Les étudiants de la première année de l’Institut Préparatoire des Etudes Scientifiques et Techniques « IPEST » de La Marsa ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive le boycottage de leur mini-concours. Aucun des 157 étudiants ne s’est présenté pour passer les épreuves. Ils contestent le contenu de la circulaire n°08/46 du 2 juin 2008 réduisant le nombre de bénéficiaires de la prise en charge des voyages pour passer les oraux en France à 50 % des candidats( y compris ceux qui n’ont pas les moyens) et à 30 %, celui des postulants aux bourses à l’étranger.

Les étudiants contestent surtout le fait qu’ils n’aient pas été avisés de ces décisions lors des réunions qui ont été organisées pour présenter l’IPEST en juillet 2007. Leurs parents affirment que la direction de l’IPEST avait alors catégoriquement affirmé que 85 % des étudiants étaient orientés dans de grandes écoles françaises et que tous ces candidats  bénéficieraient d’une bourse d’Etat ou d’une bourse de l’Institut auquel l’étudiant a été affecté. Ce fut un motif de fierté de l’administration de l’IPEST, selon les parents. Mais, voilà que la circulaire du 2 juin remet tout en question.

Une motion à l’adresse du ministre

Les étudiants, qui tablaient, tous, sur des études supérieures à l’étranger avec des bourses d’Etat comme il l’est d’usage jusqu’à maintenant, ont rédigé des motions où ils réclament le report de l’application des nouvelles modalités à la prochaine promotion. Au moins, les nouveaux seront avertis des conditions d’accessibilité aux bourses. Par contre, ils se rappellent bien de la réunion de juillet 2007, au siège de l’IPEST au cours de laquelle, l’administration a insisté sur le fait que plus de 80 % de ses étudiants font le bonheur des grandes écoles françaises.

Le ministère fait machine arrière

En dernière minute, d’une source officielle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie que l’administration considère que la circulaire du 2 juin 2008 ne concerne que la prochaine promotion de l’IPEST, celle qui sera orientée à cet institut pour l’année universitaire 2008-2009. Quant aux promotions qui poursuivent actuellement leurs études à l’IPEST (la 1ère et la 2ème année), elles ne sont pas concernées par les mesures contenues dans cette circulaire.

Plus de 90 % de ces étudiants ne rentrent pas au bercail

Pour M. Hechmi Saïed Directeur de l’IPEST « La loi 1991 de création de l’IPEST ne mentionne pas qu’elle ne donne accès qu’aux écoles françaises de formation d’ingénieurs. Elle stipule qu’elle assure la formation aux cycles d’ingénieurs, tout simplement. Donc, c’est l’usage qui a ancré dans les esprits le fait que la majorité de nos étudiants vont dans les écoles françaises. » Apparemment, le ministère veut résoudre par la même occasion la problématique du non-retour des étudiants des grandes écoles françaises. D’après M Said « plus de 90 % de ces étudiants ne rentrent pas au bercail bien que ce soit l’Etat qui a financé toutes leurs études. Les conditions économiques difficiles prévalant actuellement appellent à rationaliser les dépenses publiques. Donc, ce n’est pas de l’injustice si l’on limite les bourses aux étudiants admis dans les grandes écoles de renommée internationale et qu’on exige le remboursement des frais engagés par l’Etat. Ces diplômés décrochent des postes de notoriété internationale et c’est légitime qu’ils remboursent l’Etat si jamais ils ne travaillent pas pour lui. »

Synthèse TW : Le Temps du mardi 17 juin 2008

Les étudiants de la première année de l’Institut Préparatoire des Etudes Scientifiques et Techniques « IPEST » de La Marsa ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive le boycottage de leur mini-concours. Aucun des 157 étudiants ne s’est présenté pour passer les épreuves. Ils contestent le contenu de la circulaire n°08/46 du 2 juin 2008 réduisant le nombre de bénéficiaires de la prise en charge des voyages pour passer les oraux en France à 50 % des candidats( y compris ceux qui n’ont pas les moyens) et à 30 %, celui des postulants aux bourses à l’étranger.

Les étudiants contestent surtout le fait qu’ils n’aient pas été avisés de ces décisions lors des réunions qui ont été organisées pour présenter l’IPEST en juillet 2007. Leurs parents affirment que la direction de l’IPEST avait alors catégoriquement affirmé que 85 % des étudiants étaient orientés dans de grandes écoles françaises et que tous ces candidats  bénéficieraient d’une bourse d’Etat ou d’une bourse de l’Institut auquel l’étudiant a été affecté. Ce fut un motif de fierté de l’administration de l’IPEST, selon les parents. Mais, voilà que la circulaire du 2 juin remet tout en question.

Une motion à l’adresse du ministre

Les étudiants, qui tablaient, tous, sur des études supérieures à l’étranger avec des bourses d’Etat comme il l’est d’usage jusqu’à maintenant, ont rédigé des motions où ils réclament le report de l’application des nouvelles modalités à la prochaine promotion. Au moins, les nouveaux seront avertis des conditions d’accessibilité aux bourses. Par contre, ils se rappellent bien de la réunion de juillet 2007, au siège de l’IPEST au cours de laquelle, l’administration a insisté sur le fait que plus de 80 % de ses étudiants font le bonheur des grandes écoles françaises.

Le ministère fait machine arrière

En dernière minute, d’une source officielle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie que l’administration considère que la circulaire du 2 juin 2008 ne concerne que la prochaine promotion de l’IPEST, celle qui sera orientée à cet institut pour l’année universitaire 2008-2009. Quant aux promotions qui poursuivent actuellement leurs études à l’IPEST (la 1ère et la 2ème année), elles ne sont pas concernées par les mesures contenues dans cette circulaire.

Plus de 90 % de ces étudiants ne rentrent pas au bercail

Pour M. Hechmi Saïed Directeur de l’IPEST « La loi 1991 de création de l’IPEST ne mentionne pas qu’elle ne donne accès qu’aux écoles françaises de formation d’ingénieurs. Elle stipule qu’elle assure la formation aux cycles d’ingénieurs, tout simplement. Donc, c’est l’usage qui a ancré dans les esprits le fait que la majorité de nos étudiants vont dans les écoles françaises. » Apparemment, le ministère veut résoudre par la même occasion la problématique du non-retour des étudiants des grandes écoles françaises. D’après M Said « plus de 90 % de ces étudiants ne rentrent pas au bercail bien que ce soit l’Etat qui a financé toutes leurs études. Les conditions économiques difficiles prévalant actuellement appellent à rationaliser les dépenses publiques. Donc, ce n’est pas de l’injustice si l’on limite les bourses aux étudiants admis dans les grandes écoles de renommée internationale et qu’on exige le remboursement des frais engagés par l’Etat. Ces diplômés décrochent des postes de notoriété internationale et c’est légitime qu’ils remboursent l’Etat si jamais ils ne travaillent pas pour lui. »

Synthèse TW : Le Temps du mardi 17 juin 2008

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