François Bayrou sort de son anonymat, le leader centriste en pleine décélération clame son indépendance politique et rejette toutes idées d'une possible alliance avec le parti socialiste. Bayrou s'épanche sur les ondes de LCI…

 

 

 

 


François Bayrou à l’affût !

Le troisième homme clame son indépendance politique, endossant la cape du grand fédérateur, assistant avec ironie aux attitudes suicidaires du parti socialiste. En pleine perte de vitesse, le leader du mouvement démocrate se voit relancer par l’ingérence des candidats au trône de premier secrétaire. A ce titre, François Bayrou coupe l’herbe sous les pieds de Ségolène Royal en réaffirmant son indépendance et sa volonté de ne pas mener un programme commun. Sur les ondes de LCI, François Bayrou parade et sous le ton ciselé qu’il le caractérise, les mots fusent :

« Loin de moi, très loin de moi l’idée de vouloir revenir à des pratiques de type programme commun dans lequel on passe son temps à des négociations d’appareil. Je veux me tenir éloigné de toutes ces manœuvres, je ne veux y participer, je ne veux y donner du crédit. Je ne suis pas au parti socialiste et je n’en ai pas l’intention. Le parti socialiste s’est épuisé dans sa vision de la France et dans son projet. »

 

A ce titre, François Bayrou doit espérer que Martine Aubry soit la prochaine secrétaire du parti socialiste. Son avènement pourrait bien apporter du renfort au MoDem. Le leader centriste insiste sur son rôle de fédérateur. Le couac du congrès de Reims va-t-il redonner des ailes au mouvement démocrate ?

La seule constante qui ressort de ce fatras : L’AMBITION PERSONNELLE. Le centre s’est morcelé, subdivisé, pour satisfaire les carriéristes. La soif de pouvoir guide les pas des politiques, faisant fi des doléances du peuple français, témoin impuissant du désagrégement du pays. Ce n’est plus un programme qui fait foi.

La politique castre le peuple. De droite ou de gauche, du centre aux extrêmes, une odeur pestilentielle se dégage. Le politicien remplace allégrement le maffieux, tournoyant dans une spirale de magouilles, de mensonges. L’économie mondiale vacille, et les politiques continuent d’égrener leurs chapelets, dans l’attente des lendemains qui chantent, pendant que d’autres pleurent (..).