La loi anti-tabac, entrée en vigueur dès janvier de cette année, interdit de fumer dans les bars, les restaurants, les discothèques …mais aussi les bars à Chicha.

Cette loi condamne donc à terme les bars à chicha où les clients fument le narguilé. Fumer fait parti de l'esprit même de ces "bars orientaux". DE nombreux propriétaires de bars à chicha ont tenté de réagir et de recevoir des dérogations.

C'est le cas de Tarik propriétaire d'un bar à chicha à Paris. Devant l'impossibilité d'avoir de dérogations et de faire assouplir cette loi il a décidé de faire la grève de la faim depuis mercredi. Il a ouvert son bar il y a 18 mois, après de longues démarches administratives et 300000 euros d'investissemnts. Il explique avoir perdu la moitié de sa clientèle. Il affirme aussi avoir été controlé en expliquant que "trois policiers sont venus pour un simple contrôle, puis au bout de cinq minutes, ils sont revenus à 30.

Ils ont verbalisé six clients, la chicha à la main, sur les 52 clients présents. Il dénonce le harcèlement au quotidien de la police. Les bars à chicha ont eu une tolérance jusqu'à lundi mais depuis c'est fini. Il raconte aussi comment certains bars à chicha ont dû mettre la clé sous la porte car ils ne gagnaient plus que quelques euros par jours. On leur a demandé de changer d'activité "mais c'est comme si on demandait à un pharmacien de ne plus vendre de médicaments."