Et si le ciel nous tombait sur la tête

 Une vieille peur gauloise serait-elle aujourd’hui devenue une réalité ? Il semblerait que oui si on en croit les tonnes de déchets en tout genre accumulées dans l’espace circumterrestre. Ces débris,  forment au-dessus de nos têtes, la plus grande décharge du monde et constitue un danger pour les générations futures qui pourraient bien voir le ciel leur tomber sur la tête.


 

Il y a de ça 60 ans, l’espace était une zone inaccessible par les plus grands pollueurs qui existent : l’homme. Celui-ci avec génie détruit tout sur son passage sans se soucier de ce qu’il adviendra de la planète bleue. L’homme, en grand consommateur, ne sait plus quoi faire de ses déchets qu’il enfuit au fond des rivières, des océans, sous terre et maintenant dans l’espace, au point que lancer de nouveaux satellites devient de plus en plus difficile.

On estime aujourd’hui à plus de 16 000 objets en orbites au-dessus de nos têtes et qui peuvent à tout moment nous tomber dessus. En moyenne il tomberait  tous les mois un objet de plus de 300 kg sur notre planète, sans risque si ceux-ci retombent dans nos océans mais qui pourraient se présenter comme très dangereux si ils décidaient d’atterrir sur une grande métropole du globe.

On évalue à environ 7000 le nombre de satellites lancés dans l’espace, dont plus de 6000 ne fonctionneraient plus et encombreraient  notre espace. A cela nous devons ajouter divers objets : boulons, tuyères, réservoirs de fusées et pièces diverses qui si ils ne présentent pas un danger imminent pour les terriens se transforment en autant de projectiles capable de détruire une fusée habitée ou non, un lanceur, un satellite encore en activité voir même la station spatiale internationale. Les projets de tourisme spatial pourraient en être très contrariés si nous ne trouvons pas le moyen de nettoyer l’espace

Des études existent pour tenter de mettre au point des engins de nettoyage de l’espace à l’aide de vaisseaux mais les problèmes sont nombreux dont un majeur, celui du financement de ces projets colossaux. Il faudra pourtant un jour faire un choix difficile : retirer nos déchets de l’espace où se passer de nos satellites de communication, d’observation ou de protection!  En avons-nous les moyens ?