Les matches aller des barrages qualificatifs à l’Euro 2012 qui se déroulera en juin prochain en Pologne et en Ukraine ont livré leurs verdicts.

On connait l’importance de ces matches aller, l’importance de recevoir au match retour, l’importance de ne pas prendre de buts à domicile.

A ce jour, tout n’est pas encore joué. Malgré tout, certaines grosses tendances se sont déjà dessinées pour trois des quatre matches qui se sont déroulés hier.

Retour sur ces quatre rencontres. 

En Estonie, les Irlandais ont frappé un grand coup. Emmenés par leur capitaine Robby Keane (photo) auteur d’un doublé en fin de match, les hommes de Trapattoni ont fait un grand pas vers leur première qualification à un Euro depuis 1988. On voit mal en effet les Estoniens remonter et se remettre d’un 4-0 encaissé à domicile. Même si l’équipe d’Irlande n’est pas géniale, elle est solide et bien plus expérimentée que son adversaire.

Logique respectée à Prague pour le match entre la République Tchèque et le Monténégro. Les coéquipiers de Vucinic, le joueur de la Juve, ont tenu jusqu’à la mi-temps avant de flancher sous la pression Tchèque. Le score idéal (2-0), acquis dans les arrêts de jeu, semble mettre les partenaires de Rosicky à l’abri de toute mauvaise surprise.

On n’attendait pas en revanche un tel scénario à Istanbul. On promettait l’enfer aux Croates comme on le promet à chaque équipe se déplaçant dans un stade Turc. Alors quand il s’agit de l’équipe nationale et d’une qualification à une compétition majeure, on pouvait attendre une ambiance et une pression de feu. Ce feu, Ivica Olic l’a éteint dès la deuxième minute de jeu. Les Turcs, contraints de se livrer pour revenir au score, seront soumis aux contres ravageurs de leurs adversaires. La gifle reçue à domicile (3-0) ne leur laisse plus aucun espoir.

Des espoirs, les Portugais et les Bosniens en ont toujours. Le 0-0 qui a sanctionné la rencontre aller à Zenica en donne peut être même davantage aux coéquipiers de Dzeko. Il leur suffira en effet de marquer une fois en terre Lusitanienne afin de contraindre le Portugal à marquer deux fois. Et on se rappelle que la Bosnie avait presque parfaitement joué ce jeu face aux Bleus. Les Portugais se sont retranchés derrière l’état du terrain pour expliquer leur contre performance. Au match retour, la pelouse sera parfaite. Pour les deux équipes.