Faire de la téléalité devient un travail

Une révolution est en train de se mettre en route dans le petit monde (qui peut rapporter gros) de la téléréalité. Participer à une émission de téléréalité devient un métier qui réclame salaire.

En effet des anciens candidats de L'île de la tentation ont porté plainte contre la maison de production de l'émission, au motif que le fait d'être filmé pendant plusieurs semaines donnent droit à un salaire et non à une simple rémunération. Ils viennent d'obtenir gain de cause et la société de production a été condamné à verser à chacun des plaignants 16 000 euros d'indemnité pour travail dissimulé, 817 euros de congés payés, 500 euros de dommages et intérêts pour licenciement irrégulier et 1 500 euros pour rupture abusive de contrat. Sans compter les 8176 heures d'heures supplémentaires à payer.

Cette décision fait à présent jurisprudence et plusieurs candidats de diverses émissions de téléréalité portent plaintes à leur tour. Selon les sources données par Jean-marc Morandini, ils seraient une quarantaine de candidats venant de L'île de la tentation, Koh Lanta, Les co-locataires, La Nouvelle Star, La Star Academy et Popstars.

Cela signifie que les candidats pourront exprimer leurs exigences (décider des heures de tournages, se mettre en grève, avoir droit de se mettre en arrêt maladie. Les maisons de production sont donc très inquiètes. Ces émissions seront-elles viables financièrement si ce phénomène inspirait les très nombreux candidats de ce type d'émissions ? A court terme, les chaînes de télévision, qui diffusent ces programmes) se tourneront-elles vers la diffusion de programmes de téléréalité Anglo-saxons comme le font les chaînes MTV sur le cable et le satellite ? Une solution qui serait juridiquement moins risquée pour ces chaînes.

Alors à quand Pimp my ride, Next, Dismissed et autres horreurs de la téléréalité Anglo-saxonnes (qui nous feront regretter la Star'ac et compagnies) sur TF1 et M6.