G W Bush et le congrés continuent à jeter le sort de l’Irak

Le moyen orient est toujours aussi instable. Les rivalités entre palestiniens ne cessent de s’aggraver et font plusieurs dizaines morts chaque jour. L’Iran refuse de stopper ses activités nucléaires malgré les sommations du conseil de sécurité.

Les échanges armés reprennent entre le Liban et Israël après plusieurs mois de calme.

Comme si cette région du monde n’avait pas sa part de malheur, c’est au tour du congrès américain de sceller pour encore quelque temps le sort de l’Irak.

En novembre dernier, les législatives américaines redonnaient un espoir aux opposants de la guerre en Irak. Les démocrates avaient effectivement obtenus la majorité à la chambre des représentant ainsi qu’au congrès. Ce dernier est celui qui, il y a moins de deux semaines, se voyait opposer le veto de son président sur une loi qui prévoyait le retour des troupes américaines d’Irak. Cependant, le congrès vient de voter et faire signer une loi à son président, sur le financement de la guerre en Irak. Ce sont 100 milliards de dollars, et ce sans calendrier de retrait, qui viennent d’être débloqués.

Les troupes américaines et celles de la coalition sont en difficultés depuis le début de ce conflit. Ce budget est donc pour certains une manière de soutenir le travail des soldats. Un fatalisme déroutant et peu rassurant qui laisse croire aux familles, que le gouvernement américain n’abandonne pas le but qu’il s’est fixé. C'est-à-dire amener la démocratie rédemptrice dans cette région où l’or est noir. Pour d’autres l’entêtement de G W Bush est assimilé à une obsession criminelle qu’il va pouvoir exercer jusqu’à la fin de son mandat.

 

Le président américain n’a donc pas l’intention de mettre un frein à cette croisade politique. Pourtant l’opinion américaine ne cesse de s’y opposer. 3000 soldats morts et près de 70 000 victimes en 4ans. C’est ce constat alarmant que G W Bush s’obstine à ne pas entendre. Le XX1é siècle a vu entrer une nouvelle forme de conflit qui se profilait déjà pendant la guerre froide. Une guerre d’influence menée par les Etats-Unis et au profit des seuls intérêts du capitalisme et de l’économie mondiale qu’ils contrôlent.