Lors d’évènements tragiques où l’on déplore des pertes de vie suite à l’emploi d’armes à feu, la population indignée réclame une législation plus sévère dans le but de restreindre l’utilisation de ces armes. Les représentants gouvernementaux accourus sur les lieux de ces tueries se disent offusqués et choqués devant un tel déploiement de violence mais tardent à agir dans le sens de la prohibition de la vente libre de ces armes. Peut-on espérer un changement de cap de nos dirigeants?
Doit-on réélire ceux qui ne répondent pas au désir des citoyens de se soustraire aux dangers encourus suite à l’acquisition d’armes à feu par des gens parfois enclins à la violence?
Lorsque se produisent des actes, les journalistes accourent sur les lieux du drame et interrogent les gens de l’entourage en quête de leur opinion concernant les personnes qui effectuèrent des tueries. Plus d’un s’interrogent sur ce qui a pu inciter les auteurs de ces tueries à commettre de tels gestes puisque rien dans leur comportement habituel ne laissait entrevoir de tels agissements.
Au moment de perpétrer un crime, la possession d’arme à feu facilite le passage à l’acte. Quelque soit la peine encourue consécutivement à ces meurtres, aucune sanction prévue dans la loi ne semble détourner ces gens, apparemment aux prises avec une folie passagère, de leur sombre dessein.
Un accès limité aux armes à feu réduira le risque que ne surviennent de tels évènements entraînant la perte de vie d’innocentes victimes.