Samedi soir, un père et son fils se rendent dans un fast-food. Peu après, les deux personnes sont prises de vomissements et de violents maux de tête. Malheureusement, le jeune adolescent décèdera quelques heures plus tard.
Est-ce le hasard ou une intoxication ? Là n’est pas le propos de notre sujet. Ce drame remet sur la table le problème de la restauration. Aujourd’hui, quiconque peut s’improviser restaurateur. Aucun diplôme n’est demandé pour pouvoir faire ce métier. Car être cuisinier n’est pas un jeu d’enfant. Il ne suffit pas de savoir cuisiner, d’harmoniser les aliments, c’est une tâche à part entière. Bien qu’il existe des certificats et des diplômes notamment délivrés par les écoles hôtelières, ceux-ci ne sont pas nécessaires pour l’ouverture d’un établissement de bouche.
En amont, la sélection des produits est très importante. Aujourd’hui, à l’heure de la « mal bouffe » et des produits transformés, il semble nécessaire de connaître ses producteurs et leurs exploitations. Mais une autre facette du métier de restaurateur est tout aussi primordiale : l’hygiène. Une cuisine doit respecter des règles strictes qui comprennent la disposition des meubles, les matériaux ou encore le respect de la chaîne du froid. Même si des contrôles sanitaires ont lieu, combien d’établissements échappent à leur vigilance ?
La restauration n’est donc pas un passe temps mais bien un métier à part entière régi par des codes. Il faut connaitre parfaitement les propriétés de chaque aliment. De plus, être une bonne ménagère ne permet pas d’être un bon cuisinier.
S’improvise-t-on coiffeur ou boulanger ? Non. Alors rétablissons le rôle de chacun. A l’heure où la santé dépend en grande partie de notre alimentation, pourquoi ne pas agir dans le bon sens ?
Bravo, 100% d’accord avec toi. Il faut lutter contre la transversalité. Tu es journaliste, c’est tout à ton honneur. Quand je pense à tout ceux qui bafoue ce métier en grimpant dans leur marronniers pour mieux camper dans la cuisine de la vieille ménagère… 😉