Fenerbahçe chute de haut

 

En se faisant éliminer dès le 3ème tour du barrage de Ligue des Champions, le club turc de Fenerbahçe qui était tout proche de faire signer Mamadou Niang chute de très haut. De quoi faire capoter le transfert ?

 

 

Un match, un seul match, peut faire changer l’histoire. Mais Fenerbahçe ne pensait certainement pas que ce match aurait lieu ce mercredi soir. En perdant à domicile contre les modestes suisses des Young Boys de Berne (0-1), alors qu’ils avaient fait le plus dur en faisant match nul là-bas (2-2), les Turcs vont devoir revoir leurs ambitions à la baisse très sérieusement. 

 

Les dirigeants prospectaient en France. Gyan, Gomis, et surtout Mamadou Niang ont été contactés. Le premier était plus tenté pour un départ vers l’Angleterre alors que son club, le FC Rennes, était prêt à le libérer afin de disposer de l’argent pour conclure l’arrivée de Loïc Rémy. Bafetimbi Gomis souhaiterait s’imposer à Lyon. Le Marseillais Quant à Mamadou Niang, il s’était mis d’accord avec le club turc sur les conditions salariales. Ce mercredi, le joueur a clairement affirmé vouloir partir. Son agent a indiqué que deux choses étaient entrées en considération : bien entendu, le salaire, très important, mais aussi le challenge sportif. Restait à convaincre les dirigeants Marseillais, pas du tout disposés à se séparer de leur meilleur attaquant à trois jours de la reprise du championnat. Mais personne ne s’attendait à ce que les Turcs soient éliminés si tôt de la Ligue des Champions, une compétition qu’ils étaient persuadés de jouer dès septembre. En perdant contre les Suisses malgré la présence de l’ancien Nancéien Issiar Dia, alors qu’un but leur suffisait pour se qualifier, on voit peut-être qu’ils ont pris leurs adversaires de haut. 

 

Mamadou Niang voudra-t-il toujours partir de Marseille pour la Turquie ? Certainement pas. Il y en a un qui doit souffler : Didier Deschamps. Car en éprouvant déjà les pires difficultés à recruter un attaquant, s’il avait fallu affronter le départ du capitain Niang, cela aurait été très dur à encaisser. A quand un nouveau renversement de situation ?