Gaza, un jour avec…
Après un jour sans… Charm el Sheikh, ce jour. 4 milliards de $ pour que revive la bande de Gaza. Après une telle guerre ! Guerre décrétée, à juste titre, par NS comme totalement inutile. L’Union européenne contribuera pour quelques centaines de millions. Et dans l’UE, la France. En pleine crise et déficit budgétaire !
Ainsi aucun citoyen ne peut-il dire que cette guerre, lointaine, controversée, lui est étrangère, – et que je défile avec les drapeaux palestiniens, et que je manifeste devant l’ambassade d’Israël pour soutenir sa cause, – aucun citoyen ne doit l’ignorer. Nous étions de cette guerre, par procuration en quelque sorte. Là-bas, les roquettes, les bombardements, les morts de part et d’autre, plus d’une part que de l’autre. Et ici, avec le confort de la bonne conscience, la facture, quelques billets prestement sortis du portefeuille payent les enterrements, les produits de 1° nécessité, la reconstruction des immeubles détruits.
Loin de moi, la pensée d’une indifférence en raison d’un tiroir-caisse vide. Loin de moi, l’idée d’une distribution sélective selon la politique ou la religion. Non, mais, l’aigreur rétrospective d’un manque d’implication des contributeurs de Charm el Sheikh pour arrêter les massacres et les belligérants.
Entretuez-vous, on passera payer la note ! Une suggestion tout de même. Que cette manne attendue et nécessaire soit sous un contrôle neutre et sûr. L’ONU par exemple. Point de Fatah, dont la probité a été trop souvent plus que douteuse. Ni de Hamas, empreint d’un islamisme peu philanthrope mais belliqueux ete prompt au réarmement. Encore faudrait-il s’être assuré auprès des autorités israéliennes que les reconstructions ne subiront pas le sort de l’aéroport de Gaza, entièrement pris en charge par l’UE et rendu inutilisable avant que d’avoir servi. Combien ça coûte ? M. J-P. Pernot n’en a jamais fait mention dans ses chasses au gaspi. La pression internationale serait peut-être plus efficace si, communiqué aux peuples, le coût d’un tel conflit ne se perdait pas dans les sables du Sinaï au bout d’une conférence expéditive.
