Un autre… Encore un autre journaliste qui tombe dans l’exercice de sa fonction. Qui était-il ? Il s’appelait Gilles Jacquier et travaillait pour France 2. Il avait couvert des tas de conflits tels que les guerres en Irak, au Kosovo ou en Afghanistan. Très consciencieux dans son travail, il ne revenait jamais en France sans avoir ramené des images. Pour son travail, il était prêt à se frotter de très près au danger des tirs de mortier et d’obus.

C’est justement à cause d’un tir d’obus qu’il y a laissé la vie ce mercredi alors qu’il interviewait des commerçants dans la rue. Il devait en ramener des images sur le conflit en Syrie pour l’émission Envoyé Spécial. Passionné par son métier, il ne reculait pas devant l’adversité même s’il restait conscient des dangers et des risques sur le terrain. Loin d’être téméraire, il détestait la guerre mais appréciait les rencontres qu’il pouvait faire sur place avec la population.

 

Je le suivais sur sa page Facebook et j’y avais découvert un homme simple et touchant.

 

 

 

Son nom va donc s’ajouter à la longue liste des journalistes morts sur le terrain. Ces hommes et femmes courageux n’hésitent pas une seule seconde pour s’approcher au maximum des conflits afin de nous ramener des images exclusives, susceptibles de nous montrer la vérité, aussi crue soit-elle.

Malheureusement, un trop grand nombre d’entre eux périssent sous les tirs. 

 

Depuis que la Syrie s’est enflammée, on ne compte plus les reportages sur cette lente descente aux enfers. En partant pour ce pays, Gilles Jacquier mesurait les dangers de cette nouvelle mission. Mais, il n’a pas hésité une seule seconde et s’est rendu sur place.

Il est le premier journaliste occidental à perdre la vie depuis le début du conflit en Syrie. Plusieurs membres de son équipe ont également été blessés par ce tir d’obus meurtrier.

 

Combien seront-ils encore à tomber pour qu’on puisse tout voir et entendre ?