Certains sont en dépression, d’autres se réfugient dans l’alcool, l’un d’entre eux veut redescendre dans la mine…

Pourquoi ?

Après avoir été sauvés, ils ont eu droit à une notoriété fulgurante ! Eux, les simples mineurs d’habitude illustres inconnus sont propulsés sur le devant de la scène sans y être préparés !

Ils ont été heureux de retrouver la terre ferme ouverte sur le ciel, retrouver leur famille, leur chez eux, mais leur intimité a été bafouée !

Ces travailleurs des entrailles de la terre sont réputés pour être des hommes, des vrais, forts, costauds, et on le a vu pleurer, pleurer de joie en retrouvant les leurs, leur femme, leurs enfants !

Le monde entier a assisté à ces retrouvailles, on leur a volé ce moment ! Nous, les voyeurs !

Ils sont restés tellement peu de temps à l’hôpital, que les médecins n’ont pas pu se rendre compte de l’état mental de chacun, c’était pourtant prévisible qu’ils allaient subir un contrecoup !

Quelques jours plus tard, les voila de nouveau nos grands gaillards, ils font de nouveau parler d’eux, mais le tableau n’est pas si beau à voir !

Il y aurait eu « un pacte des 33 », et là, l’imagination fertile du lubrique humain qui n’a rien d’autre à faire qu’à penser au c**, fait des dégâts irréparables ! Les mineurs sont salis, et ce pacte va être mis à jour, et on ne comprendra même pas ce qui était si secret…sauf que c’était juste leur pacte !

Pour que les esprits tordus francophones ,’imaginent pas à leur tour des scènes souterraines torrides où  banquets cannibales, voici un résumé de ce qui serai « Le acte des 33 ».

Mario Sépulveda raconte :

Quand la mine s’est effondrée, quand les sorties se sont bouchées, ils se sont sentis mourir.

Ils ont trouvé le refuge avec quelques denrées et de l’eau. Il a fallu se rationner ne sachant pas combien de temps ça allait durer.

Ils ne pensaient pas au sauvetage, mais à la longue agonie qui les attendait, mourir de faim et de soif.

17 jours à grignoter un demi biscuit salé par jour avec un peu de thon et 2 gorgées d’eau fétide, stockées dans 2 barils d’huile.

Il faisait très chaud, l’odeur était forte, l’air irrespirable !

Ils ont tenté de travailler ensemble dans le noir pour chercher une sortie possible.

Quand un n’était pas bien, les autres lui remontaient le moral, mais quelquefois, plusieurs perdaient confiance, et là, c’était dur de tenir le coup.

Il y a eu des bagarres, des insultes, le plus jeune , moins éduqué était difficilement contrôlable.

De temps en temps, ils s’octroyaient un peu de lumière pour se remonter le moral, sinon, ils l’économisaient pour arriver à préparer à manger sans en perdre une miette.

Heureusement qu’il y avait cette eau, dégoûtante, qui ne les a même pas rendu malade.

C’est là, qu’ils ont senti qu’ils n’étaient pas seuls.

«Ce fut un acte de Dieu là. Nous avons eu de l’eau», a déclaré Sepulveda. "Elle avait un goût fétide, mais elle n’a pas nous empoisonner, même s’il a été contaminé. Nous nous sommes laissé quelques gorgées petite chaque jour."

Ce qu’il ne voulaient pas qu’il soit divulgué, c’est ces 17 jours d’angoisse, de peur, de vide, de silence, d’attente de la mort.

Non pas de cannibalisme, pas de sexe, juste l’idée constante de sortir de là.

Imaginez-vous à 600m sous terre, et à plusieurs en étant sûr et certains de mourir.

Qu’est-ce que vous pourriez dire ? Penser ?

Il est évident qu’ils ont imaginé côtoyer la mort, la décomposition des corps à côté d’eux, et comment les enterrer ?

Ils ont du aussi parler d’en finir : « si je souffre trop promets-moi de m’assommer, de me tuer ! »

Ces mots devaient bien en faire partie du pacte !

 

Source: www.nydailynews.com