A l’occasion de la sortie imminente du remake d’Evil dead, je souhaitais revenir sur cette saga qui constitue pour moi, l’une des œuvres majeures de l’horreur au cinéma. Les films de zombies sont un sous-genre du cinéma d’horreur qui connait ces derniers temps un vif regain d’intérêt. Ce retour en force de l’une des créatures cauchemardesques les plus emblématiques du cinéma est en grande partie due au succès planétaire et incontesté de la série « The walkind dead » inspiré de la bande-dessinée du même nom.
Sorti en 1981, le film Evil dead est l’une des premières réalisations du réalisateur de génie Sam Raimi (à qui l’on doit des œuvres cultes tels que Brain dead, Bad Taste ou encore la saga Spider-man). Le film, réalisé avec un budget de misère à l’époque, compense ce handicap par une ambiance et un univers tout à fait glauque et terrifiant.
Le film narre le triste sort d’un groupe d’amis partis passer des vacances dans une vieille maison perdue en pleine forêt. Il découvre dans la maison un vieux livre qui s’avère être le Necronomicon, un ouvrage diabolique ayant la capacité d’invoquer les forces maléfiques. Le cauchemar commence alors pour le groupe qui va être décimé. Le film a rapidement acquis le statut de culte de part le climat angoissant qu’il a su créer. Le film donnera lieu à deux suites, Evil dead 2 et Evil dead 3 : L’armée des ténèbres.
La spécificité de la saga Evil dead et ce qui lui confère, selon moi, une identité vraiment unique dans le genre, c’est la dimension humoristique qui y règne. A partir de l’épisode 2, le personnage principal interprété par Bruce Campbell devient l’une des figures les plus emblématiques du cinéma d’horreur. Outre son sale caractère, difficile de ne pas oublier la célèbre scène du deuxième épisode où, sa main ayant été possédé par un esprit démoniaque, Ash, le héros du film, se la tronçonne et y greffe, en lieu et place, une tronçonneuse.
L’épisode trois prend carrément une tournure comique en faisant voyager Ash dans le temps et en le renvoyant à l’époque du moyen-âge. On ne sait plus trop s’il s’agit d’un film d’horreur ou d’un film comique mais le résultat est tout simplement inoubliable. Le reboot annoncé dans les salles d’ici peu tranche radicalement avec cette dérive comique et semble clairement revenir au climat horrifique initial du premier épisode.
Plus question de rire cette fois mais les premières bandes-annonces laissent à penser qu’il s’agira d’horreur et rien que d’horreur cette fois-ci. Le genre horrifique a toujours eu la cote au cinéma et a fait naître des chefs d’œuvre capables de nous faire dresser les cheveux sur la tête. Evil Dead fait partie de ces films dont on garde un souvenir très particulier.
Pour ma part, je trouve que les films d’antan n’ont pas leur pareil pour distiller un climat propre à la terreur, qualité que j’ai tendance à moins retrouver dans les films de genre plus récents. Encore quelques jours pour me faire une idée sur le nouveau Evil dead. …
Sera-t-il à la hauteur ?
Juste pour préciser que les films Braindead et Bad Taste ne sont pas du tout de Sam Raimi mais de Peter Jackson.
Juste pour préciser aussi que Evil Dead n’est pas exactement un film de zombie.
Toutes mes excuses pour ceux qui lisent cet article,j’ai glissé deux énormes erreurs que m’ont fait remarque deux lecteurs.promis,je serai plus vigilant à l’avenir.