dans la guerre d’Algérie.
François Mitterrand homme politique par excellence, homme de lettres, homme ambitieux aussi, pour rassembler la gauche si divisée ne faut-il pas aussi de la volonté ? Et pour gagner la présidentielle de 1981 de la persévérance, une double tâche, qui nous montre un homme à multiples facettes qui, comme Charles de Gaulle, auquel il a souvent été comparé, malgré son opposition farouche, anti-gaulliste irréductible passant de la IVème république à la Vème république, bien qu’il s’opposa à la nouvelle Constitution de toute son énergie. Chacun des deux présidents, sans aucune hésitation n’hésitaient pas à dire tout et son contraire, hommes de paradoxes, Charles de Gaulle bradant l’Algérie après avoir clamé haut et fort, «Je vous ai compris», phrase devenue célèbre et prononcée le 04 juin 1958 au forum d’Alger lieu du putsch du 13 mai par le général vêtu de son uniforme, et puis à Mostaganem «vive l’Algérie Française de Dunkerque à Tamanrasset», ainsi que les affiches de propagande insistant sur «10 millions de Français à part entière», Wikipédia .
François Mitterrand une carrière ministérielle exceptionnelle 8 fois ministre dont deux d’État et ayant été au moment de la guerre d’Algérie, ministre de l’intérieur sous la présidence de Pierre Mendès-France, puis ministre Garde des Sceaux ministre d’État sous Guy Mollet ou il fut solidaire de l’envoi du contingent en Algérie le 23 mai 1956. Mais pouvait-il faire autrement dans le contexte de l’époque, les pieds-noirs réclamaient l’armée. Ils étaient plus d’un million représentant plus de 10 % de la population Algérienne. Ce n’est pas une excuse que je lui fais, mais Pierre Mendès-France qui voulait faire l’indépendance de l’Algérie fut balayé par cette république des partis. Élu en 1981 à la présidence de la république sous le slogan «La force tranquille» sa première action après l’augmentation du SMIG et la suppression de la Cour de Sureté de l’État fut celle de l’abolition de la peine de mort qui lui reste collée à la peau comme l’œuvre de sa vie.
On peut se demander pourquoi, lui qui n’hésita pas pendant cette guerre d’Algérie, de donner un avis défavorable au recours en grâce des condamnés à mort du FLN dont les dossiers lui furent soumis. On est en droit de penser qu’il a voulu par cette action se laver des fautes contraires à sa morale d’alors, qui l’a fait, quand il fût ministre de l’intérieur, s’opposer à l’indépendance de l’Algérie, indépendance tant souhaitée par Pierre Mendès-France. En 1954, ses tentatives de muter le gouverneur général Léonard et le directeur de la Mosquée de Paris, puis d’augmenter le SMIG d’Algérie, rencontrent l’hostilité des colons et de l’administration. Le 8 septembre 1954, François Mitterrand apprend qu’il est l’objet d’une enquête de la part des services secrets Français, ainsi débute ce qu’on a appelé l’Affaire des fuites dont il fut blanchi, Wikipédia.
Et puis, la fameuse affaire de l’Observatoire, ou des jardins de l’Observatoire, un attentat qui aurait été mené contre François Mitterrand en 1959 et organisé par lui même ? Cette affaire sera à l’origine d’une controverse politique et juridique, François Mitterrand ayant été suspecté d’avoir lui-même commandité l’attentat dans le but de regagner les faveurs de l’opinion publique ?
Dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959, après avoir pris un verre à la brasserie Lipp, François Mitterrand, décide de rentrer chez lui, rue Guynemer, vers minuit trente. Selon sa version, il suspecte une autre voiture de le suivre, arrête sa 403 au niveau de l’avenue de l’Observatoire, et se réfugie derrière un buisson. Sa voiture est alors criblée de balles. La police enquête, sur la base de la plainte et de son témoignage. Une semaine plus tard, le 21 octobre, le journal Rivarol, journal d’extrême droite, publie un témoignage de Robert Pesquet ancien résistant, ancien député gaulliste, proche de l’extrême droite, qui déclare qu’il est l’auteur de ce qui serait un faux attentat, et qui aurait été commandité par François Mitterrand en personne, dans le but de regagner les faveurs de l’opinion publique ? Sept années plus tard, la loi d’amnistie initiée par le gouvernement de Georges Pompidou en 1966 permet de clore les poursuites. La justice conclut également la plainte initiale de François Mitterrand par un non-lieu. L’amnistie se déroule dans un climat tendu entre François Mitterrand et plusieurs de ses adversaires à droite, notamment Michel Debré, ancien Premier ministre. Persuadé que celui-ci est derrière l’affaire, le jour du vote de sa levée d’immunité, François Mitterrand tente «un coup de bluff» et menace de rendre public des documents qui, selon lui, impliqueraient Michel Debré dans l’attentat au bazooka contre le général Salan en 1957, affaire toute aussi obscure. En fait Mitterrand enterrera l’affaire Debré qui enterrera l’affaire de l’Observatoire, Wikipédia. Cette affaire causa un tord considérable à François Mitterrand, à son image de marque, le doute d’une manipulation ? On n’en ait plus sûr .
Le 05 novembre 1954 devant la tribune de l’Assemblée alors que les premiers conflits éclatent, il clamait, «La rébellion Algérienne ne peut trouver qu’une forme terminale : la guerre», puis «L’Algérie, c’est la France.» Wikipédia. Le 12 novembre 1954, il s’écriait, les départements de l’Algérie sont des départements de la République Française. En trois jours tout a été mis en place. On a dit, «est-ce pour maintenir l’ordre ?». Non, pas seulement. C’est pour affirmer la force Française et marquer notre volonté… L’Algérie c’est la France !
Référence, Politique.net
Et qui d’entre vous, Mesdames et Messieurs, hésiterait à employer tous les moyens pour préserver la France ? Tout sera réuni pour que la force de la nation l’emporte en toute circonstance. C’est vers les leaders, vers les responsables qu’il faudra orienter notre rigoureuse répression, de François Mitterrand et l’Algérie ombres et lumières, février 1996. Il complètera par, «je n’admets pas de négociations avec les ennemis de la Patrie, la seule négociation, c’est la guerre».
Toujours en novembre, le gouvernement annonce une forte augmentation des investissements sociaux en Algérie dans l’agriculture et l’éducation, et entend préparer «l’égalité des citoyens, l’égalité des chances égales à tous ceux, quelle que soit leur origine, qui naissent sur le sol Algérien». François Mitterrand, autorise alors Germaine Tillion, Grand Croix de la légion d’honneur qui combattra la torture en Algérie, à mener une enquête dans la zone d’insurrection, afin, entre autres, de signaler les éventuelles exactions policières.
En accord avec le Pierre Mendès-France, il fusionne la police d’Alger avec celle de Paris. Les décrets du 20 janvier 1955, qui mettent fin à l’autonomie de la police d’Algérie, contribuent à permettre la mutation de deux cents agents soupçonnés d’actes de torture ou de l’avoir encouragée. Parmi eux, le directeur des Renseignements généraux d’Alger. Les députés conservateurs en matière coloniale critiquent fermement cette décision. D’après François Mitterrand, la suppression de ce «système détestable» est à l’origine de la chute du gouvernement Mendès-France, un mois plus tard (lettre à Pierre Mendès-France, 31 août 1959). Le sénateur Henri Borgeaud, porte-parole des pieds-noirs, avait ainsi menacé, «Si vous fusionnez les polices, nous voterons contre votre gouvernement».
Vient ensuite le gouvernement Guy Mollet dont il est Garde des Sceaux. Sur la question Algérienne, il critique fermement (Mitterrand une histoire de Français par Jean Lacouture et Franz-Olivier Giesbert, François Mitterrand, une vie, chapitre 22, «La torture») la dérive répressive qui suit l’échec de la tentative de libéralisation, en février 1956. Toutefois, c’est lui qui est chargé par le Conseil des ministres, de défendre le projet de loi remettant les pouvoirs spéciaux à l’armée. Il donne forcément son aval, en tant que Garde des Sceaux, aux nombreuses sentences de mort prononcées par les tribunaux d’Alger contre des militants de la lutte pour l’indépendance, notamment Fernand Yveton, membre du Parti Communiste Algérien, PCA, guillotiné à Alger le 11 février 1957. Jean Lacouture écrit s’agissant de François Mitterrand, «ma querelle à son égard est moins celle du cynisme que celle de l’Algérie, je ne lui pardonnerai jamais d’avoir été le ministre de la Justice qui a laissé guillotiner Fernand Yvetot et tant d’autres, et sa lâcheté de s’être défaussé sur les militaires pour faire «le sale boulot».
L’accès au registre des grâces permet de mettre à jour, après des dérogations auprès de la Direction des Archives de France, que le 17 mars 1956 sous la signature de quatre ministres, dont François Mitterrand, les lois publiées au Journal officiel, qui sont les lois 56-228 et 56-229 qui permettent de condamner à mort des membres du FLN qui sont pris les armes à la main. Mitterrand accepte bien qu’avocat d’endosser ce terrible texte,
«en Algérie, les autorités compétentes pourront ….ordonner la traduction directe, sans instruction préalable, devant un tribunal permanent des forces armées des individus pris en flagrant délit de participation à une action contre les personnes ou les biens ….si ces infractions sont susceptibles d’entraîner la peine capitale lorsqu’elles auront été commises». Du coup, le nombre des condamnations à mort va s’envoler. Il y en aura plus de 1 500 durant les «évènements». Car il ne s’agit pas d’une guerre et on ne reconnaît pas le statut de combattant aux militants du FLN. Ils sont jugés comme des criminels. Mais, à Alger, en ce printemps de 1956, on ne se contente plus de mots. Et le 19 juin, les deux premiers «rebelles» sont conduits à l’échafaud.
Pierre Nicolaï, Directeur du cabinet de François Mitterrand, témoigne aujourd’hui, écrit Sylvie Thénault historienne interrogée dans le cadre de sa thèse, que la décision d’exécuter a été une «décision politique» et qu’il lui fut demandé de choisir parmi les dossiers de recours en grâce un «type mêlant crapulerie et politique», «un type particulièrement épouvantable» pour «inaugurer la série des exécutions» sans déclencher trop de polémiques. Le premier condamné, Abdelkader Ferradj, 35 ans, est un goumier déserteur qui a participé, au sein du commando Ali Khodja, à l’embuscade dressée contre un car de tourisme et deux voitures particulières le 25 février 1956. Six Européens seront tués, dont une petite fille de 7 ans, Françoise Challe. Pour le «politique», difficile de fournir martyr plus idéal à la révolution Algérienne que Mohamed Ben Zabana. Cet ouvrier soudeur de 30 ans est un vieux routier des geôles Françaises, dans lesquelles il a passé trois années entre 1950 et 1953 pour ses activités nationalistes, extraits des guillotinés de Mitterrand.
Sur 45 dossiers d’exécutés lors de son passage Place Vendôme, François Mitterrand ne donne que sept avis favorables à la grâce, six autres avis étant manquants. A titre de comparaison, Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, qui passait pour un homme très dur, a été plus clément, sur 27 de ces exécutions, il a émis 11 avis favorables au recours en grâce, les 7 autres avis ne figurant pas dans les dossiers.
Paroles de Jacques Attali, Mitterrand avait «légalisé» la torture, canoë.fr, 07/05/2001. C’est François Mitterrand qui en 1956 a créé les conditions légales de la torture en Algérie.
«Mitterrand considérait lui-même que c’était la seule erreur de sa vie», a précisé Attali, interrogé par Karl Zéro lors du Vrai Journal de Canal +, dimanche. Une erreur dont l’évocation, entre autres équivoques politiques du disparu, va quelque peu ternir les commémorations de sa première élection à la présidence de la République, le 10 mai 1981. François Mitterrand, ministre de la Justice en 1956-57 dans le gouvernement de Guy Mollet, était à cette époque «pour l’Algérie Française», a rappelé Attali.
Chacune de ces exécutions va pourtant peser très lourd. Car le FLN a prévenu, si des condamnés à mort sont guillotinés, il y aura des représailles. Dans «Le temps des léopards», deuxième des quatre tomes qui constituent «La guerre d’Algérie», bible sur cette période, Yves Courrière retrace ainsi la vengeance du FLN et les ordres donnés à ses différents chefs, «Descendez n’importe quel Européen de 18 à 54 ans, pas de femmes, pas de vieux». En dix jours, 43 Européens vont être tués ou blessés par les commandos du FLN. L’escalade est immédiate, bombes des ultras européens contre un bain maure rue de Thèbes qui tuera 70 musulmans, mais qui ne donnera lieu à aucune poursuite, bombes et assassinats du FLN, exécutions capitales à Oran, Constantine, Alger.
La guillotine s’emballe .
Mais François Mitterrand tient bon. Pourtant, dès le 22 mai 1956, Pierre Mendès France, en désaccord avec la politique Algérienne de Guy Mollet, a démissionné du gouvernement, Alain Savary claque la porte le 22 octobre, au lendemain du détournement de l’avion qui transporte Ben Bella et quatre autres leaders du FLN de Rabat à Tunis. Le 7 janvier 1957, un autre pas est franchi par le gouvernement auquel appartient François Mitterrand, il donne tous pouvoirs au général Massu et à sa 10ème division parachutiste pour briser le FLN d’Alger. Les militaires gagneront la «bataille d’Alger», mais on sait à quel prix, torture systématique et plus de 3 000 exécutions sommaires, les guillotinés de François Mitterrrand . La guillotine, elle, s’emballe, «Chiffre jamais atteint jusqu’ici, 16 exécutions capitales ont eu lieu en Algérie du 3 au 12 février», écrit France-Observateur.
François Mitterrand était sous la responsabilité de Guy Mollet président du Conseil, la responsabilité est donc collective ce qui, ne retire rien à celle de Mitterrand qui, il faut bien l’écrire, ces faits marquent sa conscience d’une tâche impardonnable même s’il fît abolir la peine de mort comme une excuse à ces guillotinés d’État. Une tâche noire à la France que beaucoup ignoraient et dont le seul président de la république de gauche de la Vème, aujourd’hui, a été un des responsables. Mais, il faut aussi relativiser, faire porter le chapeau à un seul homme fut-ce François Mitterrand est injuste, les pieds-noirs et la droite de l’époque voulaient la répression et écraser le FLN. Cela fait maintenant plus de 50 années, nous jugeons cela différemment, ce qui provoque notre indignation, mais à l’époque, qui s’est révolté outre Pierre Mendès-France et Alain Savary ? François Mitterrand a dû trainer tout le long de sa vie ces guillotinés mêmes s’ils étaient «légaux», quelle honte, comment vivre avec cette pensée qui doit se révéler à chaque instant à sa conscience. Et la question est, a-t-on le droit moral de guillotiner des hommes qui se battent pour l’indépendance de leur terre ? Les Allemands fusillaient nos résistants pendant la période du régime de 1940.
François Mitterrand dans la nostalgie du dernier monarque de Françoise Fressoz, on peut lire François Mitterrand vient se rappeler au bon souvenir des Français, le dixième anniversaire de la mort de l’ancien président de la République, intervenue le 8 janvier 1996, suscite une profusion de témoignages et d’enquêtes d’opinion dont la tonalité générale est positive, un sondage CSA-«Libération, paru en début de semaine va même jusqu’à placer François Mitterrand devant Charles de Gaulle au panthéon des meilleurs présidents de la Vème République.
Article très bien documenté. Maintenant placer Mitterand comme le plus grand Président que l’on ai jamais eu, là je ne suis pas d’accord.
Primo, le passé glauque de Mitterand sous le régime de Pétain (décoré de la Fransisque d’honneur, pas donné à tout le monde) et
secundo, les impôts ont augmentés en flèche à partir de son règne, et on ne s’en est jamais relevé. L’assistanat à outrance s’est en plus sur-développé, et cela a marqué la fin des trentes glorieuses.
[b]Zioti[/b] bonsoir,
Beaucoup ne sont pas de votre avis.
Bien à vous,
Anido
[b]François Mitterrand fut, à mon avis, un très Grand Homme d’État ! Il a respecté nos Institutions ! Il a respecté l’indépendance de notre France ![/b]
[b]Dominique,[/b]
De plus, il était écouté.
Il a fait un référendum sur Maastrischt, alors que Sarkozy s’est assis sur le vote des Français.
Bien à toi,
Anido
Répondre à Dominique(il a réspécté l’indépendance de notre France!!! ) mais pas celle des autres???
[url]http://www.politique.net/2008022603-francois-mitterrand-petainiste.htm[/url]
François Mitterand pétainiste .. ?
[img]http://www.politique.net/img/mitterrand-francisque.jpg[/img]
il a respecté l’indépendance de la France ? A quelle époque ?
[b]Mais, Jocker, François Mitterrand a été un Résistant ![/b]
[quote][i][b]Répondre à Dominique(il a réspécté l’indépendance de notre France!!! ) mais pas celle des autres???[/b][/i] [/quote]
[b]Nazli[/b], je ne comprends pas trop le sens de votre commentaire ! Où voulez-vous en venir ?
[quote][i][b]… De plus, il était écouté.
Il a fait un référendum sur Maastrischt, alors que Sarkozy s’est assis sur le vote des Français…[/b][/i][/quote]
[b]Anido,
bonjour…
Effectivement, François Mitterrand avait, [i]contrairement à Nicolas Sarkozy[/i], la culture du référendum… Et, s’il avait été Président de la République, il aurait demandé, au peuple Français, d’approuver, ou de ne pas approuver, la ratification du Traité de Lisbonne !
Bien à toi,
Dominique[/b]
.[quote]..
Mais, Jocker, François Mitterrand a été un Résistant ![/quote]
Il n’a pas été [b]qu’un[/b] résistant. Nombreux sont ceux qui voyant le vent tourner ont rejoint la Résistance. N’occultons pas toute la réalité de Mitterand.
[quote][i][b]… Il n’a pas été qu’un résistant. Nombreux sont ceux qui voyant le vent tourner ont rejoint la Résistance. N’occultons pas toute la réalité de Mittedrand…[/b][/i][/quote]
[b]Jocker, il est facile de s’attaquer à un mort, puisqu’il n’a plus la faculté de se défendre… Mitterrand a été un obscur fonctionnaire du Gouvernement de l’État Français… Et, il a rejoint la Résistance bien avant que le vent ne tourne ![/b]
[quote]Jocker, il est facile de s’attaquer à un mort, puisqu’il n’a plus la faculté de se défendre…[/quote]
Vous n’avez pas hésité lors du décès récent de Georges Frêche vous exprimer « sur un épisode peu glorieux » de ce Monsieur ; épisode bien moins grave pour moi que les dérapages passés de Mr Mitterand.
[quote]Mitterrand reçoit la francisque. Or, pour obtenir cette décoration, il faut en faire la demande en remplissant un formulaire sans ambiguïté : « »Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre » ». Plus tard, Mitterrand atténuera la portée symbolique de cette déclaration en affirmant qu’il était en Angleterre quand la Francisque lui a été remise. Sauf qu’il a signé avant de partir le formulaire pour l’obtenir.
[b]Mitterrand, pétainiste[/b]
Le 19 juin 1942, il arrive à Vichy et parvient à trouver un emploi de documentaliste à la légion des combattants et des volontaires de la Révolution nationale, sorte de parti unique qui reprend la propagande pétainiste.
Dans les premiers mois de l’année 1942, François Mitterrand éprouve de l’admiration pour le maréchal Pétain et collabore à une revue de Vichy : « France, revue de l’Etat nouveau ». Mitterrand est donc pétainiste. Dans une lettre retrouvée dans ses archives, François Mitterrand fait même l’éloge du SOL (Service d’Ordre Légionnaire), groupe paramilitaire chargé de pourchasser les ennemis du régime.
Pendant la collaboration, Mitterrand est donc à Vichy et fait la connaissance de René Bousquet, secrétaire général de la police. En juin 1942, ce dernier négocie avec le chef de la police allemande les modalités de collaboration de la police française pour participer aux rafles des juifs.
Les rares fois où François Mitterrand a accepté de parler de cette période, le président de la République se justifiait en expliquant qu’il n’était pas au courant de ce qui se passait pour les Juifs. Lors du vote des lois de 1941 qui excluent les Juifs de la communauté nationale, Mitterrand était en Allemagne. Toutefois, on peut remettre en cause cette version. Il est difficile de croire que Mitterrand ignorait le sort qui était réservé aux Juifs. Il était à Vichy lorsque les fonctionnaires de la police française arrêtaient les Juifs à Paris et dans la zone sud, sous les ordres de René Bousquet.[/quote]
[b]Bonsoir à tous[/b],
Je reviens de rando, et je ne pouvais participer à ce débat.
Je pense que parmi vous la culture de l’histoire n’est pas votre violon d’ingres.
J’ai vécu cette période et beaucoup parlent et écrivent sans trop connaître le passé.
Savez-vous que lorsque les Allemands ont envahis la France, tout le monde a plébiscité de Maréchal Pétain comme celui qui avait gagné la bataille de Verdun, pour sauver la France.
Vous auriez fait un référendum Pétain aurait obtenu 100
Ce soir sur France 2 à 22h50 , François Mitterrand et la guerre d’Algérie.
J’ai écrit un article sur ce sujet François Mitterrand et ses heures noires, à lire ici [url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=39030[/url],
Vous apprendrez quelque chose.
Regardez le film et lisez mon article en même temps.
Bien à vous,
Anido
Je ne comprends pas la transcription de mon commentaire est entachée d’erreurs.
Bien à vous,
Anido
Je ne pense pas Anidom que de traiter les commentaires qui ne vous plaisent d’imbéciles puissent amener à la réflexion. Ignorants sont ceux qui ne pensent pas comme vous, belle attitude. L’histoire relatée comme toujours comportent plusieurs vérités, à chacun en son âme et conscience de juger tout en sachant que personne ne saura jamais la vérité vraie hormis Mitterand lui-même.
[b]Joker[/b] bonsoir,
Vous ne développez aucune vérité, vous ne cessez de clamer ce que j’entends depuis des décennies des âneries émises par tous ceux qui ont une haine contre cette personne, ce que comprends à condition que les arguments présentez soient dans le contexte de l’époque.
Ne vous en déplaise, j’aime la critique constructive, pas celle qui affirme sans démontrer.
J’ai vécu cette époque et vous ?
Bien à vous
Anido
Détrompez-vous je ne hais pas Mr Mitterand bien au contraire. Un homme n’est ni tout blanc ni tout noir.
Ce n’est pas parce que vous avez vécu cette période que vous pouvez prétendre que Mr Mitterand est blanc comme neige. A moins de l’avoir accompagné en personne sans jamais lui lâcher la main durant toute cette période. Avoir été un français durant la dernière guerre mondiale n’a aucune valeur pour défendre certaines personnalités.
Mais je vais tenter d’être honnête, connaissant un peu le bonhomme je le vois pas dans ce genre de … bassesse. Je préfère et je crois l’avoir dit ailleurs m’intéresser à ce que les gens ont pu accomplir de beau, de noble. Même un criminel peut s’amender et œuvrer pour le bien et c’est cela qu’il faudra retenir.
Donc que Mitterand soit un pétainiste ou pas, est-ce vraiment important maintenant, j’en doute. Mais n’oublions pas tout ce que cet homme a fait pour autant. L’affaire du Rainbow Warrior, les écoutes de l’Élysée, l’affaire Urba etc. CE QUI N’ENLÈVE RIEN à ce qu’il a fait pour notre pays.
[quote][i][b]… Vous n’avez pas hésité lors du décès récent de Georges Frêche vous exprimer « sur un épisode peu glorieux » de ce Monsieur ; épisode bien moins grave pour moi que les dérapages passés de Mr Mitterand…[/b][/i][/quote]
[b]Jocker, sur cette affaire de la Rue de Vichy, [i]et d’ailleurs vous n’avez pas répondu au dernier commentaire (en deux parties) que je vous ai adressé sous l’article de Anidom Nidolga consacré à l’ancien maire de Montpellier[/i], j’ai attaqué personnellement Georges Frèche de son vivant,[i] puisque je lui ai écrit une lettre de protestation à laquelle, il n’a pas daigné répondre, puisque je me suis fendu d’un article, puisque j’ai participé à l’opération menée par les élus de l’Allier…[/i] ; je l’ai attaqué aussi, signant des pétitions, quand il a traité les Harkis de Sous Hommes…
Alors, je n’ai aucune leçon à recevoir, sachant que Georges Frèche était un sinistre con et un pédant personnage !
François Mitterrand, lui, n’a jamais été antisémite, n’a pas eu de sang sur les mains… Il n’a pas participé aux rafles organisées par le Gouvernement de l’Etat Français !
Et, ce n’était pas un sinistre con et pédant personnage !
Mes parents, à leur manière, ont fait la Résistance… Alors, inutile de vouloir donner des leçons à Anidom Nidolga et à moi[/b] !
[b]Joker[/b],
Je n’ai jamais prétendu que Mitterrand est tout blanc, ou avez-vous été pêché cela ?
Je veux rétablir une vérité, le Maréchal Pétain était honoré lors de l’invasion des Allemands et la France de l’époque n’a vu qu’en lui.
En outre, il n’y avait personne pour prendre la charge du pays, c’était un sacrifié d’avance.
Je veux lui rendre cet hommage n’en déplaise à beaucoup.
Ceux qui crient contre lui ont beau jeux, pourquoi n’ont-ils pas pris sa place ?
Sa collaboration avec l’Allemagne nazie n’a pas été immédiate, elle et venue progressivement et c’est à partir de l’invasion de la zone libre qu’elle est apparue aux yeux des Français.
François Mitterrand comme beaucoup d’autres s’est engagé dans la franquiste, à cette époque beaucoup croyaient au Maréchal. Ensuite
ce ne fut plus le cas.
Mitterrand entra en résistance.
Bien à vous,
Anido
[b]Voici son histoire[/b],
Le 14 juin 1940, François Mitterrand, qui sert dans l’armée française, est blessé et capturé. Durant son séjour dans les camps de prisonniers, en particulier au Stalag IXA situé à Ziegenhain , ses positions politiques, à l’origine très à droite, paraissent évoluer vers la gauche au fil de ses rencontres avec des prisonniers issus de classes sociales différentes ainsi qu’au contact d’une organisation sociale interne au camp.
Après deux tentatives d’évasion ratées, en mars et en novembre 1941, il finit par réussir à s’évader le 10 décembre 1941 et retourne en France.
Sous le régime de Vichy, bien que recherché par les Allemands comme prisonnier évadé, il travaille de janvier à avril 1942 à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel [4], puis au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre. Il publie un article sur sa captivité dans le périodique doctrinal du régime France, revue de l’État nouveau, texte qui ne fait pas allusion à Pétain ou à la Révolution nationale [5].
Dans une lettre du 22 avril 1942, il avoue encore n’être pas particulièrement inquiet du retour aux affaires, intervenu quelques jours auparavant, de Pierre Laval qui doit selon lui faire ses preuves, mais il condamne la fonctionnarisation de la Légion française des combattants (L.F.C.), lui préférant le modèle du Service d’ordre légionnaire (S.O.L.), que vient de mettre en place Joseph Darnand .
Pourtant, dès le printemps 1942, sous l’influence d’anciens évadés (Jean Roussel, Max Varenne et le Dr Guy Fric), son basculement vers les rangs de la Résistance était en cours. En avril, il provoque, avec Guy Fric, un chahut lors d’une réunion publique du savant Georges Claude, un ardent collaborateur. A partir de la mi-1942, il fournit de faux papiers pour faciliter des évasions de prisonniers en Allemagne[7]. Il participe aux réunions du château de Montmaur, le 12 juin puis le 15 août 1942, jetant les premières bases de son futur réseau de Résistance[8]. Dès le mois de septembre, il prend contact avec la France libre, mais les relations personnelles avec Michel Cailliau, neveu du général de Gaulle, sont exécrables[9]. D’autres gaullistes, rencontrés par la suite, auront une bien meilleure impression de François Mitterrand, à l’instar de Philippe Dechartre, de son vrai nom Jean Duprat-Geneau, adjoint de Michel Cailliau.
Le 15 octobre 1942, François Mitterrand est reçu par le Maréchal Pétain avec plusieurs responsables du Comité d’entraide aux prisonniers rapatriés de l’Allier, parmi lesquels le résistant Marcel Barrois .
Fin 1942, il retrouve un ami d’avant-guerre, Pierre Guillain de Bénouville, résistant lié à Combat et au Noyautage des administrations publiques (NAP) .
La suite après
La suite,
François Mitterrand démissionne du Commissariat en janvier 1943, après le remplacement de Maurice Pinot, un vichysto-résistant, par André Masson, un partisan de la collaboration. Il conserve cependant un poste à la tête des centres d’entraides.
Au printemps, parrainé par deux membres de La Cagoule (Gabriel Jeantet, membre du cabinet du Maréchal Pétain, et Simon Arbellot), il est décoré de la francisque.
Peu de temps après, il entre dans la clandestinité.
En janvier puis à partir du printemps, il se rapproche de la puissante Organisation de résistance de l’armée (ORA), en cours de formation. Celle-ci finance le réseau Mitterrand-Pinot fondé en février : le Rassemblement national des prisonniers de guerre. Plusieurs membres du réseau Mitterrand-Pinot sont, en pratique, membres de l’ORA. François Mitterrand lui-même est considéré par le service Action de l’organisation comme un de ses membres. Plusieurs actions sont décidées en commun entre des dirigeants de l’ORA et des dirigeants du RNPG et exécutées par des militants des deux mouvements.
En mars, Mitterrand rencontre Henri Frenay et le convainc aisément de travailler avec lui. Grâce à Frenay, la Résistance intérieure soutient François Mitterrand contre Michel Cailliau[18]. Cependant, la date du 28 mai 1943, lors de sa rencontre avec le gaulliste Philippe Dechartre, a été considérée par Patrick Rotman comme la date de sa rupture définitive avec ses anciens protecteurs de Vichy .
L’activité du RNPG se déplace, au cours de l’année 1943, de la fourniture de faux papiers vers la fourniture de renseignements à la France libre. Selon Pierre de Bénouville, « François Mitterrand avait réussi à mettre sur pied un véritable réseau de renseignement dans les camps. Grâce aux prisonniers de guerre, nous avons pu prendre connaissances d’informations, parfois décisives, sur ce qui se passait derrière les frontières. »
La suite après,
La suite,
Le 10 juillet, François Mitterrand et le militant communiste Piatzook sont les auteurs d’un coup d’éclat lors d’une grande réunion publique à Paris, salle Wagram, consacrée à la « relève » des prisonniers par les ouvriers. Au moment où André Masson flétrit la « trahison des gaullistes », François Mitterrand l’interpelle de la salle et lui dénie le droit de parler au nom des prisonniers de guerre, qualifiant la relève d’escroquerie. François Mitterrand n’est pas arrêté, sa fuite ayant été facilitée par Piatzook [21].
Quatre mois plus tard, le Sicherheitsdienst (SD) perquisitionne au domicile de François Mitterrand, absent. Deux de ses amis sont arrêtés, déportés ; l’un ne revient pas du camp de concentration. Peu après, il est sauvé par la femme du colonel Pfister, dirigeant de l’Organisation de résistance de l’armée, d’une arrestation par la Gestapo[22]. Il est établi que René Bousquet , Secrétaire Général de la Police, sentant le vent tourner, a fait prévenir Mitterrand, par l’intermédiaire de l’un de ses collaborateurs, Jean-Paul Martin , des risques d’arrestation qui pesaient sur lui.
Sous le nom de code «[b] Morland[/b] » (il utilisera aussi les pseudonymes de Purgon, Monnier, Laroche, capitaine François, Arnaud et Albre), François Mitterrand part alors pour Londres le 15 novembre 1943 puis se rend à Alger où il est reçu par le général de Gaulle. La rencontre laisse un très mauvais souvenir aux deux hommes. De Gaulle déclare : « Vous avez fait du bon travail, Mitterrand, mais je veux qu’on mette de l’ordre dans tout ça. Pourquoi un mouvement de prisonniers de guerre d’ailleurs ? Pendant qu’on y est, on pourrait faire aussi un mouvement Résistance des Bretons, d’épiciers ou de charcutiers, hein ?[23] » (variante : Pourquoi pas celui des coiffeurs ?).
Le général demande à ce que les organisations de prisonniers fusionnent sous l’égide de M.R.P.G.D., seule condition pour recevoir matériel et argent. Mais Mitterrand refuse la tutelle du mouvement de Michel Cailliau.
Finalement, de Gaulle accepte les conditions de François Mitterrand. Le 18 mars 1944, Henri Frenay écrit à Michel Cailliau qu’il se « porte personnellement garant » de François Mitterrand, et que le général de Gaulle partage son point de vue[24].
Dès le 27 novembre 1943, le Bureau central de renseignements et d’action fait de François Mitterrand un chargé de mission de première classe[25]. Dans ses Mémoires de guerre, tome 3, de Gaulle cite nommément Mitterrand parmi ces chargés de mission qui « nous tenaient informés de tout ». Décembre 1943 à la demande de Mitterrand, Jacques Paris et Jean Munier exécutent le franciste Henri Marlin qui s’apprêtait à lancer des actions commandos contre les maquis, ceux-ci trouveront refuge chez le père de Mitterrand.
La suite après.
Après un deuxième passage à Londres, il revient le 24 février 1944 en France diriger le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (réseau de résistance).
D’après ses mémoires, il a lui-même organisé ce mouvement avec ses proches durant la période où officiellement il travaillait pour le régime de Vichy, ce qui lui permettait de tout connaître des prisonniers de retour en France. Il participe à la libération de Paris en août 1944.
Participant à la demande du général Lewis à la libération des camps nazis, il découvre par hasard Robert Antelme qu’il sauve du typhus.
Il est nommé par Charles de Gaulle secrétaire général aux Prisonniers de guerre dans le gouvernement des secrétaires généraux, qui assure pendant quelques semaines l’intérim, à Paris, du gouvernement provisoire.
L’ascension de la roche de Solutré effectuée chaque année depuis 1946, témoigne de l’attachement de François Mitterrand à ses amis résistants.
* En 1984, François Mitterrand fut accusé de collaboration avec le régime de Vichy par les députés François d’Aubert, Alain Madelin et Jacques Toubon. Mitterrand reçut le soutien du général Pierre de Bénouville, ancien résistant et député RPR qui contesta les accusations. Les trois députés furent sanctionnés d’un mois de privation d’indemnités parlementaires, pour atteinte à l’honneur du président.
* François Mitterrand refusera de demander des excuses au nom de l’État français concernant le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, car Vichy n’était pas pour le président, pas plus que pour tous ses prédécesseurs depuis le gouvernement provisoire, l’État français mais une autorité de fait (c’est l’expression utilisée dans tous les textes législatifs faisant allusion aux lois de Vichy, jusqu’aux années 1990). Le 14 juillet 1992, François Mitterrand déclare en revanche que la participation du régime de Vichy aux déportations relève de l’évidence. Le décret de février 1993 instaure le 16 juillet « journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait du gouvernement de Vichy (1940-1944) » et le monument inauguré à cette occasion mentionne bien que ce sont des Français, et non des soldats allemands, qui ont raflé les Juifs. La déclaration de Jacques Chirac, le 16 juillet 1995 a complété cette reconnaissance. La loi du 29 février 2000, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, conclura la polémique en reprenant cette « reconnaissance officielle et solennelle des crimes de l’État français ».
* Après la parution d’Une jeunesse française de Pierre Péan et les révélations sur l’amitié de François Mitterrand avec René Bousquet, ancien secrétaire général de la police de Vichy, le prix Nobel de la paix Elie Wiesel avait déclaré que « Le président a dû passer beaucoup de nuits sans sommeil. »
[quote]Mes parents, à leur manière, ont fait la Résistance… [b]Alors, inutile de vouloir donner des leçons à Anidom Nidolga et à moi ! [/b][/quote]
Je commence à penser que vous êtes très très prétentieux Mr Durilloy et qu’on est de sombres demeurés à ne pas avoir le même avis que vous. Frêche est un sinistre con et pédant personnage, Mitterand pas touche et vous un grand grand journaliste à la réputation non usurpée.
Que voulez-vous que je vous dise, vous avez gagné, ce tapis rouge sur lequel vous avancez fort de vos nombreuses compétences, me font rejoindre le camp des cons et pédants personnages. A bien y réfléchir je préfère ce camp.
[b]Joker
C’est pas bien de dire des grossièretés sous l’article de Anidom…
Du respect SVP
Fox[/b]
[quote]Joker
C’est pas bien de dire des grossièretés sous l’article de Anidom…
Du respect SVP
Fox[/quote]
Contentez-vous Fox de mettre en pratique les conseils que vous donnez aux autres et tout le monde s’en portera mieux sur le site. En matière de grossièretés et de respect vous en êtes encore à l’état embryonnaire. Peut mieux faire.
C’est bien cette manière de voler aux secours de Dominique Dutilloy, c’est ce qu’on appelle « un retour d’ascenseur » ? Logique. La motivation de votre intervention me fait bien rire, c’était cousu de fil blanc.
[quote][i][b]… Je commence à penser que vous êtes très très prétentieux Mr Durilloy et qu’on est de sombres demeurés à ne pas avoir le même avis que vous. Frêche est un sinistre con et pédant personnage, Mitterrand pas touche et vous un grand grand journaliste à la réputation non usurpée…[/b][/i][/quote]
[b]Jocker[/b], je commence à en avoir assez des donneuses de leçons, surtout de la part d’une personne qui ne comprend pas, [u][i]qui ne veut absolument pas comprendre[/i][/u], qu’on puisse prendre, comme moi, la défense de la [b]Ville de Vichy[/b] ! Je ne suis pas prétentieux, et, je vous interdis de l’écrire ; je n’ai jamais écrit, [u][i]et il faudrait que vous sachiez lire attentivement les réponses qui vous sont faites[/i][/u], que [b][i] »vous étiez de sombres demeurés à ne pas avoir le même avis que moi »[/i][/b] !
[b]Mitterrand [/b]pas touche ? Allons, [b]Jocker[/b], un peu de sérieux… Comme tout le monde, il a fait des erreurs ! Mais, c’était, ne vous en déplaise, un Grand Homme d’Etat, qui a su respecter nos Institutions ! Il ne s’agit pas de grand journalisme que de penser ce que j’écris !
[quote][i][b]… Que voulez-vous que je vous dise, vous avez gagné, ce tapis rouge sur lequel vous avancez fort de vos nombreuses compétences, me font rejoindre le camp des cons et pédants personnages. A bien y réfléchir je préfère ce camp…[/b][/i] [/quote]
[b]Jocker[/b], qui êtes-vous ? Alors que vous n’avez rien rédigé sur C4N, vous vous permettez de balancer des jugements à l’emporte-pièce sur autrui… Moi, voyez-vous, je n’ai eu aucun tapis rouge sous mes pieds ; je me suis fait moi-même ! Je remercie [b]François Mitterrand[/b], car, grâce à lui, j’ai pu rentrer dans le métier du journalisme par le biais des radions libres !
Alors, s’il vous plait, pas de leçons !
[quote][i][b]… C’est bien cette manière de voler aux secours de Dominique Dutilloy, c’est ce qu’on appelle « un retour d’ascenseur » ? Logique. La motivation de votre intervention me fait bien rire, c’était cousu de fil blanc…[/b][/i][/quote]
[b]Jocker, vous n’avez aucun argument à présenter ! Fox, qui n’est pas volée à mon secours à ma demande, puisque je ne lui ai rien demandé, a parfaitement le droit de vous écrire ce qu’elle veut ![/b]
[quote]Jocker, qui êtes-vous ? Alors que vous n’avez rien rédigé sur C4N, vous vous permettez de balancer des jugements à l’emporte-pièce sur autrui..[/quote]
Et voilà la boucle est bouclée, on retombe dans les mêmes propos mot pour mot proférées à l’envie par FOX. Si on écrit aucun article on ne peut que se la fermer. Mais bon sang pourquoi [b]ne pas obliger[/b] tous les membres à rédiger des articles si c’est pour après les ridiculiser ou tenter de les humilier s’il n’en écrive aucun ? On se fout donc des commentaires, seul l’article (où ce que certains nomment article) mérite le respect. Là je suis triste de le lire.
Vous voulez que je vous écrire 20 lignes ? Si je dois ensuite avoir la paix je vais le faire. Mieux, vu que je l’ai constaté sur le site, je vais écrire 7 lignes en insérant une grande photo et là enfin je pourrais m’exprimer en m’investissant à minima. Je vais bien dénicher sur le Figaro un thème à exploiter.
Je comprends que vous preniez la défense de la ville de Vichy mais je ne vois pas la chose comme vous. Je pense qu’en l’état actuel du monde et l’état actuel de la France, il y a plus urgent pour monter au créneau comme le font si bien des tas de personnes sur le site. Oui Mitterand a été un grand homme d’état comme Frêche à son niveau à aider sa région. Oui à tout cela.
Vous n’aimez que je vous dise que vous manquez d’humilité alors imaginez une petite seconde ce qu’on peut subir face aux agressions perpétuelles de Fox ? Et le tout avec votre tolérance. C’est cela Dominique Dutilloy que je ne comprends pas.
[quote][i][b]… Et voilà la boucle est bouclée, on retombe dans les mêmes propos mot pour mot proférées à l’envie par FOX. Si on écrit aucun article on ne peut que se la fermer. Mais bon sang pourquoi ne pas obliger tous les membres à rédiger des articles si c’est pour après les ridiculiser ou tenter de les humilier s’il n’en écrive aucun ? On se fout donc des commentaires, seul l’article (où ce que certains nomment article) mérite le respect. Là je suis triste de le lire…[/b][/i] [/quote]
Ce n’est pas ce que j’ai écrit [b]Jocker[/b]… Apprenez à lire un commentaire avec attention, à l’analyser… !
[quote][i][b]… Je comprends que vous preniez la défense de la ville de Vichy mais je ne vois pas la chose comme vous. Je pense qu’en l’état actuel du monde et l’état actuel de la France, il y a plus urgent pour monter au créneau comme le font si bien des tas de personnes sur le site. Oui Mitterand a été un grand homme d’état comme Frêche à son niveau à aider sa région. Oui à tout cela…[/b][/i] [/quote]
[b]Jocker[/b], si vous aviez réellement compris pourquoi je prends la défense de la [b]ville de Vichy[/b], vous vous seriez aperçue que je prenais la défense de son bassin d’emploi ; vous vous seriez aperçue que je prenais la défense de tous les Français, qu’ils soient de [b]Vichy[/b], qu’ils soient de [b]Paris[/b], qu’ils soient de [b]Bordeaux[/b]… Alors, oui, il faut monter au créneau pour prendre la défense de la [b]vile de Vichy[/b], qui est en France !
[quote][i][b]… Vous n’aimez que je vous dise que vous manquez d’humilité alors imaginez une petite seconde ce qu’on peut subir face aux agressions perpétuelles de Fox ? Et le tout avec votre tolérance. C’est cela Dominique Dutilloy que je ne comprends pas…[/b][/i] [/quote]
[b]Jocker[/b], j’ai la nette impression que vous ne connaissez pas la signification de ce mot [i][b] »suffisance »[/b][/i]… J’ai une opinion, et, je ne partage pas toutes les opinions émises par Fox, et elle le sait très bien ! Mais, si vous aviez lu tous ses articles avec toute l’attention requise, ainsi que tous les commentaires, vous comprendriez pourquoi elle peut se montrer agressive !
[quote]J’ai une opinion, et, je ne partage pas toutes les opinions émises par Fox, et elle le sait très bien ! [/quote]
Et bien il y en a déjà une qui le sait, sur le site par contre c’est d’une totale transparence.
[quote]Jocker, j’ai la nette impression que vous ne connaissez pas la signification de ce mot « suffisance »… [/quote]
[b]Suffisance : Présomption, arrogance, contentement de soi.[/b]
Je note. Vous voyez moi je ne le prends pas mal. Je respecte votre opinion sur moi.
[quote]Mais, si vous aviez lu tous ses articles avec toute l’attention requise, [b]ainsi que tous les commentaires[/b], [u]vous comprendriez pourquoi elle peut se montrer agressive ![/u] [/quote]
Voilà c’est dit. Je n’insisterai donc plus Dominique Dutilloy, Fox a donc des raisons qui expliquent son attitude. Continue Fox, ton attitude est normale compte tenu des commentaires exprimés.
Je vous souhaite une bonne nuit et je stoppe là ces échanges stériles.
[quote][i][b]… Sous le [u]régime de Vichy[/u], bien que recherché par les Allemands comme prisonnier évadé, il travaille de janvier à avril 1942 à la Légion française des combattants et des volontaires de la révolution nationale en tant que contractuel [4], puis au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre. Il publie un article sur sa captivité dans le périodique doctrinal du régime France, revue de l’État nouveau, texte qui ne fait pas allusion à Pétain ou à la Révolution nationale [5]…[/b][/i][/quote]
.[quote][b][i]… * En 1984, François Mitterrand fut accusé de collaboration avec le [u]régime de Vichy[/u] par les députés François d’Aubert, Alain Madelin et Jacques Toubon. Mitterrand reçut le soutien du général Pierre de Bénouville, ancien résistant et député RPR qui contesta les accusations. Les trois députés furent sanctionnés d’un mois de privation d’indemnités parlementaires, pour atteinte à l’honneur du président.
* François Mitterrand refusera de demander des excuses au nom de l’État français concernant le sort des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, car [u]Vichy[/u] n’était pas pour le président, pas plus que pour tous ses prédécesseurs depuis le gouvernement provisoire, l’État français mais une autorité de fait (c’est l’expression utilisée dans tous les textes législatifs faisant allusion aux [u]lois de Vichy[/u], jusqu’aux années 1990). Le 14 juillet 1992, François Mitterrand déclare en revanche que la participation du [u]régime de Vichy[/u] aux déportations relève de l’évidence. Le décret de février 1993 instaure le 16 juillet « journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l’autorité de fait du [u]gouvernement de Vichy (1940-1944)[/u] » et le monument inauguré à cette occasion mentionne bien que ce sont des Français, et non des soldats allemands, qui ont raflé les Juifs. La déclaration de Jacques Chirac, le 16 juillet 1995 a complété cette reconnaissance. La loi du 29 février 2000, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale, conclura la polémique en reprenant cette « reconnaissance officielle et solennelle des crimes de l’État français ».
* Après la parution d’Une jeunesse française de Pierre Péan et les révélations sur l’amitié de François Mitterrand avec René Bousquet, ancien secrétaire général de [u]la police de Vichy[/u], le prix Nobel de la paix Elie Wiesel avait déclaré que « Le président a dû passer beaucoup de nuits sans sommeil. »…[/i][/b][/quote]
:'( :-* 😛 8) 😮 🙁 ;D 😀 >:( 😉 🙂
[b]Anido[/b], je sais que tu n’es pas l’auteur de ce texte… Bref… passons ! C’est un petit clin d’oeil adressé à l’auteur de ce texte !
Bien à toi,
[b]Dominique[/b]
[b]Dominique[/b],
Je sais, lorsque j’ai lu cet article je n’ai pu m’empêcher de penser à toi.
Vichy est partout, c’est même pire que cela.
J’ai assisté en avant première à la projection d’un film sur le mur de l’Atlantique, ce mur construit de blockhaus sur plus de 8.000 km de cotes par les Allemands.
Cela se passait sous le régime de 1940-44, et bien que j’ai fait allusion à la ville de Vichy pour désigner le gouvernement de cette époque, je n’ai pas été suivit.
Alors devant tant d’incompréhension, et d’années d’utilisation de Vichy pour désigner le gouvernement de Pétain, on est vite sans armes.
Ta tâche que je respecte me paraît incommensurable, trop d’années se sont écoulées pour espérer que cela change.
Je le regrette profondément.
Bien à toi,
Anido