement sur l’Evaluation des politiques publiques, les Affaires européennes, la Solidarités et la lutte contre la pauvreté, thèmes que Sarkozy désire teinter d’une certaine touche sociale et humaine loin du credo libéral.
Le deuxième s’inscrit dans un esprit purement tactique a savoir accentuer les divergences a gauche.
Mais la cerise sur le gâteau et qui risque de faire très mal a gauche c’est Jacques Attali.
En effet, l’éminence grise de gauche qu’est ce personnage, en acceptant une mission de politique étrangère de la part de Sarkozy , risque de porter un coup fatal au PS sachant qu’Attali incarne le mitterrandisme.
Mais la gauche et principalement le PS ne sont-ils pas entrain de payer la lutte intestinale pour le pouvoir et le délaissement de leurs élites pour des histoires de fauteuil ?