Une explosion dans les sous-sols de la première tour peu de temps avant que l’ avion ne la percute…quand c’ est le concierge de la tour qui le dit, on ne peut que s’ interroger, non ?!
Nombreux sont les héros du 11 Septembre 2001. Pompiers, policiers, soldats et simples civiles. En cas de crise importante, tous retrouvons en nous cette part d’ humanité enfouie sous la couche d’ individualité.

Comme tous ces héros du 11/09, William Rodriguez a suivi son instinct et il est resté afin de seconder les secours. Il n’ a cessé de gravir les étages alors même que les avions venaient de percuter les tours, et ce jusqu’ à l’ effondrement de la première: il n’ a cessé de monter et descendre les étages accompagné de victimes sous le choc, désobéissant a son chef de service qui lui ordonnait de quitter les lieux sans attendre. Ce matin du mardi 11 Septembre fut très différent de tous les autres. William Rodriguez arriva un peu en retard à son travail: il était le concierge de l’ une des deux tours du World Trade Center.

Il continuera donc son rôle de concierge-sauveteur et sera l’ un des derniers civils à être extrait des décombres.

"Mais ce n’ est pas là où le courage s’ arrête. C’ est là où il commence."

Oui, William Rodriguez est l’ un des héros des attentats du World Trade Center. Mais l’ héroïsme de Mr Rodriguez va bien au-delà de ce sombre jour de l’ histoire.

Au lendemain des attentats, s’ il est un exemple à suivre pour ses concitoyens, il est aussi un "ami" à compter pour ceux qui les diriges. Alors qu’ on le voit sur de nombreux plateaux de télévision, il est reçu à la "Maison Blanche" ,et les républicains le poussent vers le Congrès, quelques millions de dollars à la clé.Pourtant, William Rodriguez préfère rester l’ homme qui a sauvé des dizaines de gens durant l’ un des pires jours de Manhattan et décide de parcourir le continent afin d’ informer les gens sur les dessous de l’ affaire, sans mauvais jeu de mots:

"Notre bureau était au niveau B1. A 8h46, nous avons entendu un gros BOUM, qui nous a soulevé de terre. Cela semblait venir du bas, probablement de la salle des machines(..), l’ explosion fut si forte qu’ elles fit ses craqueler les murs et effondrer le plafond !(..) quelques secondes plus tard, le premier avion heurtait la tour..(..) à la réflexion, je me suis dis: ils n’ avaient pas bien synchronisé tout cela…."

Vénézuela, Malaisie, Allemagne, Italie, Japon…une véritable "tournée des vérités" sur l’ une des pires tragédies de ce début de millénaire. Il nous livre ici un récit étonnant, pertinent, intriguant, pleins de nuances et de franchise, sur ce qu’ il a vécu, et vit toujours.

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