Georges w. Bush, Barack Obama, Nicolas : à chacun sa baleine !

La décennie 2001 – 2011 n’aurait finalement pas été celle de la tranquillité pour des personnalités qui jusqu’ici se présentaient comme des invaincus. Aussi, l’on comprend à présent aisément qu’il ne suffit plus seulement pour un pays d’être suffisamment fort économiquement pour être rangé aux côtés des grandes puissances. Que non !

Bien au contraire, le degré de puissance de chaque pays devrait à présent se mesurer à partir des prouesses qu’ont enregistrées les dirigeants de ces différents pays respectifs. Ainsi, l’ancien président Georges Bush des Etats-Unis d’Amérique se vanterait d’avoir pu liquider Saddam Hussein, ce président Irakien qui jusqu’à sa chute en 2003, restait l’une des personnalités les plus redoutables du monde. Son acharnement contre Saddam Hussein lui a valu en Afrique un pseudonyme que ses détracteurs ont savamment concocté  à partir des initiales de son nom : B.U.S.H (Bombardons Uniquement Saddam Hussein). Cependant, malgré son assaut sur l’Afghanistan au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, Monsieur Bush ne parviendra pas à mettre la main sur un Ben Laden qui était pourtant localisé dans cette partie du monde. Il a donc fallu attendre près dix ans après, pour que son successeur Barack Obama vienne mettre fin à l’existence d’un  Oussama Ben Laden,  qui aurait été l’un des pires ennemis des Etats-Unis.

Après l’effacement de Ben Laden, il restait pour les  Etats-Unis et la communauté dite internationale en général de mettre les autres délinquants du monde hors d’état de nuire. Les noms les plus en vue ici étaient ceux des présidents Iranien et de la Corée du Nord. Deux leaders, qui s’entêtent jusqu’aujourd’hui en investissant dans le nucléaire,  alors qu’ils ne sont pas aux yeux des Etats-Unis habilité à leur faire. Le nom de Mouammar Kadhafi ne figurait vraiment plus sur la liste des parias du monde. Ceci, grâce au rapprochement qui était déjà bien perceptible entre ce dernier et le monde occidental. Mais, les gens ont oublié que les pays développés et la France particulièrement gardait dent jusque là au guide libyen. Il a donc fallu atteindre  le vent de la révolution du Jasmin, pour que Nicolas Sarkozy en profite pour régler ces comptes avec le roi des rois d’Afrique. Afin d’intégrer lui aussi le cercle très restreint des chasseurs de cétacés. Ainsi, depuis quelques jours, le président français peut se targuer d’être le principal artisan de l’extinction  de Mouammar Kadhafi.

Dans un monde où ces mêmes grandes puissances sont en train de tenter de donner des leçons de démocratie et de droits de l’homme aux dirigeants des pays du Sud, il est vraiment paradoxal que la France, qui se veut pourtant pays démocratique, ait sa part de responsabilité dans l’assassinat  injustifié d’un homme qui jusqu’ici était reconnu par ses concitoyens comme leur guide !