Comme chaque année, l’académy des Oscars a rendu hommages aux stars disparues au cours de l’année précédente. Moment toujours émouvant mais qui cette année a laissé un goût amer à certains, notamment à Ryan O’Neil, dernier compagnon de la sublime Farrah.


Cette grande dame, qui s’est éteinte le 25 juin 2009 des suites d’un cancer du côlon, s’est battue devant les caméras pour donner de l’espoir à des millions de malades.
Certes, on se souvient surtout d’elle pour son rôle dans "Drôles de dames" et ses prestations souvent récomprensées (5 nominations aux Golden Globes et 3 aux Emmy Awards) à la télévision comme, par ailleurs, au cinéma (meilleure actrice pour "Extremities", meilleur second rôle féminin pour le prédicateur) ainsi que pour le célèbre poster qui a orné le mur de presque tous les adolescents des années 70, avec son maillot de bain rouge et son sourire resplendissant, mais elle était et demeurera une grande figure d’Hollywood.

Ryan O’Neil, mais aussi d’autres stars ont été consternés de cet "oubli. Jane Fonda, via Twitter, a déclaré "Où était Farrah ? Elle aurait dû être là" ou encore Star Jones, célèbre animatrice américaine : "Pour votre information, Farrah a eu une carrière très diversifiée qui inclut Broadway, la télévision et le cinéma", toujours par le biais de Twitter. O’Neil, lui, s’est contenté de déplorer : "Il n’y a pas de commentaires à faire à part que nous sommes très déçus qu’elle n’ait pas été inclue". Interrogés par "Fox 23", les organisateurs de la cérémonie se sont contenté d’un laconique : "On ne peut pas inclure tout le monde" parfaitement scandaleux.

En fait, la réalité est bien plus triste et encore plus incompréhensible. Le directeur exécutif Bruce Davis du In Memoriam  des Oscars s’est justifié en expliquant que la carrière de Farrah Fawcett étant bien davantage axée sur la télévision, c’était aux Emmy Awards de lui rendre cet ultime hommage. Raisonnement parfaitement "bidon" si l’on tient compte du fait que Mickaël Jackson, star de la musique, a, lui, été nommé.

La mort de la beauté blonde ayant déjà été bien, pardonnez ce jeu de mots, bien "enterrée" par celle du "King of the Pop" tout comme celle, dans un autre registre, de Mère Theresa après celui de Lady Di…

Décidément, Hollywood est un univers impitoyable, même post mortem…