Dimanche 21 à 13h15, un documentaire « Robert Boulin : au nom du père » va une fois de plus évoquer la mort du ministre du travail de Valéry Giscard d’Estaing retrouvé mort le 29 octobre 1979. On avait alors retrouvé son corps « noyé » dans 60 centimètres d’eau dans un étang de la forêt de Rambouillet.
En 2002, Canal + avait déjà diffusé une contre-enquête qui parvenait à une conclusion sans appel : il ne pouvait pas s’être suicidé !
En 2007, Benoit Collombat dans son livre « Un homme à abattre » montrait que l’enquête semblait avoir conclu un peu vite à un suicide.
Le documentaire de Marie-Pierre Farkas, Jean-Marie Lequertier et Ghislain Delaval démontre qu’il s’agit bien d’une affaire d’état. Plusieurs éléments semblent l’indiquer : une première autopsie bâclée, une seconde autopsie qui laisse entendre que Robert Boulin aurait été battu à mort, des preuves ont disparu comme par enchantement …
Un témoignage troublant vient ajouter à la thèse du complot ; il s’agit de Laeticia Sanguinetti, fille d’Alexandre, qui prétend qu’un gaulliste historique aujourd’hui décédé lui aurait fait les révélations suivantes : « Et cet homme, avant sa mort, a promis à Colette Boulin (veuve du ministre) et à ma mère (…), avoir mis à l’abri chez un avocat aux Etats-Unis tous les documents relatifs à l’affaire Boulin. Et que 20 ans après sa mort, ces documents sortiraient » (source bakchich).
Alors, élucubrations ou affaire d’état qui comme l’affaire Ben Barka ne sera jamais résolue.
Dimanche, avant d’aller voter, jetez un coup d’œil dans la petite lucarne, il n’est jamais inutile de voir que la politique peut avoir des côtés bien obscurs.
Triste histoire … j’essayerai d’être au RDV pour voir ce reportage.
Bon article !
Bonne soirée