Le 1er mai 2013 sortait dans les salles le remake d’un des films d’horreur les plus appréciés des années 80. A cette époque-là, Evil Dead de Sam Raimi a fait souffler un vent d’effroi et de gore dans les foyers du monde entier. C’est devenu une saga majeure que tout amateur de terreur se doit de connaître, au moins, une fois dans sa vie.

C’était donc avec un certain enthousiasme que je me suis ruée dans les salles sombres pour voir ce remake qui s’annonçait sous les meilleurs auspices.

 

Evil Dead 2013, réalisé par Fede Alvarez, est un film qui se repose davantage sur l’hémoglobine à outrance que sur l’ambiance poisseuse et malsaine de son aîné. Il est dommage de se rendre compte qu’aucun sursaut de peur ne sera au rendez-vous durant le long-métrage.

Et pourtant le réalisateur ne va pas lésiner sur les moyens afin de nous montrer des gros plans bien sanguinolents. Mais, hélas, cela ne sauvera pas tellement ce remake du naufrage cinématographique.

 

Certes, Evil Dead 2013 n’est pas un navet pur et dur d’autant plus qu’il rend hommage à son prédécesseur en remettant les scènes clés de ce dernier au goût du jour. Mais, malgré cet effort évident, force est de constater qu’il rate un peu le coche. La faute sans doute à des personnages peu attachants. En effet, aucun d’entre eux n’avait le charisme de Bruce Campbell, le célèbre Ash de la saga d’Evil Dead des années 80.

Du coup,bien que les plans gores se multiplient à la vitesse de la lumière, il  régnait comme une impression d’ennui dans la salle de cinéma.

 

Finalement, même si le grand Sam Raimi a été crédité au générique de ce film comme étant le producteur, je suis restée sur ma faim. Je m’attendais à ressentir davantage de peur et d’effroi tout au long de ce remake.

Cela ne fut pas le cas et c’est pour cette raison que ce film restera une expérience cinématographique banale et sans grand relief.

Même le fameux Necronomicon avait perdu de sa superbe…

 

Il est loin le temps des films qui parvenaient à nous faire frissonner d’horreur sans avoir recours à une tonne d’effets spéciaux numériques et de kilolitres de sang…