"Un homme tire pendant des années avec le même fusil, et puis il part à la guerre. Après il rentre chez, et sait, que dorénavant, quoiqu’ il fasse de ses mains, construire une maison, caresser une femme, ou langer son fils, il restera à jamais un jarhead (un marine américain)."

Depuis toujours, l’ Amérique reste la référence en matière d’ efficacité militaire: effectifs sur-entrainés, sur-équipements et technologies de pointe, propagande et médias corrompus. Depuis toujours. Même lors des premiers massacres d’ indiens qui périssaient surtout des maladies inconnues débarquées avec les Européens, même lorsque les gentils tuniques bleues massacrèrent les méchants suddistes pourtant drapeau blanc à la main, et surtout lors des dernières querres du Golfe, ou, quand nombreux furent les pertes du coté des "quelques" soldats "ennemis" et surtout des civils Irakiens, l’ Amérique ne connue que peu de pertes dans les rangs de leurs marines. ( on parle de 150 tués et 2000 blessés cotés G.I Joe pour 100 000 irakiens ), une hécatombe. Biensûr aucune mort n’ est à souhaiter ou à regretter…

Le désequilibre des pertes révèlent surtout la vicieuse supériorité Américaine. Car à chaque fois que les U.S.A partent en guerre contre le mal, cela fini toujours en massacre de "l’ ennemi" juré de la liberté. Le génocide indien, la bombe atomique, le napalm sur le vietnam et par deux fois,la destruction de l’ Irak et les milliers de meutres qui vont avec: la guerre made in USA, c’ est surtout une chasse gardée pour soldats en herbes sur-entrainés grace aux jeux vidéos financés par leur gouvernement ( les jeux vidéos et les soldats en herbes biensur).- Avoir vingt ans et s’ engager pour sa patrie et contre le mal, la photo d’ un père ou d’ un grand père vétéran mort ou vif à la main. Avoir vingt ans et supposer que cette haine qui vous pousses à vous engager physiquement et moralement dans un conflit suffira à soulager vos futurs nuits de cauchemars hantées de visions de victime de guerre. Avoir vingt ans et surtout rien à foutre dans un pays ou l’ enfer du devoir et le culte de la personnalité son roi. Avoir vingt ans dans le plus grand pays du monde, et le plus isolé aussi.

Si les attentats du 11/09 sont, comme le laisse entendre certaines rumeurs, une cabriole de plus ( pardon pour la légèreté de ce terme pour une telle catastrophemais elle m’ est soufflé par un ant-bretzelien) dans la politique de l’ administration bush, alors je n’ aimerais pas avoir vingt et être né dans ce pays. Et m’ être engager dans un conflit qui ressemble d’ avantage à un hold-up pétrolier plutôt qu’ à cette croisade pour la paix et contre le terrorisme continuellement présentée pendant le conflit sur CNN. La propagande est une chose facile quand on raconte avec émotion ses propres guerres. D’ "Apocalypse Now"’ de Coppola au "Platoon" d’ Oliver Stone en passant par le "Full Metal Jacket" de Kubrick, autant de témoignages d’ anciens soldats de l’ horreur et du chaos, en cinemascope et sur la musique des Doors. Fini le noir et blanc et la voix enflamée du narrateur.- Et balancé au placard la sauvegarde de liberté ou de la démocratie: le nouveau combattant occidental n’ a plus qu’ une seule véritable envie: bousiller du terroriste comme on "shout" un ‘bot’ numérique dirigé par un ordinateur.

L’ armée américaine sait bien que la fierté et le pariotisme militaire d’ autrefois s’ étaient chang&eacutees; en volonté de violence et de supériorité et d’ ailleurs, n’ avaient-on pas envisagé que les guerres du futurs seraient pratiquées par des robots et sur ordinateur ?- Les robots se sont simplement changés en frappes chirurgicales, et les ordinateurs du monde entier ont entrainé les jeunes peu de temps avant la seconde guerre du pétrole. voir le jeu de l’ armée américain de 50M de dollars, en téléchargement gratuit.- Entrainés mais surtout conditionnés à entrer dans une guerre où, finalement, peu de "tueurs" trouvèrent leurs comptes, et ou 99% des pertes furent ennemies, sous les bombes, et autant civiles. Alors oui il y a des grands manitous qui jouent au même "Wargame" depuis la nuit des temps. Mais depuis les guerres du Golfe, il est maintenant facile de trouver des raisons de ne plus prendre part au massacre, quelque soit le terrain de chasse choisi.

Car même si les U.S.A décident d’ attaquer la France pour, heu, non pas le pétrole que l’ on n’ a pas mais, par exemple le vin ou le fromage, je suis et je reste pacifiste, et surtout complètement imperméable à toute cette volonté de superiorité voulue par les armées du monde. J’ ai entendu quelqu’ un répondre au non français dans la guerre contre l’ Irak que la France, comme en 1940, pourra toujours supplier les alliès de l’ axe du bien de venir les délivrer du mal, quand les terroristes débarqueront à dos de chameaux armés de AK-47 russes rouillés. Mais même dans cette guerre-là, au final, il ne s’ agissa pas de liberté: Hitler ne fut qu’ un malade d’ abord supplié puis craint par un peuple allemand étouffé sous les exigences des "alliés" de la première guerre, qui ne fut pas non plus une guerre de liberté mais qu’ une manoeuvre économique de feu l’ empire Anglais face aux Allemands devenus trop gourmands. Respect à tous les anciens combattants, qui décidément, ont donné leurs vies pour de sombres gâchis.

Que ce siècle soit celui du non mondial à la guerre des grands. Que les propos du nouveau président américain concernant la paix, avec par exemple la création d’ un état Palestinien soit le début de la pacification des régions du monde les plus exposées aux conflits. Que L’ ONU, tant décrié pour son innaction dans le génocide du Rwanda devienne ou redevienne une armée internationale capable de ramener la paix sur un continent qui reste le principal foyer des pires exactions du monde. Que la paix dans le monde soit une réalité.
Ma guerre contre personne ou "Jarhead", un film de Sam Mendès, avec Jake Gyllenhaal et Jamie Foxx.