Précipitation et absence de débat
La gendarmerie rejoint le ministère de l’Intérieur le 1er janvier 2009, par vote en une seule lecture sur procédure d’urgence, sans que le ministre de la Défense soit représenté, le budget 2009 de la Gendarmerie ayant été voté dans la loi de finances en prenant acte de ce rattachement avant même qu’il ne soit effectif. Puis, en place Bauveau, on accélère le processus de fusion voulu par Nicolas Sarkozy. Pourquoi précipitation et absence de débat démocratique sur un sujet essentiel de la République ?
Les personnages clés dénoncent eux-mêmes les risques pour la République
Jean-Pierre Raffarin lui-même avait vivement mis en garde le Sénat en décembre 2008.
L’ancien Premier ministre indiquait être "très attaché à ce qu’il y ait deux forces de sécurité" et appelait à être "très vigilant". "Je sais que vous avez cette conviction de républicaine sur la protection de nos équilibres", a-t-il lancé à la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui défendait le budget de son ministère. Dans une lettre adressée le 21 juillet 2003 au ministre Sarkosy, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, s’insurgeait explicitement contre ce projet . "…j’ai fait part à celles-ci (NDLR les autorités du Premier Ministre) de mes observations et de mon opposition à ce projet que j’estime inacceptable", "L’évolution institutionnelle de la Gendarmerie que vous préconisez ne me semble en effet ni opportune ni justifiée", "En effet, plus on rapproche la Police et la Gendarmerie, plus on encourage les surenchères entre les deux corps, et les revendications catégorielles «en échelle de perroquet» qui conduisent à une spirale inflationniste dommageable pour les finances publiques et périlleuse pour la paix sociale". "Le maintien de la Gendarmerie au sein du ministère de la Défense est en réalité la seule garantie pérenne de son statut militaire, qui est lui-même seul en mesure de garantir l’autorité du gouvernement et la défense des institutions en situation de crise grave."
L’atout militaire de la Gendarmerie dans la réponse sécuritaire
Fonction de police et sentiment d’insécurité
Comme l’explique le colonel Espié dans sa lettre au préfet de l’Ardèche : "les gendarmes ne sont pas des policiers avec des képis". La fonction de police rejoint le sens originel d’administration de la cité, le noyau central de la fonction policière étant le monopole de la contrainte légitime, le recours, pour une société, à une force organisée pour imposer l’obéissance.
La gestion politique de la sécurité est plutôt orientée vers l’entretien d’un climat d’inquiétude à l’occasion de faits divers et vers la criminalisation, l’un des cinq processus à l’œuvre dans le sentiment d‘insécurité et la délinquance: pacification des mœurs (réduction de l’usage de la violence interpersonnelle comme issue aux litiges, stigmatisation de la violence, mutation du statut de victime, élévation du seuil de sensibilité), judiciarisation des litiges (recours accru au judiciaire en l’absence de dialogue et de lien social), compétition pour les biens de consommation (crise), ségrégation spatio-socio-économique (cités), criminalisation (de plus en plus d’articles du code pénal et du CPP, ce qui n’était pas poursuivi le devient, et durcissement des articles antérieurs).
Emeutes et violences de cités traduisent, outre les enjeux de marchés parallèles et de criminalité, une fracture sociale à la française avec la jeunesse, les forces de l’ordre, les cultures. L’organisation actuelle des forces de police en banlieues gagnerait en renseignement, connaissance du terrain, réduction de l’évitement et du sentiment d’exclusion, en développant la proximité et le contact avec la population. Mais le choix des pouvoirs publics est au repli et à la vidéosurveillance, au mépris de la problématique liée à la croissance du séparatisme social. La concentration de personnes en situation de précarité socio-économique aggrave leur stress, leur de mal-être, et leur agressivité. Les conséquences dépassent les frontières sociales et mentales (conséquences psychologiques en termes d’identité) avec un impact dans les relations interpersonnelles mais aussi sur le représentations de son groupe, de son avenir, de sa « chance » , et sur les représentations de l’Etat et de la société de consommation.
Or la Gendarmerie, pionnière dans l’art de la police de proximité, a su développer de façon parfaitement acceptée par la population, dans la confiance et le respect mutuel, une culture très fine de dialogue constructif, de protection, de renseignement, mais dans une dimension à la fois plus globale et beaucoup plus précise et riche que le «RG». C’est l‘héritage, dans la mémoire collective du public et la culture professionnelle de la Gendarmerie, de plusieurs siècles de vraie relation humaine, un patrimoine inestimable. Là où la police semble s’essouffler, prisonnière du cercle vicieux de la tension entre jeunes et policiers, comme l’a encore montré le documentaire «comprendre le monde» diffusé sur Arte le 08 juin 2010, la Gendarmerie ne pourrait-elle pas apporter le changement susceptible de surprendre la dynamique négative et la renverser ? Sa spécificité militaire et sa neutralité politique, ne permettraient-elles pas d’être perçue simplement une structure de la République, et non de l’Etat, active sur les mécanismes du rapport à la loi et du rapport à l’autre ?
Rôle social d’éducation à la citoyenneté des armées : cohésion et paix sociale.
Les relation entre l’appareil policier et l’Etat sont croisées avec la société, troisième pointe du triangle, dont font partie les citoyens, les élus, les médias, acteurs à part entière de l’ordre et de la sécurité.
Depuis l’abandon de la conscription, le rôle social des armées dans l’identité, l’unité, la cohésion et la paix sociales semble s’effacer, pourtant la Gendarmerie s’inscrit dans ce rôle qui participe à la construction de l’esprit citoyen et à la consolidation d’une démocratie responsable.
La nouvelle définition du risque et le rôle de la militarité de la Gendarmerie
Nouvelle donne du risque sociétal, réponse globalisée
L’évolution conjuguée d’au moins trois facteurs piliers conduit à une mutation du risque et à repenser la sécurité. La révolution de la technologie de l’information, la mondialisation, imposent un déploiement de l’intelligence économique, la surveillance de la criminalisation des crises, l‘adaptation à l‘internationalisation du terrorisme, de la criminalité et de leurs ressources. Des changements géopolitiques ont fragilisés des Etats à nos portes, et risquent de provoquer une destabilisation économique, financière, informatique et sociale des Etats le plus solides.
L’augmentation du nombre et de l’impact des risques environnementaux, sanitaires et technologiques redéfinissent les questions de sécurité des populations.
La société française devient de plus en plus complexe et plus exposée aux risques. Elle traverse une période de transition qui fait appel à une dimension collective inédite de la résilience, cette faculté psychologique individuelle à trouver au fond de soi cette capacité de rebond pour sortir des épreuves et reconstruire. Le livre blanc de 2008 sur la défense et la sécurité intérieure confie à l’armée pour les quinze prochaines années la mission délicate et novatrice de gestion de la résilience collective, confirmant ainsi le rôle social des armées dans l’identité, la cohésion et la paix sociale. Cette résilience sera sollicitée en cas de fracture majeure en temps de paix.
Le modèle de sécurité sociétale : une protection multifocale
La notion de «sécurité globale » détermine «le niveau de prévention et de protection contre les risques de toutes natures et de tous impacts, partout et en permanence, dans les conditions qui favorisent le développement sans rupture des activités de la vie quotidienne » (d’après l’INHES, Institut des hautes études de la sécurité). La réponse implique l’ensemble des forces de la société, d’où l’apparition d’un nouveau modèle, intégrant la «sécurité globale » et mobilisant la société toute entière, y compris de la population, face à une crise, comme le modèle de «sécurité sociétale» nordique, qui s’inspire du concept de «défense totale» issu de la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Il s’agit de garantir une capacité de réponse aux ruptures sociétales majeures en tant de paix. C’est le concept qui s’impose internationalement.
Il correspond aussi au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui se réfère aux sept composantes de la sécurité humaine : économique (revenu minimum garanti), alimentaire (accès physique et économique à la nourriture), sanitaire (absence relative de maladies et d’infections), environnementale (accès à l’eau potable, air sain et terres non dégradées), personnelle (face à la violence physique et aux menaces), communautaire (préservation de l’identité culturelle), politique (préservation et des droits humains fondamentaux). Le concept de « sécurité durable », infra étatique apparaît en 2006, combinaison de sécurité humaine, de sécurité culturelle et de régulation des crises.
Les travaux de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) soulignent la pertinence du concept de sécurité globale défini par l’Acte d’Helsinki et inclue les sept dimensions de sécurité humaine.
Dans cette architecture de sécurité nouvelle, une protection multifocale, dont l’une des sources au moins est neutre, apolitique, militaire mais au contact de la population, est indispensable.
Intelligence territoriale, criminalisation des crises financières et informatiques, sortir de crise
Depuis les années 80, la dérégulation des marchés financiers a conduit à des logiques de gestion à court terme visant le profit boursier, le système financier a décroché des règles élémentaires de prudence et plusieurs crises ont provoqué des conséquences graves et durables sur l’économie, l’emploi, la cohésion et la stabilité sociale voire politique des nations. Dans ce contexte, le tissu des pme-pmi reste le socle de la reconstruction économique et sociale, mais il est fragilisé par une exposition aux risques liés aux techniques de circulation de l’information stratégique utile et nécessaire aux acteur économiques. En effet, ce tissu économique vital est pris entre la nécessité de visibilité et d’ouverture au monde pour se développer, et la protection des données sensibles. L’intelligence territoriale de sécurité de l’information et pas uniquement de protection de données a pour finalité de favoriser la croissance, limiter les piratages et les délocalisations. La Gendarmerie, par son réseau national, ses extensions internationales, et par-dessus tout, sa totale et parfaite neutralité économique et politique militaire, est l’une des structures les mieux placées pour remplir cette mission qui rejoint d’ailleurs parfaitement la surveillance des opérations de financement du terrorisme, de la grande criminalité internationale et de la criminalisation des crises financières.
Méthode opérationnelle de plus en plus intégrée
La recherche et l’industrie ont bien compris les synergies de la gestion des crises. Ainsi, ils accordent une large place aux mécanismes transversaux, à l’analyse systémique dans la protection des réseaux (eau potable, énergie, chaîne alimentaire ou pharmaceutique…), notion de «systèmes de systèmes » dans la protection du territoire, des frontières, des côtes… Nous sommes donc très loin du projet de « policerie» unique monumental, lourd, lent, rigide, orienté contrôle social et coercition déshumanisée, réduit à l’application à la lettre de procédures sans réflexion, comme les gav* pour délits mineurs sur personnes fragiles avec fouilles à nu, donc dérive de violence psychologique frappant le citoyen ordinaire, les femmes traumatisées mais pas les caïds blindés, dressant un mur entre la population et les forces de l’ordre, brisant ainsi la proximité et la confiance indispensables à l’éducation de la population au risque et à la préparation des plans d’action et de sa résilience collective en cas de crise. Cette monstrueuse chimère à deux têtes, sans identité collective, inapte à l’évolution, risque de conduire la population à un tel degré de tension, surtout si les pouvoirs publics continuent à jouer sur les divisions et l’entretien du sentiment d’insécurité, qu’elle va ouvrir tout grand la porte aux marchands de sécurité. Ils attendent de se partager un marché colossal jeté dans un dépotoir où les lobbies et industries se disputeront les déchets en vociférant.
La police et la Gendarmerie ont été très peu étudiés par l’Histoire et la sociologie. Nous disposons de peu d’analyses sur des structures dont la complexité et le fonctionnement ne permettent pas de les comparer à des schémas existants. N’est-ce pas jouer aux apprentis sorciers que de vouloir fusionner, dans ces années d’articulation sociale particulièrement risquées, des institutions si différentes dans leurs cultures, méthodes de travail, organisation politique et administrative, perception par la population et fonction d’acteur des politiques publiques ? Ne risquons-nous pas de fabriquer le détonateur qui mettra le feu au baril de poudre sur lequel nous sommes assis ?
Alors que l’interopérabilité de la Gendarmerie et de la Police pourrait être plus que jamais valorisée et démontrer que la synergie d’émulation est davantage que la somme, fabrique une dynamique souple, synergique, mobile, rapide, inventive, et donc efficace ?
*gav : gardes à vue
Isabelle Voidey
Sources de recherches et étapes de la fusion.
"Feu la Gendarmerie Nationale"
http://www.rue89.com/2008/12/30/la-gendarmerie-enterree-a-tort-dans-lindifference-generale
http://petitioncontreradiationcdtchercheurmatelly.wordpress.com/2009/10/30/petition-adressee-au-president-de-la-republique-en-faveur-de-jean-hugues-matelly/#comments
http://www.lunion.presse.fr/article/region/le-colonel-bleriot-sanctionne#top
http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post%2F2010%2F03%2F11%2FNote-d%E2%80%99%C3%A9tape-sur-la-fusion-progressive-de-la-gendarmerie-et-de-la-police
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2010/05/03/message-de-jean-hugues-matelly-a-la-science-au-xxi-siecle.html
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Que-fait-la-police-/3234950.html
«Police, ordre et sécurité » , Dominique Montjardet, Jean-Claude Thoening, revue française de sociologie, 1994
« Notre société est-elle plus violente ? » Laurent Mucchielli, CNRS sciences humaines.com « les défis de la société française » N° 18, 2010.
« Le frisson de l’émeute. Violences urbaines et banlieues ». Sébastian Roché, Seuil, 2006.
http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/03/police-gendarmerie-une-fusion-qui-ne-dit-pas-son-nom/
Lettre de MAM http://www.sgp-fo.com/media/upload/document/SGP-FO-05691a5991453e4.pdf
http://www.challenges.fr/magazine/coulisses/0215.031065/la-verite-sur-le-mariage-police-gendarmerie.html
INHES, Institut des hautes études de la sécurité www.inhes.intérieur.gouv.fr)
OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)
Archives du Centre d’Etudes Sociologiques sur les Institutions Pénales CNRS
« La sécurité sociétale en question » Christian Sommade et Richard Narich, dans Défense nationale et sécurité collective. Haut Comité français pour la défense civile HCFDC
«Sécurité : au-delà des mots, un Etat d’esprit » . Christophe Pipolo, défense nationale et sécurité collective.
« Violences urbaines, réactions collectives et représentations de classe chez les jeunes des quartiers relégués, de la France des années 90 » Laurent Mucchielli,
« La sécurité sociétale en questions » Christian Sommade et Richard Narich, Sécurité et Mondialisation, DNSC 2009
« Crises financières : la dimension criminelle,un an après ». Jean-François Gayraud. Formation et recherche stratégique. Défense nationale et sécurité collective. Décembre 2008.
« Crise financière et crise informatique » Stanislas de Maupeou, DNSC 2010
Centre d’expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques CERTA (SGDN)
« PME-PMI, l’intelligence territoriale pour sortir de la crise » Eric Delbecque et Michel Maridet, DNSC 2010
« Résilience de la nation : les armées face au nouveau paradigme de la crise majeure ». Laurent Fontaine 2009
« Rôle social des armées : identité, unité, cohésion et paix sociales ? » S 2009
Plusieurs articles de la revue française de sociologie, base PERSEE
« La république sociale. Contribution à l’étude de la question démocratique en France » Michel Borguetto, Robert Laffort, PUF 2008, article de Marc Lauriol revue française de sociologie.
« La baisse du pouvoir politique devant celui de l’économie ne va-t-elle pas fortement remettre en cause les principes démocratiques de notre société ? Rapport de synthèse de la question sociale 2001 (loge féminine)
De nombreux autres articles, documents, entretiens avec des gendarmes, des officiers, dess policiers, des syndicats de police, des chercheurs, des syndicats de chercheurs, le collectif Indépendance des chercheurs, le directeur de recherche du cesdip cnrs etc pendant les huit mois de l’enquête.
Les étapes du processus :
Source http://droitdesuite.blog.lemonde.fr/2010/06/03/police-gendarmerie-une-fusion-qui-ne-dit-pas-son-nom/
Décret du 15 mai 2002 : le ministre de l’intérieur – Nicolas Sarkozy – devient responsable de la gendarmerie pour la sécurité intérieure. Le budget reste à la défense et les gendarmes restent des militaires.
Mai 2007: le ministre est élu président et grâce à un nouveau décret, le ministère de l’intérieur se voit attribuer un contrôle sur le budget de l’armée.
La loi du 3 août 2009: déposée en urgence en août 2008, elle prévoit qu‘au 1er janvier 2009, la gendarmerie nationale soit officiellement placée sous la tutelle du ministère de l’intérieur. Les 105 000 militaires concernés gardent encore leur statut militaire.
Préparation du débat, pourquoi cet article :
[url]http://osezdevenir.wordpress.com/2010/06/14/preparation-du-debat-fusion-police-gendarmerie-defense-du-ce-matelly/[/url]
Ce regroupement-fusion « Gendarmerie Nationale/Police Nationale » est, non seulement dangereux, mais est aussi anti-démocratique…
Plusieurs questions peuvent se poser :
– Pourquoi vouloir enlever, à ces gendarmes, leur statut de militaires ?
– Pourquoi vouloir faire, de ces gendarmes, des policiers ?
– Pourquoi le Ministre de la Défense, ministre de tutelle de la Gendarmerie Nationale, un Corps de nos Armées, n’est-il pas représenté ?
Alors, puisque débat républicain, il n’y a pas, ne faudra-t-il pas recourir à la saisine du Conseil Constitutionnel ?
Je lance le débat… [b][/b][b][/b][b][/b][i][/i]
Ce [b]regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] est, non seulement dangereux, mais est aussi anti-démocratique…
[b][u]Plusieurs questions peuvent se poser[/u] :[/b]
[i]- Pourquoi vouloir enlever, à ces gendarmes, leur statut de militaires ?
– Pourquoi vouloir faire, de ces gendarmes, des policiers ?
– Pourquoi le Ministre de la Défense, ministre de tutelle de la Gendarmerie Nationale, un Corps de nos Armées, n’est-il pas représenté ?[/i]
Alors, puisque [b]débat républicain[/b], il n’y a pas, ne faudra-t-il pas recourir à la saisine du [b]Conseil Constitutionnel[/b] ?
Je lance le débat… A vous de l’alimenter !
tres documenté et interessant
juste pour complter, quel est pour vous le role de la Police?
J’ai de plus en plus l’impression qu’on tend à « privatiser » la police à travers quelques milices municipales comme aux USA?
Bonsoir Agnès,
Le rôle de la police est devenu plus complexe dans l’ère « post moderne », en raison du nouveau paysage de risque, d’une part, mais aussi de l’évolution sociologue, et de la demande de sécurité.
Il faut distinguer la fonction policière initiale, régalienne, qui donne le droit à l’Etat de recourir à la force pour maintenir l’ordre.
Mais le concept de « sécurité globale » et les nouveaux risques, fusant de toutes les directions, multipliés en nombre et en impact, exigent la participation de l’autre pointe du triangle après l’Etat et les forces de l’ordre, la population (citoyens , élus, médias)
Mais cela ne s’improvise pas, il faut connaitre les risques, y être sensibilisés, recevoir l’éducation au risque mais aussi à la réponse en cas de crise. Une réponse qui ne s’en tienne pas à un sursaut émotionnel initial, mais organisée, durable. Par exemple, l’éducation au risque sismique au Japon. Education au risque sanitaire, finalement, H1N1 a été une préparation psychologique, une essai en taille réelle. C’est un travail d elong terme.
Je voudrais aussi signaler l’un des 7 points de sécurité humaines confirmés dans l’acte d’Helsinki : la sécurité politique, un droit humain fondamental, sans parler d’idéologies.
Ici, c’est la vigilance républicaine de chacun, sa conscience, son attention, sa capacité de régir de façon adaptée et constructive qui permettra de maintenir la stabilité sociale, la stabilité de la démocratie, beaucoup plus menacées qu’on ne s’en doute. La démocratie n’est pas un acquis, il faut la protéger…l’appel du 18 juin est là pour nous le rappeler.
[quote]J’ai de plus en plus l’impression qu’on tend à « privatiser » la police à travers quelques milices municipales comme aux USA?[/quote] La privatisation est extrêmement dangereuse pour la stabilité sociale, aux antipodes de la formation, de la culture, de l’état d’esprit, de la rigueur militaires des gendarmes. Le reportage de Arte montre bien le rapport de forces entre jeunes policiers et jeunes de cité, en raison du manque de recul, de distanciation, de hauteur. Problème de préparation. Les gendarmes savent, comme les pilotes, que je connais bien :-), donner cette impression d’être aussi inébranlables qu’un roc, cette maitrise en toutes circonstances. Hormis eux qui ne devraient pas y être bien sûr, et qui, généralement, quittent l’Arme dès qu’ils le peuvent, mais c’est un autre problème, ici je parle de la culture, de l’esprit dans lequel la gendarmerie travaille.Ils transmettent à leurs recrues des siècles de culture, d’expérience. Il ne s’agit pas d’apprendre des techniques, mais de vivre de l’intérieur un savoir être.
Dominique,
En effet, la fusion, ou une intégration qui ferait perdre son identité, sa spécificité à la Gendarmerie, porterait un coup grave au coeur même de la République et de la Constitution : l’équilibre entre les institutions. C’est LE principe sur lequel repose la démocratie !
J’avais rédigé un article :
« [b]concentration des pouvoirs / contre-pouvoir : la Gendarmerie en point clé ».[/b]
Cet [b]interview de Jean-Hugues Matelly [/b]diffusée sur [i]BFM- RMC[/i] le 09 avril 2010 explique avec clarté, simplicité et précision le rôle de la Gendarmerie, ses perspectives, dans le contexte de la démocratie.
[b]La Gendarmerie en tant que Contre pouvoir est essentielle. Les démocraties ont toutes plusieurs polices, et non pas une seule, concentration d’un executif sous l’autorité de l’Etat. [/b]
[url]http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/jean-hugues-matelly-3842910/[/url]
[url]http://petitioncontreradiationcdtchercheurmatelly.wordpress.com/[/url]
il faut rationaliser les forces de sécurité intérieures
qui coutent trop cher à la nation !
Nicolas Sarkozy l’a bien compris.
« Y’a plus d’sous dans les caisses » , je vous le rappelle!
il faut degager des combats d’arrière garde !
Véritas,
L’argument de la « pénurie de sous » ne tient pas pour les raisons suivantes :
– comme pour l’organisme humain, en cas de crise grave, les ressources se concentrent sur les organes vitaux, dont la sécurité intérieure, la stabilité sociale et le maintien de la République font partie.
– c’est justement pendant ces crises graves que ces organes vitaux sont les premiers menacés
– Je veux bien croire que les français n’aient pas été très bons aux tests européens de QI, mai c’est parcequ’ils n’aiment pas être testés, et surement pour idiotie, donc personne n’avalera une couleuvre pareille : gestion rigoureuse oui, vendre la gendarmerie NON ! Et non !
– les « sous » sortent miraculeusement du panier lorsqu’il s’agit de refinancer des banques qui ont perdu tout sens de gestion prudentielle et qui plantent un système financier international avec le cries de titrisation, subprimes, de reflouer des Etats qui ont menti…
– …ou subcrimes ? Car les aspects criminels de ces crises sont désormais établis, vois les sources documentaires de l’article. Ex la pyramide financière de la coke : cout pour la Banque Centrale du pays concerné : 2,5 milliards sur les 5 du trou, émeutes et état d’urgence social dans un autre pays pour la même criminalité financière…avec un coût là aussi.
– la Grèce est au bord de la faillite, après avoir « oublié » de donner les bons chiffres… les réductions budgétaires sont insupportables pour les grecs, mais l’armement a été préservé ( vieilles peur de la Grèce, qui surveille de près ses voisins)
– une destabilisation sociale et politique de la France, [u][i]risque accru[/i][/u],aurait un coût beaucoup plus financier que les économies de bout de chandelle censées justifier une véritable vente aux lobbies des parts de marchés de sécurité et de sécurité globale couvertes par la Gendarmerie, le pilier de la stabilité sociale !
Dites-moi si j’ai oublié quelque chose…
Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si la sortie de mon article tombe, après 8 mois d’enquêtes, la nuit du 17 juin. J’ai évité le 18 par respect pour l’histoire et le Général de Gaulle, mais j’ai voulu envoyer un signal fort : [b][u]NOUS NE LAISSERONS PAS CETTE FUSION SE FAIRE.[/u][/b]
Le 17 est aussi le n° d’appel de secours en ca d’agression ou de danger : cette fois-ci, les rôles sont inversés, comme cela s’est produit dans l’histoire de notre pays.
Enfin, et pour ajouter une note d’humour, mon n° d’immatriculation à 6 chiffres sur un journal internet connu s’écrit 17**71, ça ne s’invente pas 🙂 !
NOUS NE LAISSERONS , NOUS NE LAISSERONS …
et le roi dit nous voulons !!!!!
[quote]NOUS NE LAISSERONS , NOUS NE LAISSERONS …
et le roi dit nous voulons !!!!! [/quote]« Nous voulons » quoi ? Que le pays parte en miettes à la prochaine crise ?
Voici encore un exemple des multiples rôles et services que [b]SEULE la Gendarmerie, ET ELLE SEULE[/b] peut offrir, [b]par sa militarité[/b], [s][i]offre en ciment de la construction du pays, et éviter qu’il ne se fissure de partout. [/i][/s]
Je vais citer Siméon Montrose, s’exprimant sur le rôle social (je dirais sociétal) des armées dans « défense nationale et sécurité intérieure » :
« Lancés en 2005, [b]les centres de l’Epide[/b] (établissment public d’insertion de la Défense) sont placés sous la triple tutelle de ministères chargés de la Défense, de l’Emploi et de la Ville…/… 86% en sont sortis avec un CDI, un CDD ou un contrat en alternance. Ces centres de l’Epide constituent…dispositif contre l’échec. [b]L’importance de son taux d’insertion[/b] peut constituer, avec l’apprentissage, une piste de réflexion face au [b]problème de l’emploi des jeunes [/b]dont le fort taux de chômage a tendance à se maintenir. »
« [b]Parmi les dispositifs actuels du ministère de la Défense, le plan « égalités des chances »[/b], lancé en [u][i]2007[/i][/u], 6 mois avant le plan « espoir Banlieues ». » Encadrement avec du personnel de la Défense, et de l’Education nationale. Notion « d’escalier social », saisir sa chance, avec le sens de l’effort pour gravir les échelons.
Siméon Montrose propose d’augmenter le nombre des lycées militaires, et des classes passerelles pour porter les élèves à niveau (dans les sites militaires fermés). [u][i]Un fort % de places est réservé aux élèves issus des zones prioritaires[/i][/u]. De nombreuses [u][i]passerelles entre les ministères[/i][/u] conduisent l’armée à mener des actions d’éducation à la citoyenneté, au civisme, pour, encore une fois, [u][i]faciliter l’insertion et restaurer le principe républicain de l’égalité des chances[/i][/u]. Mais, comme le souligne Siméon Montrose, « aujourd’hui les armées s’acheminent vers la mise en place de 70 bases de défense. Comment, dans cette conjoncture nouvelle, les armées pourront-elles continuer à lancer des actions là où elles n’auront plus la possibilité d’avoir à les conduire du fait des distances ? [u][i][b]La Gendarmerie, qui conserve un statut militaire et une assise territoriale, apparait comme une réponse possible[/b][/i][/u] à cette problématique, avec les réservistes locaux à la jeunesse et à la citoyenneté ».
Correction : lire [u] »offre en ciment de la construction du pays, et éviter qu’il ne se fissure de partout. »[/u]
[quote][i][b]NOUS NE LAISSERONS , NOUS NE LAISSERONS …
et le roi dit nous voulons !!!!![/b][/i][/quote]
Non, Veritas, ce n’est pas possible ce que vous écrivez… Le Président Nicolas Sarkozy, que vous surnommez le [b]Roi[/b], a été élu démocratiquement… Il veut, mais, face à l’opposition populaire, il ne pourra pas !
Certes, en vertu du [b]Titre III, LE GOUVERNEMENT[/b], [b]ARTICLE 15 de la Constitution de la Vè République[/b], [b][i]Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale.[/i] [ [url]http://www.elysee.fr/elysee/francais/le_president/son_role/pouvoirs_et_attributions/pouvoirs_et_attributions.20005.html[/url] et [url]http://www.presidentielle-2007.net/pouvoirs.php[/url] ][/b]…
[b]/… 1[/b]
Suite de ma réponse à Veritas
Cependant, [b]Veritas[/b], toujours en vertu du [b]Titre III, LE GOUVERNEMENT[/b],
– [u][b]l’Article 20 de la Constitution de la Vè République[/b][/u]. [i]Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. [u]Il dispose[/u] de l’administration et de l[u]a force armée[/u]. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49, 50 et 50-1 [/i]
– [u][b]l’Article 21 de la Constitution de la Vè République[/b][/u]. [b][i]Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. [u]Il est responsable de la défense nationale[/u]. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15. Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.[/i][/b] [b][ [url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url] ][/b],
le Président de la République ne peut pas faire n’importe quoi… Ce qui veut dire que ce [b]regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] ne peut pas, en aucun cas, faire l’objet d’un simple décret présidentiel ; nécessairement, il doit y avoir dépôt de Projet de Loi…
[b]/… 2[/b]
[b]Suite & fin de ma réponse à Veritas.[/b]
Or, il faut savoir, Veritas, que ça et là, il y a des oppositions fermes à ce regroupement-fusion « Gendarmerie Nationale/Police Nationale », surtout de la part de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre…
Donc, [b]Veritas[/b], le Roi, comme vous l’appelez si bien, ne peut pas dire [i][b]« le roi dit nous voulons !!!!! »[/b][/i] et décréter que cela se fera selon sa volonté ! Les [b]Institutions de la République[/b] sont là, qui veillent !
Puis, l'[b]Armée [/b]est le [b]fondement de la Nation[/b]… Or, la [b]Gendarmerie Nationale[/b], qui est un [b]Corps de nos Armées[/b], est, par essence même le[b] Gardien de notre Démocratie[/b], [b]le Gardien de nos Institutions[/b]… Cela, [b]Veritas[/b], il convient de ne pas l’oublier !
[b]/… 3[/b]
Et je dirais même, cher Dominique, le [b]gardien de l’équilibre des Institutions[/b]. Or, [i][u]la filière judiciaire[/u][/i] tend de plus en plus à passer sous le Parquet. Une tendance latente qui existait depuis quelques années, à laquelle nous nous sommes acclimatés sans trop régir, comme le [b]syndrome de la grenouille[/b] plongée dans un bocal d’eau que l’on fait chauffer. La grenouille s’acclimate, ne réagit pas et meurt ébouillantée. [u]La justice n’est plus autant séparée du pouvoir qu’elle le devrait, que la Constitution le demande[/u]. Nous sommes citoyens : pour que le droit de vote soit vraiment l’expression d’une démocratie, et que nous ne soyons pas de simples perroquets ou [u]marionnettes[/u], il nous faut [b]déceler[/b] ce qui se passe, [b]prendre du recul[/b](on a souvent trop la tête dans le guidon), [b]comprendre les phénomènes[/b] à l’oeuvre, et [b]les enjeux sous-jacents,[/b] savoir [b]repérer les signaux que nous envoient ceux qui comprennent[/b], comme par exemple le Chef d’escadron Matelly, le colonel Espié, le colonel Blériot. Ensuite, à nous de faire notre devoir.
vous me faites rire tous les deux !:
[b]Vous savez bien que Nicolas Sarkozy fait ce qu’il veut !!!!![/b]
vous devriez étudier un peu plus la politique de ce pays !!!!!
les effectifs sont plétoriques :
Alain Bauer s’emploie à promouvoir la vidéo-surveillance
et cela permet de remplacer du personnel par des caméras !!!!!
[quote][i][b]les effectifs sont pléthoriques :
Alain Bauer s’emploie à promouvoir la vidéo-surveillance
et cela permet de remplacer du personnel par des caméras !!!!![/b][/i][/quote]
Là, [b]Veritas[/b], vous êtes totalement en dehors du sujet de cet article…
[u]La vidéo-surveillance, cela ne sert pas, et cela n’a jamais servi, à réduire les effectifs ; cela ne sert qu’à aider efficacement le personnel ![/u]
bah voyons !!!!!
[quote][i][b]Et je dirais même, cher Dominique, le gardien de l’équilibre des Institutions. Or, la filière judiciaire tend de plus en plus à passer sous le Parquet. Une tendance latente qui existait depuis quelques années, à laquelle nous nous sommes acclimatés sans trop régir, comme le syndrome de la grenouille plongée dans un bocal d’eau que l’on fait chauffer. La grenouille s’acclimate, ne réagit pas et meurt ébouillantée. La justice n’est plus autant séparée du pouvoir qu’elle le devrait, que la Constitution le demande…[/b][/i][/quote]
C’est pour cela, [b]Chère Isabelle[/b], que je ne suis pas du tout d’accord avec la suppression du [b]Juge d’Instruction[/b]… [i]Si la Justice doit être indépendante, il convient de ne pas faire en sorte qu’elle dépende du [b]Parquet [/b]![/i]
Qui plus est, la [b]Gendarmerie Nationale[/b], [i]un corps de nos [b]Armées[/b][/i], la [b]Police Nationale[/b], ne sont pas aux ordres de la [b]Justice[/b] ou du [b]Parquet[/b], puisqu’elles sont là pour combattre et réprimer les crimes et délits, pour enquêter, et, au final, pour livrer, à la [b]Justice[/b], les coupables des crimes et délits… Or, notre [b]Président de la République[/b] semble ne pas le comprendre…
VOUS AVEZ TOUT FAUX !
« Ce n’est pas la vidéo qui va interpeller les délinquants, réagit [b]Yannick Danio, d’Unité police[/b], dans les transports. La création de nouvelle structure se fait toujours au détriment de services existants. Avec la vidéo, vu les budgets en jeu, on est en train de marchandiser la sécurité au privé [b]au lieu de recruter des ressources humaines dans la police mais aussi à la SNCF, à la RATP…[/b] »
[url]http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Brice-Hortefeux-veut-60.000-cameras-en-France-186895/[/url]
« Claude Bartolone, de mettre en parallèle le triplement programmé des caméras avec les «neuf mille suppressions de postes (de policiers) entre 2007 et 2010» »
[quote][i][b]vous me faites rire tous les deux !:
Vous savez bien que Nicolas Sarkozy fait ce qu’il veut !!!!!
vous devriez étudier un peu plus la politique de ce pays !!!!![/b][/i] [/quote]
Veritas, je connais parfaitement la Constitution de la Vè République ; cela fait des années que je rédige des articles sur nos Institutions…
Quant à [b]Isabelle Voidey[/b] ([b]IsabelleVoideyToBCom[/b]), si vous preniez la peine de lire avec attention tous ses articles, vous sauriez que c’est du sérieux et qu’elle ne raconte pas n’importe quoi…
[b]Nicolas Sarkozy[/b] fait ce qu’il veut, [b]Veritas [/b]? Justement, non… Tout simplement parce qu’il y a des règles institutionnelles qu’il convient de respecter… Donc, tôt ou tard, le Président de la République sera bien obligé de renoncer à ce regroupement-fusion « Gendarmerie Nationale/Police Nationale », parce que les règles institutionnelles et constitutionnelles le lui imposent !
[u]De plus, [b]Veritas[/b], je vous rappelle que le [b]Président de la République[/b] ne vote pas la [b]Loi[/b], ne fait pas la [b]Loi[/b][/u] : [i]il se contente, en vertu de l'[b]article 10 de la Constitution de la Vè République[/b] de promulguer le [b]Projet de Loi[/b] ou la [b]Proposition de Loi[/b] avant publication au [b]Journal Officiel[/b] ; si le [b]Chef de l’État[/b] refuse de promulguer le [b]Projet de Loi[/b] ou la [b]Proposition de Loi[/b], le texte ne peut plus être soumis au vote du Parlement ! C’est simple et c’est ainsi que cela se passe ![/i]
[i][u][b]**********************[/b][/u][/i]
[b]Un Projet de Loi émane toujours du Gouvernement dans son ensemble, ou d’un ministre, d’un secrétaire d’état, d’un ministre d’état, d’un ministre délégué.
Une Proposition de Loi émane toujours d’un député ou d’un sénateur.[/b]
[quote][i][b]… Nous sommes citoyens : pour que le droit de vote soit vraiment l’expression d’une démocratie, et que nous ne soyons pas de simples perroquets ou marionnettes, il nous faut déceler ce qui se passe, prendre du recul(on a souvent trop la tête dans le guidon), comprendre les phénomènes à l’oeuvre, et les enjeux sous-jacents, savoir repérer les signaux que nous envoient ceux qui comprennent, comme par exemple le Chef d’escadron Matelly, le colonel Espié, le colonel Blériot. Ensuite, à nous de faire notre devoir.[/b][/i][/quote]
Justement, [b]Chère Isabelle[/b], c’est à nous de faire notre devoir et de ne pas accepter l’inacceptable ! Il nous appartient d’être vigilants, de lutter de manière démocratique, en rappelant toutes les règles inscrites dans la [b]Constitution de la Vè République[/b], ce, de manière à ce qu’elles nous aident…
Le cas du [b]Colonel Blériot[/b], c’est anti-démocratique, puisque le [b]Ministère de la Justice[/b] n’avait aucune sanction à lui infliger directement… Le [b]Colonel Blériot[/b] est un gendarme, de surcroît un militaire… Alors, il appartenait, au [b]Ministère de la Justice[/b], de faire un rapport : [i]c’est justement un cas symptomatique dans lequel on voit que des règles normales de nos Institutions ne sont pas respectées !!![/i]
[quote][b][i]VOUS AVEZ TOUT FAUX !
« Ce n’est pas la vidéo qui va interpeller les délinquants, réagit Yannick Danio, d’Unité police, dans les transports. La création de nouvelle structure se fait toujours au détriment de services existants. Avec la vidéo, vu les budgets en jeu, on est en train de marchandiser la sécurité au privé au lieu de recruter des ressources humaines dans la police mais aussi à la SNCF, à la RATP… »[/i]
[url]http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Brice-Hortefeux-veut-60.000-cameras-en-France-186895/[/url]
[i] »Claude Bartolone, de mettre en parallèle le triplement programmé des caméras avec les «neuf mille suppressions de postes (de policiers) entre 2007 et 2010» »[/i][/b][/quote]
Peut-être que j’ai tout faux, [b]Veritas[/b]… Cependant, ce dont vous parlez, là, est totalement en dehors du sujet développé par [b]Isabelle Voidey[/b] ([b]IsabelleVoideyToBCom[/b]), qui, dans son article, ne fait que parler de feu la fusion police-gendarmerie !
Alors, je ne vois pas ce que [b]Alain Bauer[/b] et ses caméras de vidéo-surveillance viennent faire ici, d’autant qu’elle n’en parle pas du tout ?
Véritas, Dominique,
Il est vrai que je n’ai pas abordé explicitement le sujet des caméras, qui pourra être le sujet d’un autre article un peu plus tard, tant cette question est complexe et mérite un examen très attentif.
Je ne comprend pas, ou plutôt je comprend trop bien, l’attaque contre la personne de Alain Bauer sur cette question, puisque, que je sache, il est loin d’être le seul à évoquer cet appui à la surveillance, et non à l’intervention. J’espère, Véritas, que vous respecterez les personnes autant que leurs convictions et travaux en dehors de leurs charges officielles, je compte sur vous pour un débat respectueux des personnes.
[quote]Quant à Isabelle Voidey (IsabelleVoideyToBCom), si vous preniez la peine de lire avec attention tous ses articles, vous sauriez que c’est du sérieux[/quote]
En effet, cher Dominique, cet article ne montre qu’une petite partie émergée de l’immense iceberg exploré pendant ce 8 mois d’enquête. Avec tout ce que j’ai trouvé, il y aurait de quoi écrire un livre, qui d’ailleurs est en projet concret. Et j’ai décidé de poursuivre plus loin mes investigations de journaliste, puisque nous sommes au coeur des principes de la République, et de la Constitution, sujet dont vous êtes spécialiste Dominique Dutilloy.
[i] »je compte sur vous pour un débat respectueux des personnes. »[/i]
[b]je ne respecte pas ceux qui veulent nous transformer en Zombies :
[u]je les combat[/u][/b]
Allez jusqu’au bout de votre idée Véritas : de qui parlez-vous ? Qui combattez-vous ?
[quote][i][b]… Il est vrai que je n’ai pas abordé explicitement le sujet des caméras, qui pourra être le sujet d’un autre article un peu plus tard, tant cette question est complexe et mérite un examen très attentif.
Je ne comprend pas, ou plutôt je comprend trop bien, l’attaque contre la personne de Alain Bauer sur cette question, puisque, que je sache, il est loin d’être le seul à évoquer cet appui à la surveillance, et non à l’intervention. J’espère, Véritas, que vous respecterez les personnes autant que leurs convictions et travaux en dehors de leurs charges… officielles, je compte sur vous pour un débat respectueux des personnes.[/b][/i][/quote]
[b]Isabelle[/b], bonjour… Ce que j’ai essayé de faire comprendre, à Veritas, c’est que les caméras de vidéo-surveillance, [i]et je lui ai écrit que ce n’était pas le sujet développé dans votre article[/i], ce sont des instruments, qui ne sont pas là pour réduire des effectifs, mais, pour les aider dans la répressions des crimes et des délits, dans leurs enquêtes et investigations…
Quant à [b]Alain [/b][b]Bauer[/b],[i] et j’ai écrit à Véritas que vous n’en parliez pas dans votre article[/i], il ne faut pas que [b]Veritas [/b]oublie qu’il est un criminologue averti, et, qu’en ce sens, il aide policiers et gendarmes dans leurs enquêtes…
[quote][i][b]En effet, cher Dominique, cet article ne montre qu’une petite partie émergée de l’immense iceberg exploré pendant ce 8 mois d’enquête. Avec tout ce que j’ai trouvé, il y aurait de quoi écrire un livre, qui d’ailleurs est en projet concret. Et j’ai décidé de poursuivre plus loin mes investigations de journaliste, puisque nous sommes au coeur des principes de la République, et de la Constitution, sujet dont vous êtes spécialiste Dominique Dutilloy.[/b][/i][/quote]
Chère [b]Isabelle[/b], votre article, vos 8 mois d’enquête, vos découvertes, vos investigations, votre prochain livre, [u][i]et j’en suis certain[/i][/u], aideront très certainement toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux principes de la République et de la Constitution… C’est grâce à vous que tous ces principes seront respectés… Ce [b]regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] est justement contraire aux principes de notre République et de notre Constitution… C’est pour ces raisons que je suis à vos côtés, ainsi qu’aux côtés de tous ces gendarmes, policiers, parlementaires et politiques qui combattent ce regroupement…
Amitiés,
[b]Dominique[/b]
[quote][i][b] »je compte sur vous pour un débat respectueux des personnes. »
je ne respecte pas ceux qui veulent nous transformer en Zombies :
je les combats[/b][/i][/quote]
[b]Veritas[/b], ne pensez-vous pas qu’il est important de mener ce combat contre ce projet de [b]regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] ?
[b][u]Ce projet, qui va au delà des personnes, [i]et de quelles personnes, qui veulent nous transformer en zombies[/i], nous parlez-vous ????? est contraire aux principes de la République et de la Constitution de la Vè République[/u] :[/b] [i]c’est pour ces raisons que je le combats à ma manière, en passant, comme je l’ai fait, par le biais de notre Constitution…[/i]
La lutte doit être menée grâce au respect, grâce au dialogue républicain ! Elle ne doit pas être menée par le biais des attaques dirigées contre des personnes !
[quote][i][b] »je compte sur vous pour un débat respectueux des personnes. » je ne respecte pas ceux qui veulent nous transformer en Zombies : je les combats[/b][/i][/quote]
[b]Veritas, ne pensez-vous pas qu’il est important de mener ce combat contre ce projet de regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i] ?
[u]Ce projet, qui va au delà des personnes, [i]et de quelles personnes, qui veulent nous transformer en zombies, nous parlez-vous ?????[/i], est contraire aux principes de la République et de la Constitution de la Vè République[/u] : [i]c’est pour ces raisons que je le combats à ma manière, en passant, comme je l’ai fait, par le biais de notre Constitution…[/i]
La lutte doit être menée grâce au respect, grâce au dialogue républicain ![u][i] Elle ne doit pas être menée par le biais des attaques dirigées contre des personnes ![/i][/u] [/b]
Bonjour Dominique,
Alain Bauer est souvent cité puisqu’il est bien d&avantage qu’un criminologue averti, il est expert reconnu internationalement. Et même si tout sujet, ou tout avis, peut être sujet de débat, il en ressort toujours des idées neuves, des améliorations, lorsque ce débat est sincère et conduit dans le souci de l’intérêt commun, ce qui est le cas avec Alain Bauer.
Je suis par ailleurs sensible à votre avis, Dominique, concernant ma modeste contribution à l’édifice, que j’apporte en toute humilité. Mais ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ? Pour bâtir un pensée, il faut apporter les matériaux, les arguments, chercher, trouver, améliorer, proposer…travailler.
Véritas,j’ai dû supprimer vos derniers commentaires, comme la charte de C4N m’y autorise lorsqu’elle n’est pas respectée. Ceux qui vous connaissent savent votre haine d’un certain groupe de personnes, et [b]je prie, une fois de plus[/b], sous cet article comme sous les autres, [b]de ne pas transposer ici vos haines, rejets et idéologies[/b], et [b]de respecter le sujet de l’article[/b] et de son auteur. Je supprimerai systématiquement et sans autre préavis tout commentaire qui ne respectera pas ces principes.
[quote][i][b]arrêtez d’encenser Alain Bauer !!! il prodigue des conseil au ministère de l’intérieur chinois ![/b][/i][/quote]
[b]Veritas[/b], décidément, votre haine est viscérale…
Dans son article, [u]que je vous invite à relire avec beaucoup d’attention avant d’y poster le moindre commentaire[/u], [b]Isabelle Voidey[/b] ne parle, ni de [b]Alain Bauer[/b], ni de son rôle de conseils au Ministère Intérieur Chinois, ni de ses caméras de vidéo-surveillance !
Donc, j’efface votre dernier commentaire, que j’ai reproduit en QUOTE !
D’ailleurs, [b]Veritas[/b], je vous rappelle ce qui est écrit dans [b]La Charte Éditoriale de C4N [ [url]http://www.come4news.com/politique-editoriale-326808[/url] ][/b] : [b][i]« … [u]Les commentaires des articles sont également soumis à la politique éditoriale et doivent être respectueux sinon ils pourront être effacés sans préavis par les modérateurs ou les reporters…[/u] »[/i][/b]… Je vous invite donc à la relire très attentivement, à vous en imprégner et à respecter les écrits d'[b]Isabelle Voide[/b]y, ainsi que ceux de tous les [b]auteurs « C4N [/b]», que vous commentez…
[u][i][b]Dans un combat d’opposition républicaine, le dialogue, le débat, cela doit se faire sans haine, sans attaque personnelle[/b][/i][/u].
Les partisans du [b]regroupement-fusion [i]« Gendarmerie Nationale/Police Nationale »[/i][/b] ont le droit d’être respectés comme il se doit… A nous de leur faire comprendre que leur projet ne tient pas la route, qu’il est anti démocratique, qu’il va à l’encontre de tous les principes de notre [b]République[/b], de notre [b]Constitution de la Vè République[/b], de nos [b]Institutions[/b] ! Cependant, cela doit être fait sans haine, sans acrimonie, dans la courtoisie la plus parfaite…
Le [b]Président Nicolas Sarkozy[/b], [i]et n’oubliez pas qu’il a été élu démocratiquement [b]Président Élu de tous les Français[/b], par près de 53 % des électeurs[/i], a le droit, même si vous n’êtes pas d’accord avec lui, à notre respect ! [u][i]Le combat contre ses réformes doit se faire dans un esprit républicain, sans haine, sans acrimonie et dans la courtoisie la plus parfaite[/i][/u]…
En ce qui concerne [b]Alain Bauer[/b], je prétends qu’il a parfaitement le droit d’être respecté !
[quote][i][b]… Alain Bauer est souvent cité puisqu’il est bien d&avantage qu’un criminologue averti, il est expert reconnu internationalement. Et même si tout sujet, ou tout avis, peut être sujet de débat, il en ressort toujours des idées neuves, des améliorations, lorsque ce débat est sincère et conduit dans le souci de l’intérêt commun, ce qui est le cas avec Alain Bauer.
Je suis par ailleurs sensible à votre avis, Dominique, concernant ma modeste contribution à l’édifice, que j’apporte en toute humilité. Mais ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ? Pour bâtir un pensée, il faut apporter les matériaux, les arguments, chercher, trouver, améliorer, proposer…travailler…[/b][/i][/quote]
[b]Isabelle, rebonjour… C’est ce que je viens d’expliquer, sous forme de deux commentaires, à Veritas… On n’est pas d’accord avec une proposition, on en débat en essayant d’apporter, par le biais de nos idées, par le biais de nos propositions, des idées, qui peuvent être plus conformes à ce qu’on attend du respect de tous les principes de notre République, de notre Constitution de la Vè République, de nos Institutions !
Alain Bauer, il est vrai, est internationalement reconnu… Peut-être, pourriez-vous nous faire un article sur ce criminologue de réputation mondiale (???). En effet, ses travaux, ses idées, ses opinions mériteraient d’être connus du grand public…
Avec toute mon amitié,
Dominique
[/b]
Merci Dominique, d’avoir souscrit et de souligner cet aspect du débat auquel je tiens particulièrement. Voici le lien d’un préparation que j’avais écrit et diffusé largement quelques jours avant de publier « feu la fusion police – gendarmerie ».
« – Le devoir de réserve, l’encadrement de la liberté d’[removed]loi de modernisation de l’armée 2005, recommandation européenne). Mais se pose le problème de la double fonction d’officier de gendarmerie et de chercheur au cnrs, état inédit dans l’Arme. JHM avait obtenu les autorisations de sa hiérarchie. Il ne critiquait pas la Gendarmerie, mais au contraire la défendait, et encore, sans dévoiler ses aspects internes. Il a étudié, avec deux co-chercheurs du CESDIP CNRS, dont le directeur de recherches, un projet de loi sur le rapprochement police-gendarmerie. En tant que chercheur, et seulement sous ce titre, il a cosigné et publié le résultat des recherches, « dans ce temps privilégié du débat démocratique« (JHM) dans lequel on discute les projets de lois avant leur vote.
– Le CE Matelly est un officier intègre, loyal, et dévoué à son arme. Major de sa promotion, il dispose d’un dossier d’excellence du début à la fin, et de lettres d’éloges de ses supérieurs l’année même de sa procédure de discipline. Il a reçu quelques blâmes pour s’être inquiété déjà, de l’avenir de la Gendarmerie, et tenter de faire rattraper le retard de l’Arme sur les autres armées européenne en matière sociale et d’expression. Il a été amnistié.
…/…
…/… suite
– Le commandant Matelly souhaitait un débat, je vais essayer de le lancer. Mais il fallait donner des éléments aux français pour ouvrir et élargir le débat, le sortir des clivages et des banalités, en expliquer les enjeux sous-jacents, et le placer en perspective. Le tout sans attaques personnelles contre le chef de l’Etat, dans le respect des Institutions, dont le gouvernement et la Police Nationale.
– J’ai déjà publié plusieurs articles de défense de la Gendarmerie et de Jean Hugues Matelly.
J’espère que mon prochain article « Feu la fusion Police -Gendarmerie » que je publie fin juin en hommage à « Feu la Gendarmerie Nationale » (ou la Gendarmerie Nationale enterrée à tord dans l »indifférence générale) ouvrira ce débat dans l’honneur. Je souhaite un débat républicain, démocratique, responsable, loyal, dans le respect, fidèle à l’image de la Gendarmerie.
…/…
J’espère avoir réussi à suffisamment me transformer en caméléon pour analyser, ressentir et comprendre la pensée du CE Jean Hugues Matelly, et démontrer qu’il a mis en péril sa carrière par loyauté à l’Arme et devoir de vigilance sur la République. A ce titre, il mérite non seulement sa réintégration dans la Gendarmerie, mais aussi une promotion et la légion d’honneur. Par ailleurs, sur le plan strictement légal, il semble, comme s’interrogent nombre d’observateurs et le Conseil d’Etat, que la radiation soit illégale et anti-constitutionnelle de surcroit.
Isabelle Voidey »
[b]Isabelle[/b],
le débat est lancé… d’autant que vous avez parfaitement démontré, aux travers de tous vos nombreux écrits, que le [b]Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly[/b] avait l’accord tacite de sa hiérarchie pour travailler en tant que chercheur au [b]CNRS[/b]…
Donc, il convient, maintenant, [i]et c’est là que je profite de l’occasion, que vous me donnez de le faire[/i], de dire que la radiation du [b]Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly[/b] est, non seulement [b]anticonstitutionnelle[/b], mais [b]illégale[/b], dans la mesure, où, [i]c’est mon opinion[/i], en violation des [b]Articles 20 et 21 de la Constitution de la Vè République[/b], seuls le [b]Président Nicolas Sarkozy[/b], le [b]Premier Ministre[/b], le [b]Ministre de l’Intérieur[/b] ont signé ce décret de radiation..
[b][u]Certes, le Président de la République est Chef Suprême des Armées (Article 15 de la Constitution de la Vè République[/u]) :[/b][i] pourquoi, alors que la [b]Gendarmerie Nationale[/b] est un Corps de l'[b]Armée française[/b], le [b]Ministre de la Défense Nationale[/b], Ministre de tutelle de la [b]Gendarmerie Nationale[/b], n’a-t-il pas contresigné ce décret de radiation ?
[/i]
[b]/… [b]1[/b][/b]
[b][u]Pour entamer ce débat de fond, voici-ci dessous, des éléments constitutifs, qui permettront, à toute personne, de se forger une opinion[/u] :[/b]
[quote][b]Texte intégral de la Constitution du 4octobre 1958 (Constitution de la Vè République) à jour de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008
[url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url]
Titre III LE GOUVERNEMENT
[u]ARTICLE 15[/u]. [i]Le Président de la République est le chef des armées. Il préside les conseils et les comités supérieurs de la défense nationale.[/i]
[ [url]http://www.elysee.fr/elysee/francais/le_president/son_role/pouvoirs_et_attributions/pouvoirs_et_attributions.20005.html[/url] et [url]http://www.presidentielle-2007.net/pouvoirs.php[/url] ][/b][/quote]
[b]/… 2[/b]
[b][u]Pour entamer ce débat de fond, voici-ci dessous, des éléments constitutifs, qui permettront, à toute personne, de se forger une opinion ([i]suite et fin[/i])[/u] :[/b]
[quote][b]Texte intégral de la Constitution du 4octobre 1958 (Constitution de la Vè République) à jour de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008
[url]http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/texte-integral-de-la-constitution-de-1958.5074.html[/url]
Titre III LE GOUVERNEMENT
[u]ARTICLE 20[/u]. [i]Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. Il [u]dispose[/u] de l’administration et de la [u]force armée[/u]. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49, 50 et 50-1[/i]
[u]ARTICLE 21[/u]. [i]Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est [u]responsable de la défense nationale[/u]. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres. Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15. Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.[/i][/b][/quote]
[b]/… 3[/b]
Donc, [b]Isabelle[/b], la question de l’illégalité de cette radiation est clairement posée…
Le [b]Conseil d’État[/b], qui a, sur le fond, donné raison au [b]Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly[/b], va-t-il lui donner totalement raison sur la forme en rejetant purement et simplement sa radiation, parce qu’il aura estimé qu’elle est illégale ? [i]En toute logique, je pense que « oui »…[/i]
J’ouvre les débat… A vos lecteurs/commentateurs de venir donner leur avis…
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
Mais, [b]Isabelle[/b], le devoir de réserve, [u][i]puisque vous en parlez[/i][/u], un [b]fonctionnaire[/b], ne peut-il pas le violer dans le cas où son Corps d’origine est menacé par une réforme qui mettrait son existence en péril ? [i]Je pense, si ce n’est pas le cas, que cela devrait être permis, même au sein de l’Armée,[/i] donc de la Gendarmerie Nationale[i], de la Police, de la Justice, mais également dans tout Corps de l’État…[/i]
Qu’en pensez-vous ?
Amitiés,
[b]Dominique[/b]
Donc, [b]Isabelle[/b], la question de l’illégalité de cette radiation est clairement posée…
Le [b]Conseil d’État[/b], qui a, sur le fond, donné raison au [b]Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly[/b], va-t-il lui donner totalement raison sur la forme en rejetant purement et simplement sa radiation, parce qu’il aura estimé qu’elle est illégale ? [i]En toute logique, je pense que « oui »…[/i]
J’ouvre les débat… A vos lecteurs/commentateurs de venir donner leur avis…
Cependant, [b]Isabelle[/b], le [b]devoir de réserve[/b], [u][i]puisque vous en parlez[/i][/u], un [b]fonctionnaire[/b], ne peut-il pas le violer dans le cas où son Corps d’origine est menacé par une réforme qui mettrait son existence en péril ? [i]Je pense, si ce n’est pas le cas, que cela devrait être permis, [u][i]et il faudrait le dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi[/i][/u], même au sein de l’Armée,[/i] donc de la Gendarmerie Nationale, de la Police[i], de la Justice, mais également dans tout Corps de l’État…[/i]
Qu’en pensez-vous ?
Avec toute mon amitié,
[b]Dominique[/b]
[b]/… 4[/b]
Cher Dominique,
Certains vous rétorqueront peut-être que le fonctionnaire peut exprimer son désaccord via un syndicat. Le problème et que ces syndicats sont politisés. Je pense qu’en cas de risque d’atteinte exceptionnellement grave à l’existence d’un corps, ou d’une menace sur la constitution ou la République, il faut positionner des recours efficaces, mais qui protègent aussi contre les risques de manipulation. Ainsi, pendant la 2nd guerre mondiale, des policiers, des gendarmes, des militaires, des fonctionnaires ont désobéi par devoir et fidélité envers la République, qui étaient en danger puisque la France était militairement vaincue par les nazis. Comme mon grand père, commandant, qui a rejoint la Résistance, chef de réseau, pris par la Gestapo et évadé 3 fois. Je considère qu’aujourd’hui c’est mon devoir de veiller à mon tour sur une démocratie dans laquelle je n’ai eu que la chance d’être née, et en temps de paix, démocratie pour laquelle mon oncle aussi, commissaire, a perdu la vie. Il avait notamment lutté contre le terrorisme (époque bande à Bader allemande et Brigades rouges).Je n’aurais pas eu le millième de leur courage, je me suis souvent demande comment j’aurais régi à la place de mon grand-père. Je suis planquée derrière mon écran, il n’y a pas de quoi être fière, ce que je fais, c’est vraiment un minimum, mais je le fais du mieux que je peux, avec sincérité, intégrité et honnêteté.
Amitiés
Isabelle
Un autre de ces gestes de vigilance quotidienne : cet incident vécu dans le TGV avec un skinhead, la date du 18 juin se prête au souvenir.[url]http://osezdevenir.wordpress.com/2010/06/18/18-juin-et-skinheads-experience-vecue-en-tgv/[/url]