Il y a un an, le système financier était en déroute avec les banques Américaines et Européennes qui étaient sous tutelles directes ou indirectes des gouvernements. En mars 2009, les marchés sont au plus bas sans espoir de rebond. Ensuite, il y a eu le G20 qui devait changer les règles de la finance. On rentre soit disant dans une nouvelle ère. Aujourd’hui, les valeurs bancaires ont explosé, ainsi que les bénéfices des banques sans compter les bonus…etc. Qu’est-ce qui justifie cela ? Qu’est-ce qui a changé entre temps ? Le gouvernement a apporté leurs garanties et cela a suffit à rassurer les investisseurs et l’opinion publique. Le rôle de l’Etat s’en est trouvé renforcé ! Pourtant l’activité classique des banques est en déclin mais ils gagnent beaucoup d’argent sur les marchés financiers car la concurrence a disparu. Avant il y avait une concurrence acharnée mais aujourd’hui les banques, notamment Américaines, sont seules ou presque. Elles sont libres car elles ont remboursé les aides de l’Etat et peuvent faires ce qu’elles veulent.
Mais il y a une mise en garde qui est faite au niveau international. Une solution de facilité en temps de Crise : le protectionnisme. La mise en garde de l’OMC envers les pays du G20, en septembre 2009, contre le protectionnisme, apparaissait assez solennelle. Avec un commerce mondial qui c’est contracté de 10% pour l’année 2009 avec des destructions de 20 millions d’emplois et des conséquences sociales fortes. On comprend les raisons des pays qui préconisent le protectionnisme. Les Etats Unis ont utilisé la clause de sauvegarde pour protéger leur industrie du pneu: les pneus Chinois seront désormais taxés à 39%.La Chine a porté plainte en affirmant que 100 000 emplois sont menacés chez elle. La Chine, en représailles, ouvre une enquête sur les pièces de voitures et les volailles Américaines importés en Chine. Le protectionnisme est un faux remède car l’histoire nous enseigne que si c’est le cas, cela ira toujours mal et plus vite pour tout le monde. Huit fois par an, la banque centrale Américaine publiât un rapport sur l’économie Américaine. Un rapport basé sur la remonté des différents districts régionaux de la banque centrale : ce qui permet de connaitre la température économique instantanée du pays. C’est sur la base de ce rapport que la FED Américaine a décidé, 2 semaines après sa publicité, de ne pas modifier les taux d’intéréts. On observe un arrêt de la dégradation économique Américaine avec une reprise modeste. Les consommateurs Américains consomment peu et non pas le choix d’augmenter leur épargne. Le PIB ne risque pas à court terme d’augmenter car les 6% du PIB dépendent de la consommation des ménages. On observe une modification du comportement des Américains. On est peut être sur une modification fondamentale des modes de consommations Américaine. L’économie mondiale a été tirée par l’économie Américaine et l’économie Américaine par le surendettement. Par nécessité, les Américains modifient leurs comportements. Les taux à zéro alimentent la spéculation et la chute du dollar au début d’année 2010. Cela provoque la spéculation, la flambée des matières premières et du pétrole: UN FREIN A LA CROISSANCE. Le déficit Américain va exploser : Le Trésor Américains doit financer une dette de plus en plus importante. Elle a levé 123 millions de dollars en une semaine seulement (c’est du jamais vu).Et si le Trésor n’arrivait plus à financer ses montants énormes? Bien sûr le marché obligataire est plus sûr que les marchés en actions pour les particuliers. Mais si le gouvernement Américain n’arrivait pas à rembourser sa dette? Il faut être vigilant!
Paradoxalement le Brésil est victime de son succès sur les marchés Financiers. Tous les investisseurs internationaux veulent des actions Brésiliennes. Tous les fonds spéculatifs sont intéressés par ses fonds, ainsi que les investisseurs institutionnels les plus prudents.
Une augmentation de 30% du Real Brésilien en un an. Une explosion de 12% de la bourse en un an. Le problème, c’est à l’exportation : le Brésil en est moins compétitif. Mais surtout, les institutions craignent la versatilité de ses fonds internationaux. En effet, le Brésil à la cote en ce moment mais il est arrivé assez souvent dans son histoire que du jour au lendemain l’argent fuit le pays et provoque ainsi des crises. L’une des mesures pour endiguer l’omniprésence des investisseurs internationaux est de taxer à 20% les investissements internationaux. C’est un signe donné aux investisseurs internationaux mais aussi aux Etats Unis, car la hausse du Real, c’est la baisse du dollar et donc un signe donné à la banque centrale américaine d’augmenter ses taux pour augmenter le dollar.
Pendant ce temps là, en début d’année 2010 ; on peut dire que cela est étrange, bizarre, curieux et mystérieux….etc. En effet, la Crise financière a atteint toutes les banques Européennes sauf les banques Espagnoles. C’est le constat qu’on a pu faire en voyant les profits insolents et les bilans stupéfiants :
C’est très étonnant pour un pays les plus touchés par la Crise due au surendettement des ménages et à la spéculation immobilière.( 20% de chômage).Mais selon les experts, la comptabilité des banques espagnoles serait un peu fantaisiste et ne prendrait pas en compte la réalité de la valorisation de leurs pertes sur leur portefeuille de crédit : elles ponctionnent peu et leurs ratios de solvabilités est FAUX. Les agences de notations accusent en gros les Banques Espagnols de trafiquer leurs bilans.
L’influence de l’Inde en Afrique. L’Inde avec 11% d’inflation, est-elle encore attractive ?