Un nouveau cas qui va relancer l'euthanasie dans notre pays. En écoutant la bouleversante requête de Madame Chantal Sebire, on ne peut que s'émouvoir de l'absence de légalisation permettant l'euthanasie, en France.

Un appel au Président de la République et des médias, que je me permet de répercuter, apportant ma modeste contribution, aux dernières volontés de cette personne.

 

Une maladie terrifiante, évolutive et ne cessant de plonger Madame Sébire, dans d'atroces souffrances. Le mal dont est atteinte cette femme se nomme : Esthesioneuroblastome. Une maladie très rare, on ne recenserait que deux cent cas sur la planète. Cette affection est une forme évolutive de tumeur des sinus et de la cavité nasale. Malheureusement incurable, et octroyant à la patiente des souffrances intolérables.

Je ne vais pas dépeindre l'évolution de la maladie, ce n'est pas le but de cet article. Madame Sébire réclame son droit de partir, dans la dignité, refusant une médicamention douloureuse, la plongeant dans un état second.

Dans plusieurs pays d'Europe, la Belgique, la Suisse, etc…L'euthanasie est légale, par suivi médical. Un accompagnement des dernières heures, se retrouvant digne pour accomplir son dernier voyage.

On ne peut accepter de voir ses proches, souffrir de mille maux, en sachant pertinemment que l'issue est fatale, sans concevoir une médecine permettant un départ désiré. La sur médicamentation pour apaiser les souffrances n'est qu'une façade, pour apaiser nos consciences. Comme le relate si bien Madame Sebire, la délivrance est un message d'amour, avec le consentement de ses trois enfants. J'espère que cette nouvelle affaire va attirer l'attention et soulever une fois encore le débat sur l'euthanasie.

Internet est une vitrine médiatique de première importance, les internautes désireux devraient réclamer une législation sur ce chapitre, et cela dans les plus brefs délais. Chaque individu souffrant d'un mal incurable, ou d'une maladie déficiente devrait avoir le choix d'abréger ses souffrances, ou pour d'autres de ne pas tomber dans un état végétatif. Une démarche humaine et responsable doit voir le jour, pour faire entendre raison.

Dans une démocratie, le droit à la dignité s'interprète naturellement, alors il faut faire fi d'un certain obscurantisme religieux, interdisant de mettre fin à ses jours.