Les temps sont forts peu réjouissants en ce moment… Tout augmente nettement sans que l’on en soit informé pour autant. Regardez un peu le montant des courses hebdomadaire… En peu de temps, sur un chariot plein, on peut aisément rajouter une dizaine d’euros par rapport à l’an passé pour les mêmes produits achetés… De plus, les produits les plus touchés par ces hausses répétitives sont les produits de bases en général.

 

Ainsi, nous apprenons qu’après avoir connu une stabilité de dix-huit mois sur le prix des timbres, La Poste a décidé d’augmenter les tarifs à compter du premier janvier 2013. L’augmentation la plus élevée va concerner les timbres les plus utilisés soit les timbres pour lettres prioritaires ou encore les timbres pour lettres vertes. L’augmentation sera de 2.8% soit un passage de 0.60 centimes d’euro à 0.63 pour les lettres prioritaires et un passage de 0.57 centimes d’euros à 0.58. 

 

 

Selon le communiqué officiel, cette augmentation n’aura pas d’impact significatif pour les foyers qui dépensent environ une trentaine d’euros annuellement pour les frais postaux. De plus, les hauts responsables se félicite de cette augmentation qui se situe en deçà de l’inflation, estimée par l’INSEE à 3%. 

 

Cette augmentation trouve sa justification dans le fait que La Poste souhaite conserver un très haut niveau de qualité et également renforcer son modèle social. 

 

 

Sur le principe, les justifications trouvent leur sens, seulement faudrait il les mettre en application. Je présume que bien des facteurs espèrent que cette augmentation permettra l’amélioration des conditions de travail, mais il ne faut pas rêver non plus ! Les centres de tri manquent cruellement de facteurs, la charge de travail s’en trouve parfois doublée pour certains, mais aucune ouverture de poste n’est mentionnée ni tout simplement prévue. 

Les chiffres clés du Groupe La Poste

 
 

Avec un chiffre d’affaire de 21 341 millions d’euros en 2011, il est honteux de voir que la priorité n’est pas donnée à la création de poste ou simplement au remplacement des départs en retraite. Bien des personnes qui ne connaissent pas le métier pense que le métier de facteur est relativement simple. Hors il n’en est rien ! Le nombre de dépression est incalculable, le nombre de maladie professionnelle est constamment en hausse, et que dire du nombre de suicide… 

 

 

Le système a besoin d’être revu, mais pas sur un plan financier, mais bien plus sur le plan humain !