Cet article aurait pu se nommer: « Le retournement de veste » ou toute autre expression définissant le changement d’avis. Mais comme on dit: « Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ».
l y a deux semaines, j’écrasais le pauvre Bafétimbi Gomis dans mon article sur le match Lyon-Nice (http://www.come4news.com/lyon-nice,-resume,-analyse-833743) en le comparant avec le rappeur français le plus lent: Doc Gyneco.
Mais aujourd’hui, je ne vais pas le détruire, mais l’encenser. Quel match époustouflant (si, si, ce mot est encore utilisé, je vous jure) de l’ancien stéphanois dimanche soir contre le Paris Saint Germain! Non pas seulement parce qu’il a marqué le but de l’égalisation sur une magnifique passe décisive d’Apoula Edel, mais bien parce qu’il a fait un match surprenant.
Avant, Puel pensait que Bafé pouvait tenir la pointe seul, et se démerder a dribbler les défenseurs comme notre cher Lisandro. Claude l’utilisait d’ailleurs comme remplaçant, mais là, enfin, Claude Puel l’a utilisé à bon escient. C’est à dire, en pointe, mais pas seul, alimenté par deux ailiers ultra offensifs: Lisandro et Bastos…
Son rôle de pivot à l’image deGuillaume Hoarau a permis de créer de nombreux décalages, de superbes passes et d’élargir le jeu. Son placement lui permettait de rester dans l’axe et d’être à la réception des centres. Non pas comme Lisandro, qui, quand il joue en pointe, redescend ou part sur les côtés, ce qui fait qu’il n’y avait plus personne au centre. Pas là.
L’argentin a pu dribbler et redescendre chercher les ballons à sa guise sans pour autant déserter l’axe. Revenons à Rasta-man, pardon, Bafétimbi Gomis, qui nous a régalé dimanche soir, de par ses contrôles extraordinaires, de par ses remises de la poitrine, de par son placement qui permettait aux ailiers de monter et surtout de par ses temporisations qui ont permis de créer des occasions plus construites et donc un meilleur rendement offensif.
Seul point négatif, sa précipitation lors de ses frappes. Il a à maintes reprises tiré de trop loin et dans des postures quasi-impossibles pour marquer.
Claude Puel sait maintenant quoi faire du petit Bafé, il faut l’utiliser en pointe, alimenté par Lisandroet Bastos, et même si Briand fait les frais de ce schéma tactique, il peut remplacer n’importe lequel de ces trois joueurs (Lisandro–Gomis–Bastos) pour apporter de la fraîcheur à l’attaque.
Gomis aurait pu inscrire le but de la victoire dans le temps additionnel mais son positionnement n’étant pas très simple, il n’a pu que tenter un extérieur du pied droit qui a échoué dans le petit filet extérieur de Edel, à la fin de ce magnifique match ou les lyonnais et les parisiens se sont séparés sur un match nul (2-2) qui n’arrange personne…