Si, il existe encore des journalistes intègres comme Nadège Puljak de l’AFP qui a posté lundi sur Tweeter cette photo de François Hollande recevant en douce sur le perron de l’Elysée, le tyran Hamad Ben Issa El-Khalifa, roi du Bahreïn.

 

 

C’est pas pareil

Comme d’habitude, la gauche a une formule toute prête pour nous contredire : "Oui, mais ce n’est pas pareil !". Manuel Valls démantèle les campements Roms comme le faisait Claude Guéant : "Rien à voir, ce n’est pas pareil !". Le président Hollande reçoit officiellement un dictateur à l’Élysée comme ses prédécesseurs, là non plus : "Ce n’est pas pareil !" (On veut bien le croire puisqu’il l’a reçu "en cachette"). Pour les associations et la Presse de gauche, pas de polémique et de débats enflammés au programme. Ne troublons pas les vacances (voire le quinquennat) du président-normal avec des peccadilles qui n’ont pas lieu d’être. 

 




Le Bahreïn au bas des reins 

Le fait que le président Français reçoive n’importe quel despote de la planète ne choque pas outre mesure, sachant que des intérêts politiques, stratégiques et économiques sont incontournables lorsqu’on dirige la France. Mais ce qui surprend, c’est l’acharnement des médias et de la gauche contre Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, pour la visite de Kadhafi. Ce silence et cette connivence au bénéfice de François Hollande, c’est incroyable. Ce genre de comportement n’existe que dans les pays sans liberté de la presse.

 

Le bouffon et le dictateur

Hollande se contortionnait devant les médias lorsque Sarkozy recevait Kadafi, mais il se prosterne devant le roi de Bahreïn. Je constate une fois de plus que la quasi totalité des médias s’est mise aux abonnés absents pour ne pas déplaire à "moi président". Ce n’est plus de la flagornerie, c’est de la complicité.

 

Que dirait toute la presse s’il s’agissait de Nicolas Sarkozy ? 

On assisterait sans doute à un déchainement médiatique de critiques véhémentes, mais s’agissant de François Hollande on fait dans le "soft". Cela semble effectivement normal, mais c’est ainsi que son prédécesseur aurait dû être traité, mais voilà, c’était un élu de droite, donc foncièrement mauvais pour la France.

 

Enfumage

Médias présents quand Hollande prend le train, par contre pour la visite de ce dictateur et pour la dette de plus de 3 milliards de la Côte d’Ivoire effacée…silence total ! 

Les médias protègent ce gouvernement et se font très très discrets… Hollande roule les Français dans la farine. Certains sont sous perfusion anesthésiante alors que d’autres de plus en plus nombreux sont prêts à réagir devant ces tromperies. 

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré sur RTL que "le seul souvenir" qu’il avait de l’action de Nicolas Sarkozy sur la Syrie est d’avoir invité Bachar al-Assad en 2008 à Paris pour le 14 juillet. Ça au moins c’était pas en catimini. 

Nous, nous allons nous souvenir que lui, notre ministre n’a pas protesté à l’invitation du roi de Bahreïn.