alors qu’il revenait de son village natal, le président de la république du Cameroun a échappé à un accident de la circulation le 18 février dernier.

 La scène s’est produite au quartier Mvan, situé à environ 18 kilomètres du palais présidentiel.

En effet, comme dans toutes les sorties du chef de l’état, les camerounais vont à pied et tous les débits de boissons situés en bordure de route fermés. Et le tronçon de route réservé au cortège présidentiel est   désert.

Ce moment est donc marqué par un silence  de cimetière.

Il est  environ 11 heures passées de 50 minutes quand soudain, un bruit strident sur la chaussée alerte le voisinage sur une difficulté avec le véhicule du président de la République.

Le commentaire précède les faits : «La voiture du chef de l’Etat vient d’avoir une crevaison», se laisse aller une dame.

C’est la surprise : «je ne savais pas que même sa voiture pouvait faire être victime de telles pannes», laisse échapper un curieux.

 «Gars, j’ai vu Popaul en direct!», se vante un autre.

A vive allure sur ce tronçon, le chauffeur du véhicule présidentiel a eu de la peine à maîtriser son engin et partant le reste du cortège fut contraint à un arrêt inopiné.  

Les éléments de la garde présidentielle se sont rapidement dispersés dans les environs. Armés jusqu’aux dents, le regard dur, ils tenaient à dissuader tout le monde. Les populations ont été interdites de s’approcher. Alors que ces derniers voulaient voir de près la roue de la voiture qui a lâché.  

«D’un pas rapide, Paul Biya a ajusté son costume avant d’entrer dans l’autre voiture», d’après un témoin oculaire.
Plus de peur que de mal le président a juste  eu le temps de prendre la voiture du secours  sous les regards des populations qui, certainement ont été ébahies  par le scénario qui venait de se produire.