États-Unis : des soupçons de cyber crimes pèsent sur l’administration chinoise

L’existence d’une campagne incessante de cyber crime liée au gouvernement chinois inquiète l’administration d’Obama et l’incite à élaborer des réponses plus agressives contre le vol de données du gouvernement américain et les secrets commerciaux des entreprises.

Un rapport rendu public aujourd’hui annonce des amendes et autres mesures commerciales contre la Chine ou tout autre pays coupables de cyber-espionnage.

Les fonctionnaires familiers avec les plans de l’administration parlaient sous condition d’anonymat parce qu’ils n’étaient pas autorisés à parler publiquement de l’action menaçante.

Le gouvernement chinois nie être impliqué dans les cyber attaques citées dans l’analyse d’une entreprise qui a compromis plus de 140 entreprises. Aujourd’hui même, la Ministère chinois de la Défense a qualifié le rapport de profondément vicié.

Une firme de cyber sécurité basé en Virginie a  conclu que les infractions peuvent être liées à l’unité de l’armée chinoise populaire de libération.

La firme a également publié un rapport avec des détails sur trois des pirates présumés et des photographies de l’un des bâtiments de l’unité militaire à Shanghai, ce que les autorités américaines ont montré moins publiquement depuis des années, mais ceci augmente également la pression sur les États-Unis à prendre plus de mesures contre les chinois pour ce que disent les experts ont été des années d’espionnage systématique.

« Si le gouvernement chinois a piloté des avions dans notre espace aérien, nos avions les escorteraient de loin. Si c’est arrivé deux, trois ou quatre fois, le président fera un coup de téléphone et donnera des menaces de représailles », a dit l’ancien directeur et assistant de la direction du FBI. « Ce qui se passe des milliers de fois par jour doit avoir une certaine définition de l’endroit où la ligne rouge est et quelles sont les répercussions qui seraient plus tard ».

L’ancien directeur du FBI qui est actuellement le président d’une firme de sécurité, a ajouté que plutôt que de dire aux entreprises d’accroître leur cyber sécurité, le gouvernement doit se concentrer davantage sur la façon de dissuader les pirates et les nations qui les soutiennent.

Un expert en cyber sécurité au Centre d’études stratégiques et internationales a expliqué que l’année dernière, la Maison Blanche avait pris un air sérieux à répondre à la Chine. « Ce sera l’année où ils vont mettre plus de pression sur eux, tout en réalisant qu’il sera difficile pour les chinois de changer. Il ne s’agit pas d’un interrupteur marche-arrêt », a-t-il dit.

En niant l’implication dans les cyber attaques prouvées par le rapport, le ministère des Affaires étrangères de la Chine a dit que son pays a aussi été victime de piratage citant le Ministère des Technologies de l’Information et de l’Industrie qui s’était plaint en 2012 de pirates étrangers utilisant des virus et autres logiciels malveillants pour prendre le contrôle de 1.400 ordinateurs en Chine et 38.000 sites Web.