Mort d’un arrêt cardiaque ce dimanche 24 octobre à l’âge de 72 ans, le Président du Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, fit les beaux jours des journalistes tout au long de sa longue carrière politique.

 

C’est un Homme truculent, aimant la bonne chère, mais aussi les bons mots, qui disparaît.

 

Les bons mots ?

 

La langue bien pendue, incapable de penser tout bas,  ce parangon du politiquement Incorrect se fit exclure du Parti Socialiste,  au moment des Régionales 2010, en se moquant de « La tronche pas catholique de Laurent Fabius »

 

En guise « d’homélie »,  je vous propose de recenser tous les propos « hors normes » prononcé par ce bon vivant, excellent orateur, que certains avaient du mal à situer dans le paysage politique, comme ceux qui disaient de lui :

 

« Il est socialiste, gaulliste, et révolutionnaire. »

 

Allez on démarre par celle qui a fait beaucoup de bruit  au moment de la coupe du Monde de football:

«Dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. Ce serait le reflet de la société. Mais là, s’il y en a autant, c’est que les blanc sont nuls (…)

J’ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze Blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine», déclare-t-il lors d’une réunion, le 14 novembre, selon Midi Libre.

 

Et un petit coup de canif contre les harkis (mal compris paraît-il voir la vidéo ci dessous) :

«Vous êtes allés avec les gaullistes. Ils ont massacré les vôtres en Algérie et encore, vous allez leur lécher les bottes!

Vous êtes des sous-hommes, vous n’avez aucun honneur!», lance-t-il à un membre d’une association harki, le 12 février 2006.

Quelques jours, plus tard, le Parti socialiste décide de le suspendre de ses instances nationales.

Il sera également condamné à 15.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour ces propos, avant d’être relaxé en appel.

 

En 2000, écoutez le quand il parle de l’immigration :

«Ici, c’est le tunnel le plus long du monde : vous entrez en France et vous ressortez à Ouarzazate», commente-t-il au sujet de la liaison centre-ville/La Paillade, un quartier à forte population d’origine maghrébine de Montpellier, lors de l’inauguration d’un nouveau tramway le 30 juin .

 

Le même jour, il déclare au sujet d’une femme voilée. «Ne vous inquiétez pas pour la dame, elle n’a que les oreillons et on lui tient les oreilles au chaud».

 

«Ils me font chier !», s’exclame-t-il en octobre 2001, lors de la réunion bisannuelle des directeurs d’école élémentaire de la ville, à propos des Maghrébins du quartier de la Paillade.

«Ils ne vont pas vouloir maintenant nous imposer leur religion ! Ceux qui ne veulent pas respecter nos valeurs, qu’ils rentrent chez eux!», renchérit-il au cours de la campagne des législatives de 2002.

«La communauté d’origine maghrébine devient si nombreuse qu’une partie d’entre elle ne souhaite plus s’intégrer (…)

Le problème majeur n’est pas la religion, mais le nombre», assène-t-il dans une interview à l’hebdomadaire La Gazette de Montpellier, en mai 2003.

«La droite a été soutenue par les islamistes et les femmes voilées d’al-Qaida», dit-il avant d’être battu par Jacques Blanc, aux élections législatives.

 

En parlant de Benoît XVI :

«J’espère qu’il sera meilleur que l’autre abruti.

Celui-là, on le jugera sur le mariage des prêtres et sur la "capote» !!

C’est en ces termes que notre homme commente l’élection du successeur de Jean-Paul II, Benoît XVI, face aux quatre-vingt-dix élus du conseil d’agglomération de Montpellier, en avril 2005.

 Et  d’ajouter : « C’est dommage, ils en ont loupé un », en parlant du nouveau Pape d’origine allemande et du bombardement de Dresde par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale

Et je finirai par une actualité brulante, et pourtant c’est en 2004 que  Georges Frèche osait  dire :

«Je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles ?»,

Cette phrase fut prononcée en novembre 2004, au cœur des émeutes urbaines.

Une provocation qui lui vaudra d’être mis en examen pour «diffamation envers une administration publique».

 

Frèche : on l’adorait ou on le haïssait"

 

Son fils « spirituel » ?

 

A part Jean-Luc Mélenchon, je vois très peu d’hommes Politiques pouvant lui succéder.

Sources diverses : 20 minutes, Le Figaro, l’Express, et un peu de « sauce » personnelle

Vidéo : Un passage chez Ruquier, à ne pas manquer :

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« les pauvres en France sont des… favorisés »

 

 

 

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