Les nouvelles tombent en cascade, depuis quelques semaines, idées de lois qui nous paraissent de plus en plus injustes ou injustifiées, mais lesquelles, toutes, nous font craindre une baisse drastique de notre niveau de vie futur. Mais, ce qui me dérange le plus, dans tout ça,c’est une large fange de l’électorat, toutes mouvances confondues, semble "surprise" et/ou "trahie"par le corps politique tout entier.
Pourtant, rien de tout cela n’est vraiment si surprenant, en fait, car voilà près de cinq ans, à savoir, depuis la confirmation de la "crise économique" mondiale, que bon nombre d’auteurs s’échinent à expliquer et informer du pourquoi et comment, ayant anticipé plus ou moins exactement la situation dans laquelle se trouve notre pays.
Pour les plus curieux d’entre nous en recherche de l’information initiale pour comprendre ce qui nous arrive, internet a effectivement été un outil majeur pour peu de savoir aussi prendre suffisamment de recul pour faire la part des choses dans la foule de données, plus ou moins fantaisistes, qu’on peut y trouver. Cependant, au bout du compte, on voit assez rapidement se dégager certains "fils d’informations" sérieux, des blogs et médias alternatifs qui ne versent pas dans la paranoïa ou l’exagération.
C’est ainsi que des auteurs apparaissent, des Jorion, Chouard, Lordon, Collon, Soral, Louis, Meyssan… qui n’avaient jusque là aucune vocation à cette forme de "célébrité", tous parfaitement anonymes dans "l’anté-crise" bien que tous aussi en rapport sérieux plus ou moins direct avec l’économie, la sociologie, la "politologie" et autres sciences humaines, chaucun, à son rythme, a pourtant globalement permis de voir la trame qui nous conduit tous aujourd’hui à craindre le pire pour demain.
Et cette trame, même étonnant encore une grande part des individus, était déjà dévoilée dès les années 90 avec l’identification des premières "bulles" en économie. Le gros du sujet est toutefois apparu à partir de 2005, ou Paul Jorion, ayant travaillé, entre autres choses, au sein de structures financières aux USA, a été l’un des premiers à expliquer en quoi cette crise économique était inévitable. Puis, au fil des mois, alors que la propagande officielle égrénnait le décompte de la fin toute prochede cette crise, des améliorations spectaculaires dans le redressement des économies, s’entendait sur le web un tout autre son de cloche, par ces autres auteurs qui se sont jetés à l’eau en publiant les vérités dérangeantes du système.
Depuis lors, il était facile, pour quiconque veuille en faire l’effort, de s’informer et réfléchir juste en tapant régulièrement "crise économique" ou "crise financière" sur son moteur de recherche favori, les articles n’ont pas manqué et ne manquent toujours pas… Mais, combien d’entre nous l’ont fait ? Et de celles et ceux qui l’on fait, combien ont été prêt à remettre en question les versions officielles dès lors que ce qu’ils lisaient sur internet restait tu au JT de 20 heures de TF1 ? A quel moment nous interrogeons nous de savoir pourquoi les infos nationales ne parlent trop peu de ce dont nous sommes témoins au quotidien ?
Alors oui, allocations, chômage, baisse des salaires, régime de retraites, réforme sanitaire et sociale, tant de thèmes qui semblent aujourd’hui résonner plus fort que d’habitude car, cette fois, on sent le désastre arriver ? Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, compte tenu du projet de traité transatlantique qui pourrait voir le jour dès cette année, sans que personne ne puisse s’y opposer, nous verrons la France devenir peu à peu le tiers-monde des USA et ses complices…
Tout était déjà dit et démontré depuis 2005, sans que personne n’ait sourcillé un seul instant… Pourtant, les forces vives de la nation sont bel et ben là quand il s’agit de s’opposer au mariage pour tous, mais, n’était-ce pas un combat si facile, sans effort et sans avoir à faire de concessions pour qu’on s’y prète allégremment ? Mais le combat contre un système oligarchique antidémocratique, avant de pouvoir l’engager, encore faut il en prendre connaissance… Peut être est-il encore temps de tenter de comprendre, surtout, de réfléchir, non pas de "à qui la faute" mais au moyen de nous sortir de ce mauvais pas… ? Alors oui, allez sur internet, lisez, regardez, écoutez… Il y aura de tout, mais faits vous une opinion, LA VÔTRE, et vous verrez qu’au moins, demain, les mauvaises nouvelles vous paraîtront moins surprenantes…
[b]Virer un petit million de fonctionnaires/assimilé, territoriaux et employés des monstres monopolistique d’État ou quasiment (EDF,SNCF, Orange, France Télévision etc…), non ? bon tant pis nous allons plonger, merci les socialistes![/b]
Un article pour une invitation à sa propre maîtrise face à l’extérieur conditionnant. Merci de cela.
Internet permet effectivement désormais d’aborder plus objectivement la réalité proche du terrain, mais en contre partie le nombre d’intox qui y circule n’en ferait pas plus qu’hier avec les journaux nombreux, une réactivité des gens.
Le premier livre imprimé de Guttenberg était la Bible, qui n’a pas libéré pour autant les esprit mais qui servit plus leurs conditions par des pouvoirs religieux, bien que ces derniers pensaient avant le contraire…
Chacun lis le journal qui semble répondre à ses idées, peux abordent le verbe des autres par des analyses plus profondes diversifiées et neutres plus objectives afin d’avoir le regard plus centré.
Plus facile de dire c’est la faute à la droite, à la gauche, et aux fonctionnaires, ou aux étrangers, bref aux autres toujours, sans plus apporter de réflexion pour enfin changer le regard et ensuite à son niveau ce monde…
PH
Bonjour philippus, oui, faire la part des choses sur le grand nombre de données qu’on trouve sur internet sous entend la nécesité de recouper les infos au maximum afin de ne pas être victime de certains « illuminés ».
Cependant, j’essaie aussi de faire la balance avec certains détracteurs du web qui jettent le bébé avec l’eau du bain et considèrent fantaisiste, pourle moins, quelconque info émanant de la toile… A savoir que les « bien pensant » discréditent trop facilement telle ou autre information sous prétexte que, non seulement on ne l’évoque pas dans les médias institutionnels mais aussi que ces derniers emploient allégrement le therme de « théoricien de la conspiration » (alors mème que le mot « conspirationniste apparaît désormais dans le dictionnaire) à l’égard de certains « donneurs d’alertes » présumément sérieux, tels que ceux que j’évoque dans mon papier…
Mon article en sous entend un autre qui suivra, qui traitera justement de ce phénomène « conspirationniste » dans lequel les « ayant droit » de l’oligarchie on facilement tendance à jeter certaines informations qui leurs sont dérangeantes…
En tout cas, meri pour votre attention et commentaire constructif 😉
L’information a toujours été au départ une ouverture des esprits vers des changements, même si ensuite les supports sont devenus plus partisans entre les mains des responsables et avec le temps. La presse papier multiples puis les radios diverses, puis la TV avec ses multiples chaînes, et maintenant chacun à son niveau avec chacun son journal seul face à son PC quotidien, ou désormais beaucoup parlent sans lire ou écouter les autres…
L’avantage désormais est qu’entre l’info et l’intox, chacun se retrouve régulièrement de force à devoir se poser plus de questions sur ce qui se passe venant de ces informations, par la possibilité de ce contre pouvoir qui existe enfin, sachant que le lecteur est désormais acteur de l’information globale par son pouvoir au sein de l’opinion publique. D’ou la force d’internet face aux médias partisans et aux pouvoirs politiques divers. D’ou aussi un retour de transparence de certains journalistes qui sortent des vérités et des affaires cachées…
PH
Continuez ce type d’articles, cela manque ici…
[b]Ah! j’oubliais! avec une petite faveur aux grands patrons: que ça leur plaisent ou non limiter leurs revenus à 250 000 €uros, histoire de ne pas les oublier dans nos prières ainsi en s’occupant des deux systèmes de sangsues nous pourrions (un peu) respirer ou tout du moins conserver l’espoir de nous en sortir.[/b]
Bonjour Zelectron, j’ai hésité à répondre à vos commentaires lesquels, outre nous faire part de vos « solutions » (sur lesquelles il y aurait d’ailleurs fort à écrire) au drame de la crise actuelle, ils sont surtout sans aucun rapport avec l’objectif de mon papier…
Pour faire court, ce dernier pose implicitement le problème de la finalité des informations dont nous disposons désormais à profusion grâce à internet et faire un douloureux constat qu’une majorité du public préfère encore à ce jour les mensonges qui rassurent que faire le petit effort de chercher les vérités qui dérangent…
Et pourquoi mon hésitation, c’est que peut être mon article pourrait, sans vouloir vous vexer, vous concerner en premier lieu. Merci quand même de vos commentaires quoi que peu constructifs en comparaison avec ceux de philippus. Bonne continuation, zelectron.
D’accord avec vous philippus, à signaler au passage que les journalistes qui osent enfreindre la doctrine éditorialiste officielle autocensurée se retrouvent contraints à exercer leur art hors des médias institutionnels… Certains ont tenté le forcing, il leur en a coûté…
[b]Je suppose qu’il s’agit des Paul Jorion, Etienne Chouard, Frédéric Lordon, Michel Collon, Alain Soral, Laurent Louis, Thierry Meyssan ? A part Lordon et Louis j’ai eu affaire aux autres de proche en loin ; je n’acquiesce pas toujours à leurs discours respectifs, reconnaissant leurs efforts pour les uns d’imagination pour les autres de chercher à convaincre à toute force ..heureusement que les précités ne sont pas seuls et qu’il y a autant de sons que de cloches se plaignant de ci, d’autres geignant à propos de ça, et quelques autres s’alarmant à tous propos et à tout bout de champs. Il n’est pas très courtois de votre part d’imaginer que je puisse n’avoir pas lu votre prose qui n’est qu’une interrogation et un conseil d’une évidence qui pourrait à la rigueur concerner des béotiens mais pas vraiment le lectorat de C4N que vous connaissez pourtant malgré un longue éclipse.
Si j’ai avancé des « solutions », je préfèrerais dire brouillon de solution, à débattre sereinement, c’est qu’en filigrane votre article appelle au delà des diagnostics différents des médecins qui consultent émettant chacun des avis différents avec le résultat attendu à savoir tourner en rond et ne plus savoir à quel saint se vouer. Alors à un moment donné il faut trancher le nœud gordien.[/b]
La presse ne peut être crédible qu’indépendante.
Comme la justice…:-))
La presse fonctionne par des groupes d’intérêts économiques, l’on parle bien « d’industrie de la presse comme du livre », donc le fait d’avoir des journalistes employés ne peut refléter une transparence totale de ces derniers, qui en son entreprise même ailleurs exprime la vérité face à son patron…. (j’ai connu j’ai payé seul, les collègues ne suivent pas derrière quand vous porter des vérités même trés diplomatiquement…)
La fiche de paie mensuelle ou l’intransigence de l’objectivité… comment critiquer objectivement des gens qui font de la pub dans un journal déja… ou lorsqu’il faut écrire pour maintenir le nombre d’acheteur de papier plus que de lecture de fond… (le public a aussi sa responsabilité réclamant du tout à penser ou toujours plus d’images que de réflexion de fond et d’analyses).
D’ou la toile internet et les anonymes journalistes, et des affaires qui sortent de partout sur tout… ou des groupes qui dénoncent les secrets…
Internet est un outil que chacun utilise, du plus petit jusqu’aux aux services secrets…
PH
Zelectron, je vous ai déja dit que même en doublant les impôts des français ou des plus riches, la situation actuelle ne changerait pas, lisez les spécialistes économiques « indépendants » de la presse (histoire de revenir au sujet…:-))
Ce n’est pas en prenant aux petits fonctionnaires (oui certains ne méritent pas leur places…:-)) et aux chef d’entreprises des PME PMI, la problématique connue, qui s’exprime en centaines de milliards est au niveau des banques et de la bourse qui pompent à la vitesse de la milli seconde désormais toutes les énergies positives des acteurs réels de la vraie économie colective. Les banques ne misent plus sur le travail mais sur la chutte des entreprises sur l’échiquier mondial.
Vous pensez que la solution se situerait uniquement à Paris et depuis un an seulement… et qu’un autre aurait changé la donne présente…
Sinon votre solution est attendue.
Ph
[b]Philippus il est des solutions comme des plans de bataille, les découvrir publiquement les tuent, tout le monde sait ça, et tout à fait insidieusement même moi [/b] 😀
Merci pour la pertinence de votre réponse, zelectron, laquelle, je m’en réjouis, tranche furieusement avec vos commentaires précédents.
Les auteurs auxquels je fais mentions sont bien ceux que vous citez avec plus de précision et j’ajoute que, sans même avoir songé à faire une liste exhaustive, je ne les ai cité, eux, que tels des exemples de donneurs d’alerte sans aucunement parler de leurs propos ou thèse, chacun devant se faire sa propre opinion. Je vais dans votre sens qu’il existe foule d’autres intervenants plus ou moins publics qui jouent le même rôle important à mes yeux.
Quant à la pertinence de mon « conseil », il suffit de faire un tour dans la rubrique des articles les plus lus pour jauger ce que vous appelez « le lectorat de C4N »… Je ne donne aucun détail, un simle clic de votre part vous fera découvrir le sous-entendu en 2 secondes, vous qui n’êtes pas un béotien, ce qui vous fera constater aussi très rapidement de l’utilité du sens de mon article.
Et pour finir, non, ce n’est pas un appel à un diagnostic « public », juste une réflexion sur le constat qu’une large fange d’internautes commentateurs intervenant dans foule de blogs ou éditoriaux en ligne semble soudain découvrir, avec stupéfaction, jusqu’où peuvent aller nos dirigeants alors que quasimment tous les scenarii avaient été déjà évoqués sur la toile. Quant au noeud gordien, l’heure n’est plus trop à la théorie pour avoir déjà dépassé le point de non retour, nous entrons plutôt maintenant dans l’ère du sauve qui peut et du système D.
Ceci dit, j’apprécie bien plus la forme et le contenu de votre dernière réponse que vos deux premières interventions lesquelles, de prim’ abord, concédez le, même prises au troisième degré, flirtent dangeureusement avec la brève de comptoir racontée par Bérurier lors d’une fin de journée assez chargée… (et ne le prenez pas tel une insulte, s’il vous plait, c’est juste un effet de style).
En tout ca, bien heureux d’avoir pu vous lire, en grande forme, et avec beaucoup d’espoir de nouveaux futurs échanges. Amicalement, zelectron.