Toujours le même dilemme : est-il bon d’habituer les enfants à gérer leur argent et à engranger dans leur tirelire "cochon" des économies pour leur apprendre la valeur de l’argent ? Ou faut-il au contraire les éloigner de toutes ces préoccupations financières ? Ils auront bien le temps d’approcher des euros plus tard !
Certains parents sont pour donner de l’argent aux enfants même depuis le plus jeune âge et d’autres sont absolument contre. Tentons d’analyser les deux approches. Ce qui est sûr est que cette question occupe une grande place dans les conversations familiales.
Donner de l’argent est une marque d’indépendance et de liberté.
Selon un sondage CSA réalisé en 2009, 40 % des enfant de 6 à 15 ans recevraient 19 euros en moyenne tous les mois et posséderaient déjà un compte épargne bien fourni (anniversaire, cadeau des grands-parents, noël…). La première motivation des parents est d’apprendre à leur enfant à gérer leurs économies.
Le bon âge est à partir duquel l’enfant est en mesure de savoir compter, lui donner de l’argent avant ne sert à rien car il n’a aucune représentation matérielle.
A partir de 15 ans, l’enfant devient un adolescent et ses besoins évoluent. C’est le bon moment pour lui procurer une carte bancaire pour qu’il puisse se sentir libre de ses achats, tout en ayant un oeil vigilant sur ses consommations.
Il n’existe pas de conduite normalisée, tout dépend de l’enfant et de la façon dont les parents appréhendent la valeur monétaire. Ce qui est important, c’est que l’argent de poche doit servir pour acheter les à côté et non l’essentiel : nourriture, vêtement, jouet, loisir…
Mais dans tous les cas, il est très important que l’enfant sache que l’argent ne "tombe pas du ciel" mais que cette liberté se gagne.
Bonne question mais qui n’a pas de sens chez les pauvres, c’est-à-dire la moitié de nos chers compatriotes qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois.
Pour les enfants des pauvres, on pourrait ouvrir un débat sur la nécessité de favoriser la débrouillardise honnête, l’aptitude à guetter ou créer des opportunités légales, des acquis qu’on utilise ensuite pour le reste de son existence.
Je parle en connaissance de cause.