En lisant lemonde.fr ce matin, je vois que le déficit de la France s’élève à 7,9 % du PIB en 2009 (138 milliards d’euros quand même). Or, on sait que le pacte de stabilité fixait à 3 % maximum par ce taux de déficit.

L’Etat français – comme d’autres – a eu l’autorisation de le dépasser à cause de la crise. Vive la crise ! Si elle n’avait pas été là,on aurait fait comment ? Qui pourra reprocher à notre gouvernement l’accroissement du chômage et les piètres résultats économiques ?

C’EST LA CRISE !

 

En fait, ça l’arrange, bien sûr, ça masque les carences d’un exécutif à la dérive qui fait n’importe quoi, qui navigue à vue.

Ne nous plaignons pas, ils avaient prévus 8,2 %,youpi ! C’est mieux que prévu.

Legouvernement, qui doit présenter mercredi en conseil des ministres une versionactualisée du budget 2010 intégrant ces nouvelles prévisions, a aussi révisé sa prévision de déficit public pour 2010 autour de "8,2 %" du PIB, contre 8,5 %attendus jusque-là.

Bruxelles leur a accordé un sursis jusqu’en 2013 pour revenir sous le seuil de 3%.

 Quand on annonce quele grand emprunt aura peu d’effets sur la croissance, on se dit qu’ils ont tout faux.

Pour Mathilde Lemoine, directeur des études économiques HSBC France, la fin desmesures de soutien social, la hausse des prix et le chômage vont peser sur la croissance en 2010. Un million de chômeurs en fin de droit cette année !

Maisce n’est pas grave, Sarkozy est content de lui, il va expliquer tout ça sur TF1le 25 janvier à une dizaine de Français lorsd’une émission spéciale présentée par Jean-Pierre Pernault. Quel courage !