J'ai passé des soirées inoubliables dans les travées de Saint Symphorien, dans une ambiance familiale et bien loin de la vindicte qui s'empare de la presse, désignant le club lorrain comme l'antichambre d'une montée de racisme. Ces journalistes ne fréquentent certainement pas les travées du stade.
Carlo Molinari ne mérite vraiment pas cet éreintement. L'homme est blessé dans sa chair….
Comment la presse sportive peut s'emparer du comportement primaire de quelques énergumènes, pour désigner le club mosellan comme une antichambre de déferlements raciaux et haineux. Je peux me permettre d'argumenter sur le club lorrain, en tant que supporter, depuis mon premier match en 1968. Saint-Symphorien n'est en aucune manière, un bastion d'un nazisme primaire. Il ne faut pas se lancer dans la caricature, pour le comportement inacceptable de quelques imbéciles, qui devraient être sanctionnés d'une interdiction de stade à vie.
On ne peut tolérer de tels écarts, le FC Metz est un club familial, avant tout, le passé le prouve bien.
Déjà il y a quelques semaines, des spectateurs d'une imbécilité navrante, réclamaient la démisssion des dirigeants, Carlo Molinari en tête. Certainement des gens n'ayant aucune connaissance du club, du passé de Molinari, l'un des derniers éléphants de la Ligue 1.
Depuis 1967, avec un intermède chez le voisin nancéen qui a bien failli plonger le club lorrain hors du professionnalisme. Aimé Dumartin, successseur, se lancant dans une politique de recrutements pompeux, d'anciennes gloires, conduisant le club à la croix de Lorraine au bord de la banqueroute. Une souscription fut lancée à l'époque, la ville de Metz se portant alors garant en réclamant le retour de Molinari.
Carlo Molinari, que j'ai rencontré plusieurs fois, est un homme qui s'est investi corps et âmes dans son club, son enfant. Sa femme qui l'a quitté en 1992, hante encore son esprit, tant son investissement dans le club frappé de la croix de Lorraine est encore présent dans les mémoires.
Quels sont ces énergumènes, se baptisant la "Faction"', se permettant de ruiner l'image de marque du club. La justice doit bannir ces individus d'un stade de football, lieu de fête, de rassemblement pluriculturelles, ou seul le football permet cette cohésion populaire.
Le FC Metz est un club formateur, bien des talents ont usé leurs premiers crampons à Saint-Symphorien. De Battiston en passant par Bernard Zenier…les débuts de carrière de Robert Pirés et Franck Ribery. Le club peut s'enorgueillir d'avoir crucifié le FC Barcelone de Bernd Schuster, au Camp Nou, en infligeant une défaite 4-1 aux catalans…
Metz retrouvera la Ligue 2, la saison prochaine. La dure réalité, pour un club ayant survolé le dernier exercice en L2, lui permettant une remontée quasi-inespérée. Carlo Molinari sera-t-il encore motivé ? Avec le fracas de toutes ces affaires, le Président a reconnu lui même, éprouver une grande lassitude. Le comportement primaire d'une minorité risque bien de voir le départ d'une des figures les plus emblématiques du football français.
Bonjour Michel,
Je suis également supporter du FC METZ, bien que les moments connus par le club en ce moment ne sont pas très réjouissants.
Il faut continuer à les encourager, même en Ligue 2.
A Saint Symphorien.
Thomas.
je viens de relire votre article, ne faudrait il pas virer Carlos?