Mais que peut donc bien faire Arnaud Montebourg à part hausser le ton ? 

Rien de très concret bien sur, vu que la France est liée par tous les traités européens qui ne lui permettent pas d’empêcher de délocaliser les entreprises, alors le ministre socialiste du "redressement productif" hausse le ton et s’indigne. 

Les 1200 employés du site PSA d’Aulnay-sous-Bois, par la voix de la CGT veulent plus, beaucoup plus.

 

 

 
 

 

De la communication et rien d’autre

Il faut effectivement enrayer la dynamique de fermeture de nos usines . Pour les socialistes c’était facile de le déclarer dans l’opposition mais maintenant qu’il faut des actes, ils sont beaucoup moins affirmatifs. Pour la sidérurgie on crée une "mission d’experts" , pour Aulnay Sous Bois, désignera-t-on une commission d’évaluation ? 

Les ouvriers, habitués à ce genre d’effets d’annonce, ont de quoi être inquiets…

 

 

Le moment de "vérité" approche, fini les beaux discours chez ArcelorMittal Florange ou chez PSA.

La mondialisation appelée en 1990 à grand renfort de tirades progressistes, cette mondialisation "chérie" qui devait libérer les peuples. Depuis les années 2000, place aux délocalisations généralisées qui sont en train de dévorer ce qui reste de notre industrie.

 

Il est un fait certain, Arnaud Montebourg est là pour qu’on ne dise que du bien de sa personne, ses déclarations à propos de PSA sonnent creux et ne veulent rien dire. 

Soudainement la CGT lui cherche des poux dans la tête, en lui demandant de "secouer" la direction de PSA, les temps ont bien changé, quand il était opposant sous l’ère Sarkozy, il ne se privait pas de critiquer sans cesse l’ex Président de la République. 

Quand il a été nommé ministre il a affiché son volontarisme (vous allez voir ce que vous allez voir) et tout ça en roulant les mécaniques de sa personne, pas celles de PSA…

 

"les vilains patrons sont cachés là-bas monsieur le ministre !"

 

La faute à nos hommes politiques

Nous produisons en France maintenant des voitures beaucoup trop chères. Les écarts de salaires avec les pays émergeant sont énormes.

De surenchères sociales en cadeaux électoraux toujours payés par la production de richesse, le coût du travail est devenu le double du salaire net versé à l’ employé. 

Il n’est plus possible d’être compétitif dans ces conditions.

Bruxelles recommande d’augmenter la TVA pour commencer à baisser les charges des entreprises, mais le Parti Socialiste ne veut pas de cette solution. 

 

Bien sur il faut de l’argent pour que l’état fonctionne. Mais il faut également baisser le train de vie de ce même état. Il y a trop de fonctionnaires par rapport à tous les autres pays. Trop de députés, trop de sénateurs ; trop d’hommes politiques, trop d’employés territoriaux. 

 

Ce sont nos hommes politiques qui sont responsables de cette gabegie. 

Si la France continue de la sorte, toutes nos usines fermeront et rapidement.