Aujourd'hui les 6 groupes de travail constitués pour préparer le Grenelle de l'environnement ont remis leurs conclusions à Jean Louis Borloo.
Fin octobre aura lieu une table ronde entre les différents protagonistes afin de trouver une quinzaine de mesures permettant à la France de relever le défi du réchauffement climatique et de jeter les bases d'un développement durable.
Le gouvernement veut d'ici 2050 diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre. Pour les climatologues il faut absolument empêcher les températures moyennes de grimper de plus de 2°/° sinon l'emballement des mécanismes climatiques deviendrait difficile à maitriser.
Voici quelques unes des pistes proposées pour refroidir la planète…
Construire des logements "autosuffisants" en énergie d'ici à 2020. Il y a aussi un vaste plan de rénovation et d'isolation des batiments anciens. Les maisons autosuffisantes seront construites avec les matériaux et les technologies les plus performantes . La construction de ces maisons entraine un surcout de 15°/° par rapport à une maison traditionnelle. Donc sans coup de pouce de l'Etat , il sera difficile de convaincre les Français.
Rouler propre et moins vite. Pour inciter les Français à s'équiper de voitures propres il pourrait y avoir l'instauration d'une vignette annuelle , et un bonus-malus calculé en fonction du volume d'emission de CO2 . Avec une voiture propre, le propriétaire recevrait plus de 100 euros par mois. Une réduction de 10kms/heure de la vitesse maximale est aussi envisagée.
Mettre les camions sur le train. On pourrait donner la priorité au ferroutage , le transport des camions sur le rail. Cela impliquerait la création d'autoroutes ferroviaires. Le Grenelle voudrait aussi peut-être instaurer une écoredevance sur les poids lourds en fonction du nombre de kilomètres parcourus, le tonnage des véhicules et le volume d'émissions.
Taxer le transport aérien. Grenelle veut instaurer le principe d'une taxation sur les vols domestiques…
une nouvelle piste prometteuse!
La Norvège va construire le premier prototype au monde de centrale à eau de mer afin de défricher une nouvelle forme d’énergie renouvelable, a annoncé mercredi le groupe énergétique norvégien Statkraft, à l’origine du projet.
Une centrale dite « osmotique » utilise la différence de pression entre l’eau salée et l’eau douce: si deux masses d’eau, l’une salée l’autre douce, sont séparées par une membrane semi-perméable, la seconde migre vers la première, générant un surcroît de pression qui peut être transformé en énergie via une turbine. « L’énergie osmotique est une technologie très prometteuse », a déclaré Baard Mikkelsen, le directeur général de Statkraft.
« C’est propre et ça ne provoque pas d’émission (de gaz à effet de serre), et ça pourrait devenir compétitif d’ici à quelques années », a-t-il ajouté. Selon Statkraft, cette technologie pourrait à terme produire, à l’échelle mondiale, environ 1.600 Terawattheure (TWh), soit « 13 fois la production hydroélectrique annuelle de la Norvège » qui couvre actuellement la quasi totalité de ses besoins avec de l’énergie d’origine hydraulique.
En Europe, le potentiel est estimé à environ 200 TWh. Construit à Hurum dans le sud-est de la Norvège, le prototype de Statkraft pourra produire entre 2 et 4 Kilowattheure (KWh). Sa construction devrait être achevée dès l’an prochain.