Même M Fillon en rajoute.

 

 

Fin de campagne du 2° tour des régionales où l’on a besoin de sursécurité.

 

Il se trouve qu’un policier est mort sous les balles de terroristes de l’ETA. C’est navrant, c’est affreux. Et notre Président essaye ce jour de réconforter cette famille. Au point de ne pouvoir assister à l’intronisation de Simone Veil.

Ce matin volte face. Il ira. Ça fait un peu du n’importe quoi. Panique à bord du protocole élyséen.

Oui, mais l’ETA ne trouble pas le peuple suffisamment pour sa propre sécurité. Ce n’est pas la banlieue, les musulmans ou la jeunesse. Il fallait un Monsieur Paul façon 2007 pour rameuter les votes égarés ou absents.

 

Hier, M. F. Fillon, Premier Ministre en campagne annonce la mort, supplémentaire, du policier caillassé à Epernay. Et là, c’est du tout bon. On peut y aller avec un geyser de populisme pour que les troupes ne se trompent pas de votes. Applaudissements de la claque !

On l’imaginait plus subtil dans la réserve, plus attentif à ne pas succomber dans le frontisme et mieux informé par son Ministre de l’Intérieur.

Si bien que ce matin le mort s’est réveillé de son coma, le maladroit ! N’aurait-il pas pu attendre lundi qu’on ait le temps de le décorer ? Et notre Premier de se fendre d’un communiqué pour le ressusciter.

En hauts lieux, ça pédale dans la semoule. Ce que les syndicats de police n’ont pas envoyé dire. Ils n’ont pas envie d’être de la chair électorale pour goinfrer le bon peuple.

 

A lundi.