Eliminée en quart de finale de l’Euro 2012 par le tenant du titre espagnol, l’Equipe de France n’avait ni l’envie, ni l’ambition d’aller plus loin. Sortis au même stade de la compétition par l’Allemagne, les Grecs peuvent eux être satisfaits de leur parcours. Destins croisés de 2 sélections proches dans le résultat mais si éloignées dans l’attitude.

Pauvre France…

 

Plus que les résultats ou la manière, c’est l’attitude d’une partie des joueurs de l’équipe de France qui pose problème. Peu ou pas d’envie, aucune ambition, arrogance, intérêts individuels prioritaires. Le diagnostic est sévère mais ce sont bien de ces maux que souffre le groupe tricolore.

Comment cautionner les dérapages extras sportifs de joueurs considérés " cadres " ? Comment expliquer la faillite du plan de jeu ?

La recherche de la performance doit inclure une remise en question permanente et pertinente de la part des joueurs. L’humilité, l’esprit collectif, l’amour du maillot, autant de valeurs qui doivent être au coeur d’un groupe pour espérer faire bonne figure dans une grande compétition. Les Bleus de France sont loins du compte, au contraire de leurs homologues Grecs.

 

…contre courageuse Grèce !

 

La selection grecque est pourtant pauvre techniquement, limitée physiquement, mais quel coeur ! Pleine de volonté pour arracher le nul contre la Pologne en ouverture, d’opportunisme pour décrocher sa qualification en quarts de finale et d’ambition au moment d’affronter l’ogre allemand pour une place dans le dernier carré, la Grèce a su ravir ses supporters.

Bien que défaits logiquement par la sélection allemande, les Grecs sortent la tête haute de cette compétition, forts de la fierté et de l’honneur de porter haut les couleurs de leur nation.

Une leçon d’humilité dont devraient se servir les français pour avancer, eux qui sont sortis par la petite, toute petite porte…