Après Msn, MySpace ou Viadeo, les réseaux sociaux sur Internet se développent à une vitesse impressionnante. L’un des plus influents et des plus efficaces pour un réseau mondial est Facebook. 24 millions de facebooker, 100 000 nouveaux chaque semaine, les amis de vos amis deviennent vos amis. Si Viadeo a le mérite d’être un réseau essentiellement axé sur les relations professionnelles, il en va tout autrement pour Facebook.
Le site parie sur l’envie des gens d’échanger et de partager leur quotidien. Les vacances, les amis, les sorties, les retrouvailles, c’est le quotidien de chacun que vous pouvait suivre. Une photo-avatar, un profil, des albums photos, ses préférences sexuelles ou politiques, mais également des échanges de Quizz pour voir vos similitudes avec ses contacts, un « mur » de messages, son humeur, … tout est fait pour vous rendre accro.
Chaque modification est notifiée en temps réel, permettant ainsi de vous suivre en partie autour du globe. Mais Facebook est aussi un moyen pour rester en contact avec des gens connus à l’étranger, pour retrouver des personnes perdues de vues. Des groupes se forment sur des thématiques variées. L’interface a même un système de message personnel, un peu comme une boîte mail qui permet de communiquer dans l’intimité. Né en 2004 à Harvard, Facebook était jusqu’en septembre 2006 réservé aux universités et lycées anglophones.
Ouvert à tous le site est rapidement devenu un leader, 6ème plus grosse audience après Google, 1er en terme de partage de photos aux Etats-Unis, et le site annonce de nouvelles fonctionnalités à venir. L’originalité est que tout internaute peut proposer un nouveau programme même s’il ne travaille pas chez Facebook. Il y a des gros sous en jeux. La viralité du réseau pourrait en effet rapidement devenir démoniaque, détrônant ainsi les Myspace et autre quand on considère son augmentation de 89% entre mai 2006 et mai 2007 selon Conscore.
Mark Zuckerberg annonce avec Facebook un nouveau type de publicité qui se doit de s’adapter à cette nouvelle communication. Mark Zuckergerg, son créateur, n’a que 23 ans. Dans un entretien accordé à Laura Locke du Time, ce dernier explique qu’il part du principe que les relations entre les différents adeptes de Facebook sont ancrées dans la réalité. Les personnes en contact sont des personnes qui se connaissent dans la vraie vie, et ceci est la valeur ajoutée de Facebook selon son créateur.
Il justifie son refus de rachat par Yahoo ($1 billion) en expliquant qu’ils se concentrent sur la qualité du service qu’ils construisent. Difficile à croire qu’il ne pense pas « business » Problème de vie privée ? Il faut savoir doser les informations que l’on divulgue.