Une belle avancée médicale !

                                                      L’heure privilégié de l’apéritif n’apporte pas les mêmes instants de bonheur à tout le monde…

Certaines personnes en effet, sont allergiques à l’incontournable friandise qui l’accompagne, je veux parler de la célèbre cacahuète…

Certains amuse-gueule contiennent aussi du beurre de cacahuète, ou sont élaborés à base d’huile d’arachide, ce qui dans le doute, interdit toute consommation aux personnes sensibles.

Rappelons que les symptômes peuvent s’avérer très graves, allant de la simple allergie cutanée (rougeurs), au choc dit anaphylactique, qui provoque une sévère chute de tension, pouvant entraîner une perte de conscience, en passant par des troubles respiratoires, de l’asthme, des symptômes digestifs (vomissements, diarrhées, nausées),ou encore un œdème de Quincke.

Mais miracle ! Les 500.000 Français concernés par cette allergie, vont de nouveaux pouvoir s’adonner au grignotage de ce fruit sec souvent salé, car des chercheurs Toulousains ont réussi à isoler l’allergène contenu dans la graine, et de stopper ses effets.

Le procédé

          Durant 3 ans, au sein du laboratoire PharmaDey le professeur Annick Barre, enseignant à la faculté de pharmacie Paul-Sabatier, aurait réussi à mener le projet à bien.

La protéine qui serait responsable de l’allergie est selon le professeur, connue depuis fort longtemps, mais elle demeurait jusqu’alors difficile à neutraliser. Voilà qu’à présent c’est chose faite, car les laborantins ont établi, qu’en chauffant à de très hautes températures la membrane entourant l’allergène, sous une haute pression, et en utilisant après, des bactéries (probiotiques), cela rendait par morcellement la protéine totalement inactive.

Le procédé a immédiatement fait l’objet d’un dépôt de brevet fin février.

Seule petite ombre au tableau, le procédé de traitement bien qu’efficace autant que révolutionnaire, ne permettrait pas à ce jour de garantir un risque zéro, car seuls 95% des allergènes des cacahuètes, seraient neutralisés.

Mais les recherches se poursuivant, Annick Barre, se veut très optimiste, en assurant que très prochainement ce petit problème serait résolu.

Rappelons, que les Etats-unis ont tenté en vain jusqu’à présent, une mutation génétique de l’arachide (OGM), mais le procédé n’a pas fonctionné, et s’avérait être compliqué. De plus il était moins "naturel" que celui des chercheurs Toulousains.

 

Commercialisation

  Elle devrait se faire prochainement sous forme de beurre de cacahuète hypo-allergisant, mais n’existe à ce jour qu’en pâte d’arachide. Toutefois les laborantins étudient un procédé, à l’issu duquel il pourraient reconstituer une véritable cacahuète, sous sa vraie forme.

Signalons également pour terminer, que ce procédé ne manquera certainement pas de s’étendre aux autres fruits à coques, qui produisent eux aussi des allergies chez de nombreux Français.