Bonne nouvelle pour les apprenti vedettes: Facebook vous permet d’avoir un avant-goût de ce que sera votre vie une fois au sommet de la gloire! Je ne parle pas ici de millions de fans affamés d’autographes ou de cachets de centaines de milliers de dollars pour assister à des fêtes, mais plutôt de ce qui rythme le quotidien des célébrités: les multiples atteintes à leur vie privée.

 Je ne vous apprends rien en vous disant que le contenu de ce que vous publiez  sur ce site est public.

Mais êtes-vous au courant de la controverse liée aux idées des dirigeants de Facebook? Selon eux, la vie privée est un phénomène archaïque qui tend à disparaître, et cela serait une bonne chose. Surtout lorsqu’on possède un site web qui engendre des millions de dollars grâce aux renseignements privés que tous et chacun y laissent.

 En résumé, nous mettons notre nom, notre numéro de téléphone, nos photos, nos vidéos et même nos idées entre les mains de gens qui y voient plus des $ et des € que des petites parts de notre vie privée.  

La comparaison avec le monde des stars ne s’arrête pas ici. On peut très bien comparer Facebook à un paparazzi, qui glane des renseignements et des photos ici et là pour les vendre au plus offrant. Généralement des magazines à potins. Avec des milliers, voire des millions, de lecteurs.

Idem pour le cas Facebook: ce que nous y publions peut facilement être vu par des gens qui ne devraient pas avoir accès à certaines sphères de nos vies, et ce à notre insu. Comment? Il y a d’abord les préférences de confidentialité. Nous pouvons choisir qui a accès à quelle information.

Enfin, qui est un grand mot ici. Lorsqu’on a 600 amis, comment se souvenir que la tante Odile en fait partie, et qu’elle ne doit pas être au courant que c’est vous qui avez piétiné ses fleurs un soir de beuverie? Une simple photo pour montrer aux copains, et hop, elle apprend la nouvelle. D’ailleurs, même en choisissant qui peut voir nos photos, on ne peut pas contrôler qui peut voir celles de nos amis. Sur lesquelles nous apparaissons parfois. Pas toujours sous notre meilleur jour. Et souvent identifié. Identification qui permet à vos propres amis d’accéder à la dite photo de beuverie sur votre propre mur.

Et ce n’est pas tout. Ce site est si facile à utiliser que nous pouvons y raconter les dernières péripéties que nous avons vécues ou l’humeur du moment. Pratique pour avoir un sentiment de proximité avec les amis et la famille. Ou encore pour exprimer la colère que nous ressentons envers notre imbécile de patron. Que nous avons ajouté à nos amis la semaine dernière, à la beuverie près de chez tante Odile.

Oups!   En suivant quelques règles simples, il est possible de profiter de Facebook pour garder le contact sans perdre le contrôle de sa vie virtuelle (et réelle). D’abord, il faut bien lire les conditions d’utilisations. Toutes. C’est long, mais au moins on est fixé. Ensuite, ajuster la confidentialité de manière à ce que seuls nos amis aient accès à nos renseignements, nos photos, notre mur, etc. Bien choisir ses amis, également: le patron et les collègues sont à éviter si l’on a tendance à les critiquer, les amis des amis (que nous ne connaissons pas réellement) aussi. Et puis, la règle d’or: ne jamais publier quelque chose qui ne peut pas être vu par le monde entier. Parce que, voyez-vous, ça risque d’arriver un jour. Les problèmes techniques sont fréquents en informatique.   Je ne vous apprends rien? Tant mieux! Voilà des utilisateurs avertis! Vous doutez de mes paroles? Allez jeter un coup d’œil aux hyperliens suivants.   http://www.winandmac.com/wp-content/uploads/2009/08/facebook-boss.jpg http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201005/06/01-4277671-facebook-accuse-de-divulguer-la-vie-privee-des-internautes-pour-des-dollars.php