Voilà que la Finlande fait parler d’elle, ce qui est chose rare en Europe.
En effet, ce pays est calme, et surtout discret ! Européenne depuis 1995, cette république ne fait parlait que dans de très rares occasions. La dernière en date, un meurtrier dans une école…
Voilà que des élections avaient lieu ce week end, et que les Finlandais doutent à leur tour de l’Europe. Les 5,3 millions d’habitants qui peuplent cette terre Scandinave commencent à subir, tout comme de nombreux pays européens la dure loi des prix qui s’élèvent dans les hautes stratosphères, et une politique difficile à gérer au niveau national.
Même, le 1er ministre Finlandais, Mari Kiviniemi, explique que son gouvernement ne devra pas être présent au cours des prochains mois.
Ce n’est pas, non plus, un choc que d’entendre et surtout de voir ces choses qui arrivent en Europe. Dans chaque pays, il nous est donné l’impression que l’on subi la politique européenne plutôt qu’elle amène un plus dans la vie de tous les jours.
La dernière en date, l’interdiction pour les banques ou établissements financiers de donner des cash-backs aux détenteurs de carte bancaire de bénéficier d’un retour sur achats payés avec cette dernière. Un exemple : une célèbre banque, dont je tairais le nom pour éviter la pub, facturait 35€ la CB à débit différée (même prix que dans les autres banques, ou presque) mais offrait à ces clients, un cash-back de 1% sur les achats qu’ils payaient avec cette carte, dans la limite de 100€ par année civile. En clair, si vous atteignez le plafond, vous gagniez 65€.
L’Europe a considéré que cette pratique n’avait plus raison d’exister, à une époque où tout le monde tire la langue tellement les prix sont élevés, et interdit cette pratique à compter du 1er mai 2011.
Pourtant, cette pratique n’était pas anticoncurrentielle car presque toutes les banques ont associé à leur carte bancaire un programme de fidélité.
Où est l’avancée d’une Europe forte et solidaire dans une telle confusion de lois qui visent à toujours interdire plus de pratiques qui sont impopulaires ou aux détriments des bénéficiaires.
Pourtant, cette même Europe a frappé du point sur la table, quand les banques, qui ont créée ce marasme économique avec leur volonté de profits démesurés, faisaient un bénéfice monstre sur le dos des clients en surfacturant des commissions et services bancaires difficiles à justifier.
Il est clair que les sceptiques ont de quoi se frotter les mains quand des élections nationales donnent un ton de plus en plus négatif sur ces pratiques dures et peu conventionnelles.