Il me semble qu’en prenant un peu de recul, nous, les homo sapiens, pourrions aisément relever ensemble quelques points de repère, voire même tomber d’accord !

(Le masculin neutre sera employé)

 

0)      Seuls des écosystèmes (et ses agents de dégradation) peuvent gérer la perpétuation de la vie dans un milieu fermé. 1)      Au départ, existe le principe d’homéostasie que suit la moindre cellule (vivante),       c. à d. un embryon d’instinct de survie. 2)      Chez les animaux règne la « loi de la jungle » ou du plus fort (physiquement). 3)      La complexification amenant l’émergence du néocortex, son activation et entraînement chez l’homo sapiens conduisent au rationalisme, au désir de maîtriser le monde. Ce mouvement devient le prolongement de la religion chrétienne détrônée puisque s’écartant trop des découvertes scientifiques. Sans doute ne pouvait-il pas s’épargner la phase de récupération (par effet miroir ou de symétrie) des règles religieuses. -La parabole « L’homme a été créé à l’image de Dieu » devient « L’homme est un dieu en devenir » -Le dualisme se transforme en système binaire (vrai/faux) ou (1/0). -Etc. Ce système binaire, numérique, pythagoricien, est aussi en relation avec celui de la géométrie euclidienne avec ses belles droites idéales croissant jusqu’à l’infini, avec la linéarité.       4)  Toutefois, la logique du monde vivant ne ressemble en rien à celle des            mathématiques ! *  La notion de quasi cycle régit la marche de l’Univers et la vie. * Si 1 + 1 = 2 (base 10), le rassemblement ou la mise en relation de 1 objet ou être avec 1 autre objet ou autre être produit un résultat peu prévisible, voire imprévisible. 5)     Le traitement du monde vivant selon des méthodes mathématiques abstraites (le grand rêve rationaliste de maîtriser le monde) a fait long feu et est même en train de remettre toujours plus en cause la maintenance de l’habitabilité de la planète (v. les pollutions et autres dégâts provoqués par la négligence du principe de précaution au nom de la croissance)       6)   Le non respect des autres animaux (théorisé par Descartes en tant qu’animaux machines), de la biodiversité, est en train de rendre l’homo sapiens monstrueux dans le sens             – où les animaux ne se tuent (eux) que par nécessité et rapidement,    – où lesdits humains ont rationalisé l’exploitation des animaux via l’élevage en batteries, les abattages selon des procédures longues et horribles (après une longue agonie dans de longs voyages dans des camions ou wagons surchargés) …,       – où tout est considéré uniquement selon une politique économique, de       rendement, de profit. 7)  Le bilan est-il contestable ou incontestable ? !       – L’homo sapiens n’a aucun moyen de modifier ses comportements.       – Il ne se connaît pas suffisamment. Chacun ayant conscience qu’il est préférable de connaître et de comprendre le mode d’emploi d’un appareil sophistiqué pour s’en servir efficacement, où enseigne-t-on maintenant en priorité le rôle des 3 parties principales du cerveau ? A l’école primaire ? ! Au collège ? ! Ailleurs ? !             – Le principe fondamental de la société de consommation n’est-il pas l’exploitation « dite positive », tous azimuts, des manques, frustrations, mal-être, fantasmes ; la proposition de sources de plaisirs compensatoires s’estompant dès que consommés ; l’incitation à renouveler l’accès à ces impressions gratifiantes en achetant t. p. d’autres nouveaux  produits t. p. sophistiqués et générateurs de t. p. de profits ? !   Présenté autrement, notre mise sous dépendance du cerveau des émotions, au détriment du néocortex ? ! – Tout est organisé pour le fonctionnement optimal du système capitaliste ou du profit économique. – La mondialisation ne fait que commencer et les pays émergents vont t. p. produire, vouloir légitimement profiter de leurs efforts, consommer ! – *** Tout est en train d’être numérisé, marchandisé, déshumanisé, agencé contre les lois de la nature au nom du rationalisme binaire ! ! !         8) L’équation actuelle se résume en une formule : Ou c’est nous, ou c’est la planète !            On peut observer que lorsque une espèce est en danger d’extinction, il arrive qu’une régulation naturelle se déclenche et, moyennant un élagage intense (par ex 90 %), permette aux quelques survivants de repartir d’un bon pied.                         Un autre détail curieux de type mathématique : « les arbres de l’évolution »             Une récente enquête on ne peut plus mathématique, statistique, sur l’évolution de nombreux animaux et végétaux à travers l’Histoire de la Terre, entreprise par des chercheurs de renom (Laurent Nottale, Jean Chaline, Pierre Grou) a révélé l’existence de schémas communs à de nombreuses espèces.             Ils se sont contentés de conclure en émettant une simple hypothèse : si jamais nous empruntions les mêmes chemins que les organismes étudiés, nous devrions rencontrer un crise majeure, une remise en cause générale de nos modes de vie avant 2080. Cette théorie originale a été présentée avec succès en l’an 2000 dans l’ouvrage « Les arbres de l’évolution » édité chez Hachette Sciences-Littératures.  

             LA CONCLUSION PRENDRA LA FORME D’UNE QUESTION : 

QU’EST-CE QU’ÊTRE POSITIF EN CE DEBUT DE XXIième siècle ? !

EST-CE PRIVILEGIER L’HOMO SAPIENS OU LA TERRE ? ! ! !