Exposition annuelle de l’Association Florence sur le thème de l’imaginaire

Exposition du 19 au 29 novembre 2009

Vernissage presse/professionnels sur invitation le jeudi 19 novembre 2009 à partir de 18h

Vernissage public le samedi 21 novembre 2009 à partir de 15h

Entrée libre, de 11h30 à 19h du lundi au dimanche

Espace Commines – 17 rue Commines – 75003 PARIS

Plus d’informations sur : www.associationflorence.com

 

L’exposition annuelle de l’Association Florence se tiendra du 19 au 29 novembre 2009 sur les quelque 650 m2 de l’Espace Commines à Paris. La thématique retenue cette année est : « IMAGINAIRE ». Une dizaine d’artistes plasticiens, photographes, vidéastes…, exploreront ce vaste territoire et ses champs multiples, mêlant fantasme pur et traces d’un monde passé, présent, ou peut-être futur…


Toutes les créations artistiques, d’évidence, appellent par essence à cette faculté de déborder le réel, pour l’artiste comme pour le spectateur, qu’est l’imaginaire. L’imaginaire, ou plutôt les imaginaires recouvrent des champs multiples, des territoires divers, depuis la production d’images par l’esprit aux mondes les plus oniriques, des fantasmagories les plus poétiques aux projets les plus fantaisistes. Mais dans le monde d’aujourd’hui, quel sens prend le recours à l’imaginaire pour les artistes ? Qu’expriment les artistes contemporains en convoquant cette « fonction de l’irréel » ? Quels sentiments peuvent susciter des œuvres empruntes de l’imaginaire de leurs créateurs ? Car le réel pouvoir de l’imaginaire ne prend-il pas véritablement corps dans la rencontre de la vision de l’artiste et du regard du spectateur ? Autant de questions que posent, en autant de propositions plastiques et conceptuelles différentes, chacun des artistes choisis par l’Association Florence, et présentés ici.

 Les combinaisons de figures peintes et découpées de Dominique Gayman ouvrent à un univers baroque et insolite, entre forêt amazonienne et cabinet de curiosité. Réalisées à l’échelle 1, créant une sorte de frontalité, de proximité immédiate, ces scènes semblent évoquer tout à la fois des récits de voyage, d’expéditions lointaines, des rêves de territoires encore inexplorés et des fantasmes d’exotisme.

Chez la cosmopolite Katrin Bremermann, les univers et les moments de l’histoire de l’art s’entrelacent et se superposent. Bribes de réalisme parfois teintées de pop occultées par l’abstraction, aplats de couleurs primaires et lignes géométriques, les images, présentes et oblitérées à la fois, se devinent, images volées entre imaginaire et souvenirs d’un monde vécu, vu ou revu, dans des confrontations visuelles transformant l’oeuvre en énigme et laissant le spectateur face à ses propres scénarios.


Jeanne Clauteaux  et Patricia de Gorostarzu, chacune à leur manière, explorent les territoires intimes et évanescents de la mémoire. Les gravures en noir et blanc, souvent à la pointe sèche, de Jeanne Clauteaux, offrent un réel potentiel émotionnel. Ses silhouettes denses et énigmatiques surgissent dans une ambiance presque cinématographique, étranges et inquiétantes, comme dans un film expressionniste, entre rêve et cauchemar,  réalité et souvenir confus. Les photographies « à la chambre » de Patricia de Gorostarzu, dans leur dominante sépia, explorent des lieux de vie, chambres, salles de bains, couloirs, qui font écho en nous et invitent aux rêveries nostalgiques, imaginant avec émotion les trajectoires de ces existences singulières, au travers des traces qu’elles ont laissées.


Légères, fragiles et insaisissables comme l’âme et les airs, les installations, comme les tableaux-reliefs, de Maryline Pomian expriment une infinie poésie au détour de laquelle se déploie délicatement l’imaginaire. Matériau comme un souffle, un « presque-rien », le papier à cigarette, plié, froissé, plissé, modelé, accumulé, empilé se réinvente en sculptures puissantes et délicates, et l’on rêve de rentrer dans le secret de leurs compositions minimalistes et pures.

 

Quant à Laurent Pernot, ses vidéos explorent des « espaces aux frontières du réel », des territoires d’un imaginaire silencieux, épuré, contemplatif. Ses images mystérieuses et poétiques surgissent de la nuit et s’évanouissent comme des songes, du visible vers l’invisible, abordant les continents du fantastique et du merveilleux.


L’association Florence en quelques mots :

L’association Florence est née de la volonté de collectionneurs et d’amateurs d’art de défendre et de promouvoir les talents émergeant de l’art contemporain depuis plus de vingt ans. Créée en hommage à Florence, artiste et mécène disparue, elle met en avant chaque année une dizaine d’artistes émergeants et leur offre pendant dix jours l’occasion de montrer leurs créations au sein du prestigieux Espace Commines à Paris. www.associationflorence.com

 

L’Espace Commines : un lieu de référence pour l’art contemporain

Ancien entrepôt industriel, construit à la fin du 19e siècle à l'emplacement des jardins du couvent des Filles du Calvaire, l'Espace Commines couvre une superficie d’environ 650 m2 répartis sur trois niveaux, dont 400 m2 sous verrière. Ce lieu accueille régulièrement des expositions et des manifestations artistiques prestigieuses, parmi lesquelles le Salon de Mai. www.commines.com

 

 

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Remerciements à Marie Deparis-Yafil pour le texte

 

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